Créanciers / by herwannperrin

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 On passe au théâtre de l’Atelier, au cœur de Montmartre, endroit privilégié mais dont le système de ventilation malheureusement ne fonctionne pas, peut être après tout qu’il n’existe pas, tout ça parait anodin, je vous el concède mais quand il ,’y a aucune sortie d’air et que l’on ait mercredi, la chaleur devient vite insoutenable ce qui dérange car on est pas aussi concentré… cela gâche même un peu pour tout vous dire mais bon, voilà devant nous se poste Lambert Wilson et puis Lambert Wilson encore et toujours avec a ses côtés Jean-Pierre Lorit et Emmanuelle Devos.

Je dois dire que le jeu des acteurs n’est évidemment en rien comparable à la pièce de mardi, c'est-à-dire la petite comédie, on passe dans un autre registre et surtout Lambert Wilson et Jean Pierre Lorit sont époustouflant dans cette présence et la prise de la scène, dans leur sensibilité qui transparaît, Emmanuelle Devos, elle aussi mais à un degré moindre, son texte est moins dense, plus en accompagnement, et puis elle a toujours ce rôle qui devient depuis Roi & Reine étranger et difficile. Mais malgré ces interprétations, le texte d’August Strinberg reste un peu indifférent car dès le départ l’histoire est écrite et le suspens n’existe plus, tout est dévoilé en sous mains et le spectateur attend que se déroule le fil de ce qui doit être car écrit dans les lignes de la vie de ces couples qui s’entre déchirent, c’est dommage de ne pas laisser autre chose transparaître et que le suggéré ne soit pas plus présent….

 

Aussi, oui pour le jeu des acteurs non pour le texte qui même s’il est là en dit trop tout de suite…