Le lac des cygnes de Rudolf Noureev / by herwannperrin

 
On m’a dit c’est « sublime », il n’y a pas d’autres mots. Et j’avoue la justesse du terme est là, en deça du descriptible. Qui sont ces être surnaturels sortis tous droits de l’Opera de Paris ? Des danseurs et danseuses, des musiciens et des chorégraphes… il est difficile d’y croire tellement la beauté irradie de toute part cette scène majestueuse où une horde de cygnes blancs s’envolent à jamais vers les cieux. Q’uil soit question de L’interprétation de Tchaikovski, de pas de deux, de pas de trois, d’amour, de « sorcières », le lac des cygnes est et restera un moment précieux comme il y en a peu qui vous fait frissonner de plaisir au son et au ryhtme endiablé de ces airs et de cette maîtrise des éléments.
 
Le rêve brisé de l’amour n’est pas une tragédie, c’est un aboutissement de soi. Entre rêve et réalité Siegfried erre dans les limbes.
 
 
Le découpage se fait de la façon suivante :
 
« Acte I
Fête au palais pour les vingt ans du prince Siegfried. La Reine, sa mère, songe à le marier. Mais le prince semble absorbé par d’autres pensées.
Acte II
Au bord du lac, Siegfried rencontre la princesse Odette, métamorphosée en cygne, et lui jure un amour éternel pour la délivrer du maléfice dont elle est victime.
Du point de vue chorégraphique, c’est le IIe acte qui est le plus étonnant : l’adage (superbe pas de deux entre Odette et Siegfried) ainsi que la grande variation d’Odette en constituent les passages les plus célèbres.
La danse des cygnes est une redoutable épreuve pour le Corps de ballet.
Acte III
Parmi les jeunes filles que la Reine présente à son fils se glisse Odile, à qui Rothbart - son père - a donné l’apparence d’Odette.
C’est elle que Siegfried, abusé par la supercherie, demande en mariage. Rothbart triomphe : le prince vient de se parjurer, perdant à jamais celle qu’il aimait.
Ce IIIe acte mêle aux danses de cour et de « caractère » le grand pas de deux du « Cygne noir ».
Acte IV Odette pardonne à Siegfried sa “trahison”, mais le rêve est brisé.
Le double rôle d’Odette-Odile est fascinant. Ce sont les deux extrêmes de la féminité : Odette est amoureuse, à la merci de son destin. Odile est un être diabolique et dominateur. C’est merveilleux de pouvoir passer de l’une à l’autre. Le Cygne noir est un morceau techniquement très difficile [...] qu’il faut beaucoup danser pour l’avoir bien dans les jambes ».
Les citations en italique sont de Ghislaine Thesmar extraites de
« Thesmar/Denard » © Editions Albin Michel, 1979
Pour plus de détails, faites un tour sur le site de l’Opera de Paris dibalement intéressant….
 
Reste-t-il de splaces ? aucune idée mais en tout cas il vous reste quelques maigres jours (jusqu’au 12 janvier) pour essayer de voir cet enchantement des sens….
 
Un DVD du Lac des Cygnes si vous n’avez pu vous libérer…..