Confidences trop intimes au théâtre de l'Atelier / by herwannperrin

Le casanova de ces dames était au rendez-vous, c'est un peu pour ça que nous sommes allés voir cette pièce au départ, A. aime bien Jacques Gamblin à n'en pas douter une seule seconde... mais bon l'Atelier a souvent une programmation fort heureuse et le lieu au coeur de Montmartre ne gâche rien sauf comme j'avais déjà pu en parler auparavant la salle surchauffé et sans aucune aération qui au final pèse sur l'ensemble du spectacle.

Alors pour ce qui est de la pièce, les gens autour de moi ont eu l'air de bien rentrer dedans, d'apprécier et même de rire à george déployée pour certains; cela n'a pas été mon cas, plutôt sur la réserve, quelques blagues un peu graveuleuses qui n'apporte pas énormément au final et puis sur l'ensemble un texte qui ne se prête pas si facilement au théâtre, j'avais vu le film il y a de cela quelques années avec Luchini qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable mais Luchini dans ce genre de rôle pleins de malentendus et de tiroirs est quand même bien senti. Le film réalisé par Patrice Leconte est celui-là même qui est metteur en scène de la pièce...

Notre Jacques Gamblain national n'a d'ailleurs pas été si éblouissant, c'est vrai que pour le jeu de la pièce le costume initial de William Faber, conseiller fiscal de son état n'était pas à même de déclencher les passions, c'est peut être d'ailleurs pour cela qu'Anna s'est trompée de porte et qu'elle s'est retrouvée dans son bureau à lui conter ses déboires sentimentaux le prenant tout bonnement pour son psychiatre... Il faudra attendre les cinq dernières minutes mesdames où revêtant son costume éclairant il a illmuminé la scène aux côtés de Mélanie Doutey

Voili voilà, une pièce en demie-teinte...