Good Bye and Good Luck de George Clooney / by herwannperrin

 
Il est de ces films qu’il ne faut pas manquer et Good bye and Good Luck, vous comprendrez vite le pourquoi du titre, est de ceux-là. D’une actualiét mordante au Etats-Unis tout en revant à la manière du documentaire sans en être un, introduisant les éléments nécessaires à la compréhensiond e ‘lensemble des enjeux qui se trament derrière ces émissions, Clooney arrive à faire un grand tour de force tout en n’étant pas spécialement en premier plan comme le faisait remarquer un journaliste du Monde. Décortiquer aujourd’hui les medias d’hier n’est pas anodin et l’histoire comme nous le rappelle d’ailleurs les propos du charismatique et impressionnant Edward R. Murrow alias David Strathairn vient corroborer ces dires.
 
Vous me direz, un journaliste doit savoir garder sa retenu et être objectif dans le propos qu’il rapporte, peut être mais ne soyons pas dupe, quelque soit votre objectivité, vous prenez position pour un camp et le dénier serait être de mauvaise foi enfin inconciemment …Cette bande de journalistes « en herbe », ce n’est pas vraiment le terme d’ailleurs comme dirait Parglider, notre cher professeur d’histoire de vol…(cf un comment dur lord of war) vont démonter pas à pas l’ignominie de McCarthy qui sous des prétextes de sécurité nationale et de lutte contre l’ennemi à savoir, on est dans les années 54, les communistes va entraîner une chasse aux sorcières d’une ampleur impresionnante en bafouant la constitution américaine car que l’on ne si trompe pas, il n’est pas ici question de protéger les dits communistes mais de respecter ce qui est l’essence même de l’Etat, de la démocratie et de la République : la liberté et plus encore … Edward R. Murrow précise : « On ne peut pas défendre la liberté en l’abandonnant » (de mémoire…)
 
En effet, comme le dira la commission, « on ne peut pas comndamner sur des on-dit, sur des insinuations », sinon c’est la fin « une réaction en chaîne sans fin » comme le dis le fils de l’aviateur mis à pied au début du film….
 
David Strathairn est de ces acteurs qui avec un scénario sur mesure ont une profondeur impressionnante, comme me le faisait remarquer un mai, la précision de ces phrases minimalistes fait que très vite vous êtes happé par son discours et que vous écoutez religieusement cette homme dont quelques phrases suffisent à arrêter votre attention (on le voit très bien dans le discours d’hommage et lors des émissions).
 
A une heure où souvent l’accusation des hommes devant la justice est faites trop hativement sans que l’on respecte la présomption d’innocence et sans que l’on se rende forcément compte des conséquences souvent désastreuses de ces mêmes personnes lorsqu’elles sont au final inncoentés, il est bon de voir comment des journalistes de télévision peuvent faire leur travail même si cela a un prix, hélas, car sinon « la télévision deviendra (restera) seulement une boîte à lumière »
 
L’emprise de la direction de CBS même si elle laisse une marge de manœuvre laisse entier le rpoblème de l’indépendance sur le long terme des jornalistes etd es médias face aux actionnaires d’hier comme d’aujourd’hui…
 
La scène où ils se retrouvent après leur premier combat au bar, vers le eptit matin est pleine de ces silences et de cette tension presque palpable, attente insoutenable et délivrance proche où tout peut basculer dans un sens comme dans l’autre on le verra, tous les points de vue n’épargnent pas les hommes.
 
La fragilité de certains ont le sens est révélatrice de leur humanité profonde, mais il est parfois difficile de se faire attaquer et trainer dans la boue même si ces amis sont présents et compatissant, on se retrouve souvent seul devant soi.
 
L’ensemble du film, tourné en Noir & Blanc donne une sensibilité et une lumière magique à ce film et inscrit ces visages dans le temps accompagné en cela par une chanteuse de jazz mélancolique qui vous permet de prendre la mesure des choses avec grâce et délectation avec cette fumée de cigarette qui nonchalemment plane tel un personnage à part entière…
 
Il est complètement navrant de voir une analyse bafouée de ce film par Marine Landrot
 
Le site de la Warner en anglais et le site en français