La plaine du Kanto de Kazuo Kamimura / by herwannperrin

Publié en 1976, la plaine du Kanto a des accents autobiographiques sous-jacents, il ne peut en être autrement tant cette histoireL’histoire est assez simple, c’est celle de Kinta, un jeune garçon que l’on découvre à la veille de la fin de la seconde guerre mondiale, il a perdu ses parents et va être élevé par son grand père; il sera ensuite recueilli par un ami de celui-ci, un peintre atypique qui vit à Tokyo.On le suit selon les époques avec en ligne de fond une amitié sans faille avec Ginko, cette jeune fille elle aussi un peu différente de celles qu’il connaitra par la suite. Le sexe est omniprésent dans cet apprentissage de la vie qui mène Kinta vers Tokyo. C’est aussi une vision non idyllique de la campagne et de ses moeurs, de la rudesse des personnes et de cette fin de guerre, les gens sont un peu déboussolés, l’adultère est là, la violence peut s’en suivre et puis les camélias, la beauté toute poétique de ces plaines si belles.Tokyo change la vision poétique mais là aussi l’école de la vie est belle, parfis difficile mais si intéressante et les rencontres qui se font apportent beaucoup; on retrouve Ginko cet ami(e) d’enfance perdu(e) de vue et qui sera dès plus présent et puis quelque douce jeune fille parfois un peu envahissanteEn tout cas, une très belle promenade aux images flottantes pour ce Gekiga en 3 tomes publié en 1976, cela fait bien longtemps maintenant et la magie opère toujours...