Gilrs in America (On the outs) de Lori Silverbush, Michael Skolnik / by herwannperrin


Voici encore un de ces films-docuementaire où il est difficile de séparer la réalité de la fiction tellement cela semble être le quotidien de ces filles, trois filles dont on va suivre les évolutions, histoires croisées et destins élimés entre Suzette (Anny Mariano), pas loin de 15 ans et déjà elle se laisse happer par la vie en choisissant de sortir et plus si affinités avec un dealer de crack, les conséquences sont immédiates, elle tombe enceinte et décide de le rejoindre, premiers amours premières expériences mais si ce n'était que ça... la spirale de l'enfermement va bientôt commencer et se refermer indubitablement sur elle malgré les attentions de sa mère; une fois passé la barrière de la prison, le retour semble difficile pour certaines...De son côté Marisol (Paola Mendoza) , une belle fille est junkie et a eu un enfant, une mère qui se repose sur sa tante et qui une fois en prison et alors que sa tante agée est hospitalisée va voir sa vie chamboulée et son enfant "chéri" éloignée d'elle, quel sera son choix à la sortie de la prison : rester droguée ou essayera t'elle de changer...et puis Oz

Un petit film pas mal en somme sans réele solution mais qui a le mérite de mettre en exergue une réalité que l'on ne veut pas toujours avoir à l'esprit ni voir arriver dans son quotidien...

C'est un peu le pendant d'un film beau à souhait et qui ne peut être qu'apprécié tant par la sensibilité de ces images que par la profondeur de son propos, c'est la cité de Dieu de Fernando Meireilles qui a récemment réalisé "The Constant Gardener "
(Judith Marte) , la plus attachante en quelque sorte car la plus humaine sous ces aspects de "dure", elle est un peu le coeuer de cette famille dont la mère est une ancienne droguée et lorsqu'après quelques évènements poignants sa vie bascule elle est perdue et seule, complètement seule et choisit malgré les difficultés... c'est un peu l'espoir qui perdure, faible lueur dans un monde où lorsque la misère, l'abandon social et ses pendants, violence et délinquance ont fait leur effets, la sortie du gouffre et de ses parois glissantes est possible mais presque inexistante...