Jim Jarmusch est de retour après Le jour du Samouraï et aussi une nuit sur terre ou quelque chose dans ce goût là, film que j’avais d’ailleurs beaucoup apprécié en son temps … avec entre autres Bill Murray, l’idyllique et sublime acteur qu’il reste immortalisé après l’étonnant « Une journée sans fin », l’atmosphérique « Lost in translation » avec Scarlett Johannssen of course et le débridé terrible de « La vie aquatique ».
Bon eh bien, vous me direz, les critiques ont été dithyrambiques, cela devait être bien me suis dis-je alors nous voilà parti en vadrouille à travers Paris par une grise journée juste dimensionné pour un ciné coolos…. Le résultat a été un peu décevant à vrai dire, une descente non pas aux enfers, n’exagérons rien mais quand même, quelques bonnes idées, ces rencontres ce recul à prendre par rapport à sa vie, se confronter à son passé, difficile question qui mérite d’être mise à nue, terrible bande originale que je ne tarderai pas à récupérer, croyez moi, un Bill Murray pareil à lui-même, le sourire absent et cette fibre et ces expressions qui font de lui une anti-icône qui me va bien mais par contre le scénario était un peu pauvre pour tout dire, des longueurs et une fin terriblement décevante, en fin de compte on reste sur sa fin car on a le sentiment que ce n’est pas abouti alors que la matière première était là, en suspension, de terribles petites scènes avec ses anciennes femmes, ceux qui l’ont vu comprendront que la scène du portable avec Lolita vaut son pesant de cacahouettes et plus…. Les rapports entre Winston et le « docteur » bidule et la jolie blonde sont semblent-ils sans équivoque alors que Ron et Don n’ont en commun qu’une vieille photo qui au réel a bien vieilli, les carottes surgelés ne sont pas du meilleur goût quand à l’Ethiopie et sa musique agréable
Donc voilà, un film en demi-teinte dont on sort quand même un peu déçu…
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