The constant gardener / by herwannperrin

 
Bon eh bien un petit morceau de choix pour Fernando Meirelles, après le sublime la cite de dieu, il nous revient avce un film sans concession sur l’exploitation de la misère de l’Afrique (cela se passe au Kenya), est-il plus simple quand on est dans le domaine de la fiction de laisser cours à son imagination, certes mais l’adaptation du bouquin de Jhonn le carré donne froid dans le bas du dos et si la réalité n’est pas toujours comme il la montre je suis persuadé qu’elle y ressemble à s’y méprendre dans ce beau monde que nous habitons, que cela soit les Nations-Unies, les gouvernements occidentaux et autres d’ailleurs, nul n’est exempt du cynisme dont font preuve bon nombre de nos dirigeants qui oublient de façon plus que manifeste que si patrie des droits de l’homme et de la liberté, la France a été, elle devrait revoir sa copie comme le démontre les dernières mesures de plus en plus sauvages que nous connaissons de nos jours ; je vous conseille d’ailleurs la lecture d’un article du monde daté du 27 décembre dernier sur la reprise par nos « chers » politiques du programme de l’extrême droite, on ne saurait qu’avoir des interrogations plus que citoyenne sur les dérives de la politique actuelle. En effet, l’article de Christiane Chombeau commence : « De nombreux responsables d'associations s'occupant d'immigrés, ainsi que des magistrats, s'inquiètent du durcissement de la politique du gouvernement en matière d'immigration, de justice et de police. Certains n'hésitent pas à parler de « lepénisation ». Nous avons repris point par point le programme du Front national dans ces domaines. Force est de constater que bon nombre des propositions qu'il contient sont aujourd'hui appliquées, ou en passe de l'être ». La suite de l’article est on ne peut plus claire, découvrez là sur le site du Monde
 
Mais on s’éloigne quelque peu de notre film, déoslé de ce détour mais vous verrez qu’il n’est finalement pas si éloigné lorsque vous verrez, car c’est certain cous allez voir ce film fiction/documentaire, avec un Ralph Fiennes dont la carrière brinquebalente s’innonde de lumière à la rencontre de Rachel Weisz ce que l’on comprendra plus qu’aisément tant elle est belle et radieuse et qu’elle donne envie de croire à l’impossible vers lequel nous devrions tous tendre mais que le quotidien submerge de toutes les velléitées et de toutes les excuses, parfois il serait bon de prendre, moi le premier un peu de recul sur ces aspects et revenir à un peu d’éthique sans consommer abruptement tout
 
Donc ce film est, on le voit, travaillé par les images, on se rappelle de la texture toute particulière des images qu’il avait pu nous donner dans la cité de dieu (city of god) où sa carrière dans la publicité ressortait de façon évidente, c’est moions le cas ici mais cela se retrouve par le cadrage et les plans utilisés que cela soit dans les contrastes, je pense à ces images de flamands rose s’envolant, ces endroits déserts à côté du lac ou plus dense avec par exemple le vélo le long de la voie ferré en plan surélevé et puis on bascule d’un continent à l’autre avec ces méandres … je n’ai jamais lu de livre de Johnn Le Carré mais je dois dire que je vais le mettre sur ma liste pour voir ce rythme qu’il donne à ces intrigues….et je pense aussi au livre de Russel Banks, American darling son dernier que je n’ai pas encore lu mais qui devrait bien être complémentaire…
 
C’est « l'œuvre d'un homme en colère s'attaquant à la très cynique exploitation postcoloniale du continent africain » nous indique Jean-Claude Loiseau a un moment où je ne epux pas m’empêcher de faire un amalgame avec les controverses suscitées à la suite de la récente Loi du 3 février 2005 reconnaissant « le rôle positif » de la colonisation dont on parle depuis début décembre…et dont l’article 4 précise : « Les programmes de recherche universitaire accordent à l'histoire de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, la place qu'elle mérite. Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, et accordent à l'histoire et aux sacrifices des combattants de l'armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit.
La coopération permettant la mise en relation des sources orales et écrites disponibles en France et à l'étranger est encouragée. »
 
 
A suivre et à découvrir…