Bobby d'Emilio Estevez / by herwannperrin

Que se passt-il la journée précédent une élection présidentielle, aux Etats-Unis et de surcroît lorsque c'est Robert F. Kennedy qui est en balance, le frère de Jhonn Fitgerald Kennedy of course dont on connaît le destin tragique et dont le destin restera tragique également  (Bobby) pour son frère.

Essai de reconstitution d'un parcours de vie de personnes, sattelites  dans cet hotel Ambassador de Los Angeles en cette journée du 4 juin 1968 où le drame ne manquera pas d'arriver et laissera encore une fois exhangue une population qui avait envie de croire dans un idéal de liberté, de justice sociale et de démocratie... on prendra note des morceaux choisis du discours du candidat qui sonne encore bien à l'heure d'aujourd'hui, étonnamment en avance avec son temps (A Generous and Compassionate Country et The Mindless Menace of Violence" and `On The Mindless Menace Of Violence).

Une palette d'acteurs ont été mis à contribution pour venir rendre hommage à ce grand homme, grand show à l'américaine avec entre autres Anthony Hopkins, Sharon Stone, Demi Moore, Elijah Wood,... permettant ainsi de retracer une journée ordinaire, de fin de campagne, avant la célébration du champgane ou la déception, les sondages arrivent tranquillement, des jeunes expérimentent des substances hallucinogènes au lieu d'aller rameuter les troupes, ils s'en veulent; un couple essayent de se retrouver, deux jeunes vont se marier pour éviter à l'un deux de partir à la guerre (du Vietnam), mariage de raison ou plus.... le gérant de l'hotel aime les blondes à crinières, sa femme est loin de rester de marbre... un manager est raciste, il sera mis de côté, des mexicanos se voient obligés de travailler au pied levé alors que pour un c'est l'occasion d'emmener son père voir un de ces match de baseball de légende, son collègue n'a pour vie que sa haine, le cuisinier arrivera t-il à le persuader qu'il existe autre chose que la haine... le moment tant attendu arrive et les liens se nouent, presque palpable et puis c'est le crescendo, la virevolte et tout bascule, l'horreur est là qui met fin à tout ...

Belle bande son avec avec par exemple, The Supremes et Come See About Me; Stevie Wonder avec I Was Made To Love Her ou encore Marvin Gaye, Aretha Franklin et Baby, I Love You et Simon & Garfunkel avec le si bon The Sound Of Silence que je n'avais pas écouté depuis belle lurette.... qu'on se le dise...

Mais, malgré tout ce potentiel, l'ensemble n'a pas réussi à me persuader à me convaincre alors essayez peut être de vous faire une opinion de votre côté, un peu trop show à l'américaine si l'on peut dire mais bon d'un autre côté belle performance et maîtrise de la réalisation .... certains en pleuraient....

Le site officiel de Bobby