Bug de William Friedkin / by herwannperrin


 
A la lecture des inrocks je crois, il s'agissait d'une oeuvre magistrale, à la fin du film je me suis demandé si personne n'avait fumé la moquette avant d'écrire la critique dithyrambique de Bug... n'exagérons rien, ce n'est pas nul mais c'est loin d'être un grand film...

Alors voilà, la scène d'approche, d'entrée dans le film avec un vol et un focus sur le motel désert où vit Agnès présageait quelque chose d'intéressant... la chambre aux couleurs passées, défraîchis, les odeurs sont rpesque palpable, le ventilateur est là qui ronronne, inquiétant, est-ce par là qu'ils vont venir on se le demande, ce téléphone qui sonne dans le vide froid et personne au bout du fil? qui est-ce, Jerry surement, l'ancien mari violent d'Agnés qui veint de sortir de prison et puis arrive pour une soirée Peter, un peu de coke et voilà qu'il commence à s'installer là, le malaise devient plus précis, plus profond lorsqu'il se fait piquer par des insectes invisbles, Agnès a peur de cette solitude dont elle vient à peine de sortir, elle rentre progressivement dans le jeu de cet homme troublé puis sombre avec lui dans ce délire paranoîaque et schizophrène hanté part le souvenir de Lloyd, son fils kidnappé quelques années auparavant.

Cela devient gore lorsqu'il essaye de trouver les sacs d'oeufs cachés en lui...

Bon je vous déconseille fortement, c'est franchement pas vraiment très bon à part cette façon de se laisser happer par la paranoïa...