Les contes de Terremer de Goro Miyazaki / by herwannperrin

Premier film du fils de Myazaki que l'on connaît bien pour tous ses films où rêve, poésie et rapport entre la nature et l'homme prennent toute leur dimension. Inspiré de l'Ultime rivage (tome 3) et de Tehanu (tome 4) de Terremer d'Ursula Le Guin, on reste un peu dans la même veine que les anciens Myazaki sans malheureusement arriver à la hauteur du Maître, c'est un peu normal il faut arriver à se trouver... c'est un premier film et il n'y a pas encore toute cette maturité mais on avance dans de bonnes directions.

Question d'équilibre du Monde à restaurer, séparations du monde entre les dragons d'un côté qui ont l'air et le vent, les hommes toujours plus avides ayant choisi la terre et la mer... Que se passe t-il quand la lumière faiblit et que de nombreux dysfonctionnement s'affichent un peu partout... la magie perd de son influence, les ténèbres sont par là qui rodent et que pourra faire l'Epervier qui rencontre Arren, prince tourmenté au regard trouble et à l'épée au fourreau fermé... Arren rencontre la sauvage Therru qui pourra peut être le guider vers la lumière dont il est en quête.

La vie et la mort sont indissociablement liée et la quête d'immortalité est la peur de vivre et de profiter de qui nous est donné dans l'instant. Carpe diem... C'est également intéressant cette histoire de "Vrai nom" dont il est question, notre moi profond en quelque sorte qui est notre essence, il faudra que j'essaye de creuser un peu cet aspect, j'ai déjà rencontré cela mais je ne e souviens plus où, probablement dans un de ces bouquins de mythes et légende qui traîne chez moi... à suivre en tout cas.

sensible et la corde, vibration et C'est amusant ces dessins animés ou il n'y a que des adultes, renouveau d'un genre qui a su s'adapter et toucher au plus profond de nous l'âmerésonance d'un monde qui est lui aussi en recherche d'équilibre et qui gagnerait sûrement à écouter rêver parfois un peu les poètes, il racontent souvent une vérité que l'on ne veut pas entre apercevoir ou une vérité vers laquelle on aimerait tous tendre...

Moins merveilleux que les précédents opus de son père, Hayao Miyazaki avec Nausicaä de la vallée du vent, Laputa - le Château dans le Ciel, Mon voisin Totoro, Kiki la petite sorcière, Porco Rosso, Princesse Mononoke, le Voyage de Chihiro et le Château ambulant qui sont tous des purs moments de bonheur tout en subtilité, en douceur et finesse et qu'il ne faut absolument pas manquer. Cependant, un petit premier film d'animation qui augure de bonnes surprises... enfin on l'espère en tout cas...

Le site des studios Ghiblie (uniquement en japonais)