Le temps qui reste / by herwannperrin

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François Ozon après Swimming Pool (2003), 8 femmes et Sous le sable traite ici un sujet difficile et déjà abordé tout en se renouvellant dans le sens où il est sans concession et que Melvil Poupaud interprète diablement bien ce refus des conventions dans cette acceptation, ce choix dès le départ de destin, cette fatalité inéluctable se rapproche à pas dormant sans que la douleur ne soit trop proche et trop visible mais on la sent irradié de l’intérieur, déchirer un homme qui comprend peu à peu et qui s’en se repentir car il n’y a pas ce choix entend comprendre ; le travail qu’il fait sur lui entre le début du film et la fin est important même si discret, reprise de contact avec sa sœur, entenete avec Valeria Bruni-Tedeschi, complicité renouvelé avec Jeanne Moreau, essai de discussion avec Max…Il n’en reste pas moins que Melvil Popuaud à un personnage très dur, il a des mots pour sa grand-mère à la fois tendre mais également dévastateur où si proche d’une vérité que l’on ne dit pas et puis cette paleur, ce rétrécissement de l’homme au fil des semaines, ce besoin de soleil tant attendu se font toujours plus présent avec ces retours sur lui, enfants dans lesquels on voit des extraits du travail vidéo de Melvil Poupaud enfant (lire les inrockuptibles n°522 pour en savoir un peu plus).

En tout cas, un très grand film triste et touchant par un grand homme et des intérprètes à la dimension de leur choix. Ce choix, pour y revenir quelques instants est la pierre angulaire, il permet de comprendre la psychologie de melvil Poupaud et c’est bien rare…et cette recherche inespérée de la vie, quête ultime de perpétuation….

Le site du fim ici

La critique de Pierre Murat