Le Dalhia Noir de Brian de Palma / by herwannperrin

 
 
Voilà, de retour au ciné avec un petit film de Brian De Palma sur une affaire criminelle qui a défrayée la chronique dans le début de l'après guerre. Affaire qui reste jusqu'à ce jour irrésolue et adaptée du fameux polar de James Elroy.
 
En 1947, une jeune femme, actrice essayant de faire ses débuts ou les finissant, une de ses starlettes d'Hollywood Elisabeth Ann Short qui sera surnommée ensuite le Dahlia noir par les journalistes est retrouvée morte et dépecée dans un terrain vague, les photos à l'époque n'ont jamais été dévoilées. Qui a bien pu lui faire ce sourrire démoniaque... Est-ce Nash, un redoutable tueur qui rode dans les parrages à l'époque, allez savoir ?
 
C'est en tout cas dans cet univers que Mister Fire alias Dwight 'Bucky' Bleichert (Josh Hartnett) et Miste Ice alias Lee Blanchard (Aaron Eckhart), deux policiers et anciens boxeurs vont se retrouver à essayer d'élucider ce cas où l'horreur suinte de tous côtés...
C'est la grande époque de la collusion entre police, raquets, tromperie and co, tout se complexifie et on ne sait plus trop qui est de quel côté et qui est encore propre... Au milieu de cet imbroglio, trône la superbel Kate Lake (Scarlett Johansson) qui "veille" sur ces deux supers cops alors que rode la belle et envoutante Madeleine Linscott (Hilary Swank), le double du Dahlia, la morte ... reussira t-elle a garder dans ces griffes le jeune et beau Mister Fire... Torturé par cette affaire, Lee blanchard ne tardera pas à tomber dans la benzédrine (découverte récemment dans Last exit to Brooklyn d'Hubert Selby junior, il s'agit d'amphétamines); son jugement et son entêtement vont-ils le rendre aveugle et le laisser se perdre...
 
Un film rondement mené mais qui n'a rien d'exceptionnel; qui se laisse voir paisiblement, pas grand chose à lui reprocher en outre mais un sentiment de manque, qu'il ne restera pas trop longtemps dans les esprits, un bon polar de divertissement ... 
 
Le site du Dahlia Noir