Munich de Steven Spielberg / by herwannperrin

 
Avec Munich, Steven Spielberg nous revient avec un sujet brûlant, la prise d’otage des jeux olympiques de Munich du 5 septembre par un commando de l’organisation palestinienne Septembre Noir et la tuerie qui s’en suivit. La suite, c’est la difficile décision de Golda meir de trouver et de tuer les personnes responsables de ce massacre avec l’opération baptisée «Colère de Dieu». Et puis là, c’est le début de la fin, des vies qui se chevauchent et qui se ressemblent les uns traquant, les autres traquant eux aussi, course sans fin où chacun revendique ce que veux l’autre, une nation, un sol en un mot un Etat.
 
Exilés en Allemagne, l’équipe issue du Mossad par un clin d’œil (je suppose…) fait appel à des français, une légère apparition d’Yvon Attal (très bon dans un vieux film de 1994 d’Eric Rochant à voir Les patriotes), eh oui notre rôle semble avoir été central ou je gagerai plus pour une vision « neutre » mais pour vérifier, il me faudra lire un petit livre d’histoire sur le sujet…
 
Avner alias Eric Bana est l’anti-héros qui à travers Spielberg se pose la question de savoir si le jeu en vaut la chandelle, et si cette traque sans fin, cette « guerre contre le terrorisme » est justifiée. Chaque membre de l’équipe ne sait vraiment quel est son combat, sa place dans cet imbroglio.
 
Difficile question qui inscrit l’usage de la force par les démocraties dans leur combat contre le terrorisme et des intentions qui motivent celles-ci in fine.