13 Tzameti / by herwannperrin

 
Il ne faut pas exagérer les critiques, certaines ne sont pas à suivre car dans le cas contraire je n’aurai pas découvert ce petit film de Géla Babluani qui m’a fois, fait bien froid dans le dos et qui a une vie intérieure assez dense alors suivez ce jeune homme (Sébastien alias Georges Babluani) sur le toit, qui va en prenant quelque chose qui ne lui appartient pas se retrouver mêlé à l’enfer tout simplement, c’est dis. Il est parfois des choses que les plus humble font alors qu’ils devraient s’abstenir. Dans une atmosphère des années 30, du cinéma muet presque, avec des fonds de gris sur gris, des cheveux noir comme le jais et le noir et blanc qui contraste tout cela, suivez les péripéties de cet être hors du temps, film néo-polar en quelque sorte où quelques scènes resteront gravés dans les mémoires et deviendront mythiques par leur intensité mais que je ne vous dévoilerai point, conscient de la tension qu’elles génèrent… et puis vous retrouvez aussi cet acteur, ce très grand acteur de mon humble point de vue qui n’est autre qu’Aurélien Recoing qui avait été plus qu’excellent dans le très bon fil de Laurent Cantet « L’emploi du temps ».
 
Vous ne regarderez plus de la même façon l’ampoule qui s’allume, elle aura acquis des propriétés rédhibitoires et vous ne regarderez plus de la même manière non plus un arbitre sur sa petite chaise dans un match de tennis…Est-ce que vous oserez encore faire un jeu de pistes …
 
Bon c’est vrai que ce petit film a quand même reçu le prix du jury du festival Sundance qui nous ravit une fois de plus et je commence à franchement bien apprécier ces petites productions non hollywoodienne….c’est une première pour un film français, c’est quand même la peine de le noter… et puis Lion du Futur à Venise en 2005.