L'étrangleur de Tardi / by herwannperrin

 
Voilà que me promenant à la FNAC, eh oui une fois n'est pas coutume...je tombe nez à nez avec un petit journal en noir et blanc, rayon BD ... qu'est-ce que cela ? cela ressemble à du Tardi mais est-ce du Tardi ? Eh bien oui, je regarde le prix, 1,8€, ça va je pense que mes finances vont me permettre cet écart... la découverte est là, derrière, qui se pointe...je déballe rapidement ce papier bulle protecteur et me voilà plongé dans ce journal, format papier classique, on est en 1959, Michel debré est dans les parages, Mastroiami et Anita Ekberg vont tourner Dolce Vita, sublime parmi les sublimes dont nous nous souvenons tous au moins la scène de la fontaine de Trevi... on se croirait aujourd'hui à l'inverse, ici la police est en grève, ce n'est pas vraiment le cas aujourd'hui... mais d'autres revendiquent bien une écoute et un autre avenir... lorqsue les pages se tournent, le journal disparaît et la BD commence eh oui c'est une bd qui se présente plutôt pas mal, un étrangleur dans Paris, cela ressemble bien au début d'un polar... à suivre ou à retrouver dans la bouquinerie Esbirol "A l'in-folio des feuillantines"... Boris Vian accompagne notre lecture du journal revenu en dernière page avec "le déserteur écrite en 1954" pendant la guerre d'Indochine :
 
... Monsieur le président,
je ne veux pas la faire
je ne suis pas sur terre
pour tuer des pauvres gens
C'est pas pour vous fâcher,
il faut que je vous dise
ma décision est prise,
je m'en vais déserter..."  
 
Voilà, le premier numéro de Mars se termine, la suite en Avril, Mai, Juin, Juillet, franchement à découvrir, on en revient un peu à l'ancienne mode des "fanzines" si l'on peut dire, celui-ci est très réussi en tout cas dans son premier numéro...