Bernard Faucon à la Maison Européenne de la Photographie / by herwannperrin

 
Me voilà de retour avec Bernard Faucon qu je n’avais pas compris à la Galerie VU, la rétrospective se passe toujours à la MEP et là de petites différences sont survenues, il ne faut pas mourir idiot non plus, quoique… non à vrai dire ces entrelacements et scénettes entre mannequins d’enfants et enfant réel ne me touchent toujours pas même si j’avoue que cela peut être intéressant, il faudrait sans doute que je me plonge plus dans son œuvre mais à première vue, j’aime bien sentir les choses et là, j’ai du mal, par contre je me suis beaucoup plus senti à l’aise avec quelques autres séries, notamment la série sur les chambres (chambre d’amour, Chambres en hiver, Chambres d'or)" (1984-1988)) qui me parle plus et dont les textures et la sensibilité effleurent avec ces couleurs d’un autre monde et cet or si présent dans son œuvre ainsi que ses photographies intitulées Les Écritures (1991-1993) qui sont on ne peut plus réussies, le message est on peut mieux amené et bien vu ainsi que les photos de la série Les Idoles et les Sacrifices" (1989-1991) mais là, celles qui me parlent le plus, si on peut dire…, ce sont non pas celles de ces enfants mais de ces méandres et de cette terre rouge qui innonde de son sang la surface, à la fois artificielle et sensible ces créations intriguent et questionnent lorsque que l’on voit Arborescence ou le canal cela renvoie me semble t-il a un temps oublié un temps antique … même si cela ne semble pas avoir été l’optique première : « Les paysages rouges se sont imposés par la suite, parce qu'Idole et Sacrifice sont un couple inséparable, mais aussi comme une métaphore de l'impuissance de la photo, de son irrémédiable déficience face à l'intensité du vivant : le rouge des Sacrifices devenant la blessure, le désespoir de la photographie elle-même ».
 
 
Pour en savoir, plus et pour se faire une idée encore plus précise, le site de Bernard Faucon