La bohème de Puccini / by herwannperrin

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 L’opéra, pour les purs amateurs dont je suis est un des plus beaux moments de détente, l’apaisement est ultime. Cette synthèse ; symbiose entre les voix, le jeu, les décors et la musique presque perceptible font de ce moment unique un attribut du Bonheur, eh oui…Nous nous interrogions à cet égard sur le degré de connaissance nécessaire pour apprécier... J’en viens par mains raccourcis à la conclusion qu’il n’y a pas de pré-requis et que la curiosité et la découverte de la Beauté où plutôt du beau font de tout un chacun le réceptacle idéal de ce moment privilégié. Et du spectacle, que dire ? Vous l’aurez sûrement anticipé, il touche au sublime et ces petits traits de soleil et de lune, cette tragédie qui se livre devant nos yeux embue le regard et nous parcoure d’une émotion rare dont le plaisir reste continue. Les envolés et la beauté des textes, des sentiments et des chanteurs nous livrent une éblouissantes vision sur l’amour et les difficultés de vivre des artistes. Ecrit en 1896, il semble avoir été projeté dans les années 30 ; les affiches de Cassandre et de son célèbre Dubonnet si caractéristique s’affichent devant nos yeux ébahis par ces décors majestueux pendant que le peintre repeint la façade du bistrot alors que Musette reste pareille à elle-même ; Mimi et Rodolphe où l’éternel amour craignant déjà de se perdre. Un de ces rares moment où la plénitude et la tristesse vous accueille de façon simultanée.

La Bohème