Craigie Horsfield au jeu de paume / by herwannperrin

  
Bis repetita, non non ici c’est tout autre chose que vous pourrez entre apercevoir et appréciez au plus haut point c’est la photogravure en action, et l’étonnement à la sortie, un travail très différent exposé par ce grand maître, ces natures mortes tout anodine ont du relief eh oui entre art vivant et art photographique ou peinture on ne sait de quel point de vue se placer, cet étrange monde vous surgit tel un ovni à travers d’anodines représentations, un potiron, des bouteilles, des légumes en quelques mots, étonnant paysages végétal qu’il est donné de voir ici et ce n’est qu’une des trois parties de l’exposition qui continue avec des nuages et quels nuages vous vous en souviendrez et verrez le ciel différemment, chargé d’électricité et d’une luminosité rarement entre aperçu et puis ce sont ces plans de foules avec ces visages qui vous regarde, presque, qui sorte de l’écran et vienne à vous se recueillir où avec lesquels vous trouvez une proximité qui n’est pas coutumière de ce genre. Ces portraits différent reprennent dans la troisième partie qui pour la plupart est probablement la première partie d’ailleurs car j’ai du inversé l’ordre de passage…les portraits, le rhinocéros aussi… et la texture des tableaux/peintures vous surprendra pour certaines, ce contraste renforcé et cet effet bien « horsfieldien »… alors vous pourrez ensuite ressortir et flâner dans les Tuileries retrouvées…
 

Une phrase qu’il aime bien : « Il y a une phrase magnifique de Conrad
qui dit en substance que l'art doit être fait de tragédie, de deuil, de bonheur, de grande joie, mais jamais de désespoir. Je partage exactement ce sentiment ».

 
Pour en savoir plus, lisez le Petit Journal du jeu de Paume