Babel d'Alejandro González Inárritu / by herwannperrin

Alejandro González Inárritu, le réalisateur d'Amours chiennes que je n'ai pas encore vu et de 21 grams revient ici avec un film sur la communication où plutôt l'absence de communication semble t-il. Impossibilité de trouver cette entente, ce lien entre nous sur cette terre maudite ou rien, je vous dis rien ne nous est épargné. Myhte absolu, Babel est là toujours suintante, cité interdite ou perdue, à jamais enfouie ou introuvable, impalpable. Le titre m'a rappelé, allez d'ailleurs savoir pourquoi cette bande dessinée de Claude Renard et François Schuitens "Aux médianes de Cymbiola" et la nouvelle de Fictions intitulé "La bibliothèque de Babel " de Jorge Luis Borges même s'il n'y que le nom qui soit en rapport...

Par contre c'est vrai que j'ai été un peu déçu par cet opus du réalisateur surtout après l'époustoufflant 21 grams avec sean penn, benicio del torro et naomi watts. Il revient ici avec notamment Cate Blanchett et Brad Pitt sans que cette sensibilité à fleur de peau et l'interprétation ne percute autant; loin de là.... Difficile cheminement de pensée que le sien. On suit en parallèle plusieurs histoires qui au final ne sont qu'un seul et même creuset ou tous se retrouvent et ou chaque rôle s'éclairicit et ou les bouts mis les uns aux autres éclairent ce qui qui était déjà en apesanteur.

Chacun dans son monde ou plutôt dans des mondes différents et autres s'efforcent de donner un sens, une cohérence à son parcours, à sa vie sans pour autant réellement arriver à se surpasser et être celui qu'ils sont réellement. D'un côté l'incommunabilité de la fille d'un ancien chasseur japonais qui est sourde et muette, révolte et souffrance intérieure et recherche de réconfort et d'Amour. De l'autre côté Brad pitt et sa femme entre lesquls rien ne va plus mais où en quelques secondes tout bascule et ou se produit l'impensable et puis également cette femme, liée à eux, dévouée corps et âmes qui donne et ne reçoit absolument rien, étrangère en son pays d'adoption, elle est en complet décalage avec sa vie et ses origines. Elle est perdue dans cet univers qu'elle a fui 15 ans auaparvant...

Diifficile de s'y retrouver et de trouver le fil conducteur, on se demande pourquoi il a eu la palme de la mise en scène...c'est vrai que les scènes sont toutes reliées et se passe en même temps tout en étant décalé mais bon de là à ce qu'il y ait interdépendance et que nos actes soient liés il y a un espace-temps... ce qui est dommage c'est ces histoires manquées, ces courts-métrages qu'ils auriant été bon de grossir, c'est vrai que cette jeunesse paumée japonaise intrigue et qu'elle mériterait sans doute que l'on s'y attarde plus précieusement; la paranoia de l'amérique est connu et a été envisagée récemment de meilleure manière alors voilà on reste de loin sur sa faim et je ne vous conseile pas spécialement d'aller vous jeter dans ces méandres...