Le sommet des dieux, 1er épisode de Jiro Taniguchi [8/10] / by herwannperrin



Merci à G pour m'avoir conseillé ce superbe manga?et d'autres par la même occasion?

Partez à la conquête des sommets les plus impressionnant avec Jiro Taniguchi qui s'inspire ou plutôt adapte de l'?uvre de Yumemakura Bakudu et la met de manière assez magnifique, magique en bande dessinée. En dehors de la couverture, le monde qui s'offre à vous comme tous les mangas est le noir et blanc.

Des dessins qui vous offrent des vues de la montagne assez somptueuse, des rendus tout en finesse, Maître Taniguchi a encore frappé et pour notre plus grand plaisir.

Associé aux dessins, l'histoire nous emmènes avec le photographe Fukamachi hanté par la mort récente de deux alpinistes sur les traces d'un vieil appareil photographique chez un brocanteur au Népal sur les traces d'une très vieille expédition de 1924, celle de George Mallory et Andrew Irvine, les premiers hommes « à avoir atteint le sommet » de l'Everest, l'expédition ayant d'ailleurs disparue à l'époque de manière mystérieuse, la montagne les ayant fait littéralement disparaître (8 juin 1924). Devant les demandes incessantes d'un journaliste du New York Times sur le pourquoi d'escalader l'Everest, Mallory déclara tout simplement « Because it is there », quatre mots qui sont depuis lors entré dans la légende de l'alpinisme.
On croise alors un personnage haut en couleur qui après quelques investigations n'est autre qu'Habu Joji, un grand grimpeur japonais au caractère un peu frustre et solitaire dont le photographe  essaye de retracer toutes les étapes de sa vie en interrogeant, au Japon, son entourage, les personnes qu'ils côtoyaient dans son club. Retraçant par là toute sa vie et ses exploits jusqu'à sa rencontre avec cet autre grimpeur d'exception Hasse Tsuneo (inspiré par Tsunéo Hasegawa) qui est son rival?

Une série en 5 tomes, essayez le premier pour vous faire une idée mais attention, il y a de grandes chances que vous soyez obligé de continuer?.