Le sang des Atrides / by herwannperrin

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Comment a pu être mutilé à ce point Eschyle, il doit errer dans les limbes et se torturer mille et mille fois s’il a l’occasion d’aller voir cette pièce ; l’enfer n’est pas loin c’est vrai mais au sens propre comme au sens figuré, l’enfer du spectateur bloqué dans des rangs serrés sous l’œil hagard des acteurs vociférants et essayant tant bien que mal de jouer, je dois dire que cela faisait longtemps que je n’avais pas vu une telle pièce où les cris et les borborygmes d’une pseudo Clytemnestre résonne comme un tambour ininterrompu ; on voudrait pouvoir se lever et crier « Que tout cela s’arrête, ayez pitié de nous et des anciens, des maîtres de la Grèce…. ». Je dois dire qu’après avoir lu l’article du Monde de la semaine dernière où était interviewé Jean-Pierre Vernant qui contait sa soif de connaissance et son intérêt plus que reconnu pour les tragédies, c’était ma foi l’occasion de revenir aux tragédies toujours intéressantes et profonde, après avoir écumé Ismail Kadaré, grand amateur du genre que je vous conseille vivement d’ailleurs, Eschyle semblait être un bon point de départ… Il n’en est rien, refuser toute invitation ou détour par cette voie de la rue de la roquette, bannissez ce lieu pendant un certain temps, je crois qu’il doit être maudit de Zeus lui-même, non content de souffler, les vent se déchaîne et les acteurs se dénudent, ne soyez pas choquer, le sein de l’une oud e l’autre bien qu’ayant une grande préférence pour celui de Cassandre… Les chiens sont un homme nu au masque …Agamemnon est un roi sans l’être, loin de son aura il est criant tout sa reine on voudrait que ses cris se fasse inaudible et que cette adaptation n’ait jamais eu temps… je vous déconseille en tout cas, j’ai détesté, vous l’aurez aisément compris….quel dommage ce gâchis…Oreste n’a pas de voix, on dirait qu’il sort d’une pochette surprise ….On se demande où veut en venir Jean-Michel Rabeux

Le thème était une prédilection et le résultat un désastre tout simplement….je tairai les noms des acteurs, les dieux eux-mêmes pourraient en être courroucés