Charlotte Perriand au Centre Pompidou / by herwannperrin

  
 
Vous qui ne saviez pas, tout comme moi d’ailleurs, cette charmante dame disparue en 1999 a été l’associée de Le Corbusier et de Pierre Jeanneret ce qui ne ressort peut être pas assez de l’expo. Enfin, très belle expo, avec des réalisation ce qui donne, pour les non spécialistes, la possibilité de mieux appréhender les tenants et les aboutissants de l’époque.
 
Un commentateur du centre Pompidou décrit l’artiste architecte comme une « théoricienne de l'art d'habiter et designer engagée, Charlotte Perriand a influencé le design en s'intéressant aux questions de son temps liées aux logements, aux équipements collectifs et aux nécessités fonctionnelles de l'habitat. Elle a su montrer que « l'important ce n'est pas l'objet, mais l'homme ».
 
C’est intéressant de se pencher sur ces réalisations qui viennent jusqu’à nous que cela soit dans une reproduction dénaturée de notre quotidien où comme on me le faisait remarquer encore en vigueur, aux Arcs par exemple. Aux Arcs, la station de ski vous avez encore des réalisation de l’artiste, passionnée de montagne, avec notamment « le fondu » de salle de bain composé d’un seul bloc, transportable (théoriquement) intégrant une salle de bain au complet où tout est issu de l’intérieur un peu à la moebius, tout sorts des murs si l’on peut dire. La cuisine, très années 70 ou avant je ne me rappelle plus elle a plus vieilli et si la notion « d’homme était importante », pour certaines réalisations, cela devient plus subjectif me semble t-il notamment à travers le travail du temps.
Ne pas oublié, et je dois encore creuser dans ce sens le refuge aluminium conçu par l’artiste qui est très moderne et me semble t-il a été réutilisé par gaz de France pour une expédition au pôle nord…à creuser…
 
En effet, effaré que la cité universitaire (Internationale de Paris) et certaines de ces maisons soit directement issus de ces travaux, effaré dans les deux sens, à la fois pour els aspects novateurs mais également, ayant eu l’occasion de vivre un temps heureusement court dans cet environnement, très chaleureux mais assez peu confortable somme toute ce qui est semble t-il évident lorsque l’on voit l’aspect assez « minimal » et rudimentaire de l’habitat imaginé et des fonctions offertes… surtout si l’on se place aujourd’hui. Par contre c’est vrai que le mobilier et sa conception est intéressante et le mariage de l’aluminium (ou fer ??) et du bois rendent très bien encore aujourd’hui et était très novateur pour l’époque, l’interchangeable et la réflexion autour de l’habitat mérite d’être approfondie après cette exposition. Vous arriverez avant la maison du thé dans l’espace brésil qui me semble être de part ses visuels notamment la bibliothèque monumentale ouverte et de bois vêtu ainsi que l’agencement et le banc / table reposoir…
 
Donc avant que j’approfondisse un peu ce sujet, retrouvez Charlotte Perriand d’autant plus que si vous allez vers 16 au Centre Pompidou, à la sortie vous aurez, s’il fait beau donc avec un peu de chance, une magnifique vue sur le Paris
 
 
Quelques œuvres ici