S'attaquer à Adèle Blanc sec n'était pas chose aisée, la bande dessinée de Tardi est quand même assez magique et étrange aussi. On aime se plonger dans ces histoires à la limite de l'extraordinaire avec toute la clique qui la compose.
Ici, c'est principalement l'épisode du ptérodactyle qui a été choisit pour le film tout en faisant quelques allusions à d'autres épisodes par ci par là. C'est Adèle et la bête, côté BD. Et pour ceux qui aimerait connaître un peu plus ces aventures avant d'attendre la suite, eh bien je vous conseille d'aller faire un tour sur Amazon, Izneo, ...
En tout cas, retrouvez la belle Adèle (la superbe Louise Bourgoin bien que son interprétation ne soit pas si formidable) aux prise avec l'éclosion d'un oeuf de ptérodactyle datant, de la fin du jurassique soit de plus de 136 millions d'années. Il défraye la chronique de ce Paris du début du siècle et Poissard ne s'en remettra pas. heureusement, Caponi veille et sous ces allures de ?Lestrade?, il y a quelques chose chez Caponi du ?limier?... Il fera rapidement le lien avec Esperandieu. L'aventure commence un peu envolée avec un Adèle à la Indiana Jones, un saint Hubert assez cocasse et un assistant du jardin des plantes amoureux.
Un peu rocambolesque et un peu éloigné de la véritable histoire de Tardi, c'est vrai que ce n'est pas simple mais bon quand même... je préfère le texte à la version animée, il n'y a pas à dire. trop de digressions et l'épisode des momies, s'il n'est pas dénué d'humour ne correspond franchement pas à grand chose..
Un film divertissant où l'on retrouve un peu de cette ambiance à la Tardi mais rien d'exceptionnel non plus...
Allez faire un tour chez Hop-blog, lui a plus apprécié