Dérobés par Sophie Calle à la galerie Perrotin / by herwannperrin

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20131202-074606.jpgLe retour de Sophie Calle avec trois projets en un si l'on peut dire.Qu'allez vous voir dans cette exposition qui se décompose en trois salles, trois situations différentes et similaires en quelques sorte. Le lien est la perte, l'absence qui s'en dégage et ce qui reste évidemment au-delà, la perception que l'on peut avoir quand le rien est la qui prend la place de que qui étais, l'imagination, la sensation, la vision, prenne le relai pour faire de ce rien autre chose, une autre œuvre qui sera changeante, mouvanteAlors de quoi s'agit-il ? Eh bien de : que voyez-vous ?, « Tableaux dérobés et Le Major Davel correspondent aux situations suivantes et sophie Calle a demandé à quelques personnes de lui décrire ce qui voyait à travers ces tableaux, vides, ces miroirs de leur âmes perdue dans laquelle ils se projettentA voir, lire, extrapoler en tout état de cause....20131202-074705.jpg20131202-074714.jpg« Que voyez-vous? »,Le 18 mars 1990, six tableaux de Rembrandt, Manet, Flinck et Vermeer, cinq dessins de Degas, un vase et un aigle napoléonien furent dérobés au musée Isabella Stewart Gardner de Boston. Les cadres des peintures de Vermeer, de Flinck et de Rembrandt avaient été abandonnés sur place.En 1994, après restauration, ils furent à nouveau accrochés à l’emplacement qui leur revenait, délimitant ainsi l’absence. J’ai demandé aux conservateurs, aux gardiens et autres permanents du musée, ainsi qu’aux visiteurs, de me dire ce qu’ils voyaient à l’intérieur de ces cadres.« Tableaux dérobés », 1994 - 2013A la suite des vols d’un tableau de Lucian Freud et de deux Turners qui appartenaient à la Tate Gallery de Londres, d’un Picasso, dérobé dans la galerie Richard Gray à Chicago et d’un Titien, chez le marquis de Bath à Longleat House, j’ai demandé aux conservateurs, gardiens et autres permanents des musées, galerie ou collection, de me décrire les oeuvres disparues.Le Major Davel », 1994Dans la nuit du 24 au 25 août 1980, au musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, le tableau de Charles Gleyre, Le Major Davel, fut partiellement détruit par le feu à la suite d’un acte de vandalisme. Il ne reste de la toile que le soldat qui pleure, en bas, à droite. J’ai demandé aux conservateurs, aux gardiens et à d’autres permanents du musée de me décrire la partie manquante de l’oeuvre.Galerie Perrotin : www.perrotin.com10 impasse saint Claude 75003 Paris, elle est aussi accessible au 76 rue de Turenne et cela communique