Myazaki le poète de l'animation japonais est de retour avec le château ambulant, à la hauteur des espérances des amateurs, certes mais un peu moins poète et lyrique que Le Voyage de Chihiro et ces précédents films. Moins de rapport à la nature et un scénario pas toujours à la hauteur, toujours ces figures fantasmagoriques, mi-démon mi-caoutchouc hors normes, ces personnages attendrissants aux profils atypiques, ces petites trouvailles pleines de clins d'il. Il semble qu'il réussisse encore un beau coup de chapeau et que les magiciens existent bel et bien ; il en est la preuve vivante au moins La hantise de la guerre et des désastres qui s'en suivent au cur de ce nouvel épisode permettent aussi de se poser quelques belles interrogations
Un petit dossier sur Myazaki sur le site de Télérama avec une critique dithyrambique .de Cécile Mury et le dossier d'Arte sur la Japan Animation