Selon Charlie de Nicole Garcia / by herwannperrin

 
Voilà un petit film français réalisée par une femme sur les hommes, eh oui c'est rare mais bien là, les débats retentissent déjà, les femmes accrochent moins que les hommes qui s'y retrouvent plus concrètement, une réalisatrice a pu cerner un pan de leur pérsonnalité, de leur complexité et ambivalences.
Alors de quoi s'agit -il ? egh bien de tranches de vies tout simplement, Magimel  fuit un passé que son ami et chercheur va essayer de lui faire ressurgir pour le retrouver, l'embarquer à nouveau dans sa vie à lui, dans cete vie qu'il s'est construite mais qui au final ne lui plaît peut être pas tant que ça... on n'en saura jamais rien d'ailleurs; plus des doutes, des interrogations... Il y a ce champion de tennis, ce jeune qui en a marre, qui a tout simplement envie de vivre et de s'échapper de cet univers quasi carcéral, qui lutte sur lui-même et ne sait pas pourquoi il est là... Il y a Lindon  qui n'est pas heureux enfin qui ne sait pas trop où il va et qui enchaîne les adultères devant les yeux de Charlie, les rapports Père-fils sont là dès le départ faussés par cette relation déséquilibrée et cette responsabilité qui pèse sur le fils, lourde responsabilité devant cette mère en porte à faux, devant ce barbecue qui ne se construit pas et les sentiments qui penchent... Dans le genre spirale infinie et cercle vicieux, c'est avec Poelvoorde  que l'on se retrouve, soignant sa mère, en conditionnelle, faisant des brics et des brocs de ci de là, il est de ces personnages pour qui même si tout est pensé, un grain de sable vole toujours et grippe toute la chaîne... la fin est au rendez-vous à moins qu'un autre élément dégrippe par un des ces hasards extraodinaire de la vie la machine emballée et en surchauffe... Enfin notre ami bacri  dans un rôle toujours là de raleur éternel joue à merveille, même si c'est vrai qu'il pourrait un peu se renouveler dans sa pallette, un maire de petite ville et sa relation avec séverine, une fleuriste est simple et belle, il est là, spectateur immobile d'un monde qui démabuule devant ses yeux et la scène où il voit séverine chez elle est un grand moment... un peu perdu et érant...
 
Alors voilà en quelques mots ces tranches de vies brossées qui vous permettent si pas de vous identifier du moins de suivre les cheminements de ces êtres, de ces hommes, entre attitudes, intrrogations; incompréhension et simplicité ils sont là à vivre une vie qui encore une fois est réelle, proche et palpable on est plus dans la fiction mais dans la réalité, le quotidien et c'est aussi ça la force de ce film qui ne restera pas impérissable mais qui a le mérite de se poser en projecteur d'aujourd'hui sur quelques hommes. Je répète souvent ce terme mais c'est bien de ça dont il est question, jusqu'au squelette Dirk découvert dans la banquise esseulée qui même s'il est appelé Homme représentant générique nous fait penser à cette "homme de solitude" devant un coucher de soleil
 
Alors plaira plaira pas, eh bien à vous de voir en tout cas...