Pirates des caraïbes, le secret du coffre maudit / by herwannperrin

 
 
Ce qu'il y a de bien l'été c'est que l'on peut en toute bonne conscience regarder de bons petits films où aucune demande de réflexion n'est demandée, eh oui c'est ça qui permet de se rafraîchir les idées lorsqu'il fait un peu chaud. Alors dans le genre, Pirates des caraïbes est pas mal, quoiqu'on puisse lui reprrocher quelques longueurs par ci par là mais ce qu'il y a de plus intéressant c'est Jonny Depp (alias Jack Sparrow évidemment). Pourquoi eh bien parce qu'il s'amuse tout simplement; véridique,  cela se voit de manière éhontée et c'est en cela que c'est exceptionnel, c'est rare, je me demande d'ailleurs si j'ai déjà vu ça... enfin voilà, la belle et sensuelle Keira Knightley (alias elisabeth swan)  batailleuse de premier ordre, amante de rêve malheureusement amoureuse de Will Turner (orlando Bloom) qui bataille ferme pour sauver sa belle en essayant de trouver la clé du coffre de Davy Jones, célèbre pirate de son temps qui est immortel jusqu'à ....et qui a à ses côtés le terrible Kraken, hérité des plus sombres légendes de pirates, il est la hantise de tout bon marin depuis des temps immémoriaux. On se rappelle dans notre enfance 20.000 milles lieux sous les mers et le moment où le nautilus est attaqué par ce montre de légende et c'est avec plaisir que je vais revoir d'ici peu le 20 000 LIEUES SOUS LES MERS de Richar Fleischer avec Kirk Douglas...
 
Extrait de 20.000 lieux sous les mers de Jules Verne "Le voici. En 1861, dans le nord-est de Ténériffe, à peu près par la latitude où nous sommes en ce moment, l'équipage de l'aviso l'Alecton aperçut un monstrueux calmar qui nageait dans ses eaux. Le commandant Bouguer s'approcha de l'animal, et il l'attaqua à coups de harpon et à coups de fusil, sans grand succès, car balles et harpons traversaient ces chairs molles comme une gelée sans consistance. Après plusieurs tentatives infructueuses, l'équipage parvint à passer un noeud coulant autour du corps du mollusque. Ce noeud glissa jusqu'aux nageoires caudales et s'y arrêta. On essaya alors de haler le monstre à bord, mais son poids était si considérable qu'il se sépara de sa queue sous la traction de la corde, et, privé de cet ornement, il disparut sous les eaux".
 
(...)
 
 "Eh bien ! n'en déplaise à monsieur, répondit tranquillement Conseil, si ce n'est pas le calmar de Bouguer, voici, du moins, un de ses frères. »
Je regardai Conseil. Ned Land se précipita vers la vitre.
« L'épouvantable bête », s'écria-t-il.
Je regardai à mon tour, et je ne pus réprimer un mouvement de répulsion. Devant mes yeux s'agitait un monstre horrible, digne de figurer dans les légendes tératologiques.
C'était un calmar de dimensions colossales, ayant huit mètres de longueur. Il marchait à reculons avec une extrême vélocité dans la direction du Nautilus. Il regardait de ses énormes yeux fixes à teintes glauques. Ses huit bras, ou plutôt ses huit pieds, implantés sur sa tête, qui ont valu à ces animaux le nom de céphalopodes, avaient un développement double de son corps et se tordaient comme la chevelure des furies. On voyait distinctement les deux cent cinquante ventouses disposées sur la face interne des tentacules sous forme de capsules semisphériques. Parfois ces ventouses s'appliquaient sur la vitre du salon en y faisant le vide. La bouche de ce monstre — un bec de corne fait comme le bec d'un perroquet — s'ouvrait et se refermait verticalement. Sa langue, substance cornée, armée elle-même de plusieurs rangées de dents aiguës, sortait en frémissant de cette véritable cisaille. Quelle fantaisie de la nature ! Un bec d'oiseau à un mollusque ! Son corps, fusiforme et renflé dans sa partie moyenne, formait une masse charnue qui devait peser vingt à vingt-cinq mille kilogrammes. Sa couleur inconstante, changeant avec une extrême rapidité suivant l'irritation de l'animal, passait successivement du gris livide au brun rougeâtre.
De quoi s'irritait ce mollusque ? Sans doute de la présence de ce Nautilus, plus formidable que lui, et sur lequel ses bras suceurs ou ses mandibules n'avaient aucune prise. Et cependant, quels monstres que ces poulpes, quelle vitalité le créateur leur a départie, quelle vigueur dans leurs mouvements, puisqu'ils possèdent trois coeurs !"
 
(...)
 
"L'infortuné était perdu. Qui pouvait l'arracher à cette puissante étreinte ? Cependant le capitaine Nemo s'était précipité sur le poulpe, et, d'un coup de hache, il lui avait encore abattu un bras. Son second luttait avec rage contre d'autres monstres qui rampaient sur les flancs du Nautilus. L'équipage se battait à coups de hache. Le Canadien, Conseil et moi, nous enfoncions nos armes dans ces masses charnues. Une violente odeur de musc pénétrait l'atmosphère. C'était horrible.
Un instant, je crus que le malheureux, enlacé par le poulpe, serait arraché à sa puissante succion. Sept bras sur huit avaient été coupés. Un seul, brandissant la victime comme une plume, se tordait dans l'air. Mais au moment où le capitaine Nemo et son second se précipitaient sur lui, l'animal lança une colonne d'un liquide noirâtre, sécrété par une bourse située dans son abdomen. Nous en fûmes aveuglés. Quand ce nuage se fut dissipé, le calmar avait disparu, et avec lui mon infortuné compatriote !
Quelle rage nous poussa alors contre ces monstres ! On ne se possédait plus. Dix ou douze poulpes avaient envahi la plate-forme et les flancs du Nautilus. Nous roulions pêle-mêle au milieu de ces tronçons de serpents qui tressautaient sur la plate-forme dans des flots de sang et d'encre noire. Il semblait que ces visqueux tentacules renaissaient comme les têtes de l'hydre. Le harpon de Ned Land, à chaque coup, se plongeait dans les yeux glauques des calmars et les crevait. Mais mon audacieux compagnon fut soudain renversé par les tentacules d'un monstre qu'il n'avait pu éviter.
Ah ! comment mon coeur ne s'est-il pas brisé d'émotion et d'horreur ! Le formidable bec du calmar s'était ouvert sur Ned Land. Ce malheureux allait être coupé en deux. Je me précipitai à son secours. Mais le capitaine Nemo m'avait devancé. Sa hache disparut entre les deux énormes mandibules, et miraculeusement sauvé, le Canadien, se relevant, plongea son harpon tout entier jusqu'au triple coeur du poulpe".
 
 
 
Un Kraken de 8 m de long ayant été récemment pris en photographie dans le Pacifique Nord ...
 
Est-ce que la dette dûe à Davy Jones par jack Sparrow pourra être réglée ? Que trouvera sur le Hollandais volant (flying Dutchmen) Will ? et que fais le Commodore, pour qui roule t-il, stupéfiante scène de croisement de l'épée en apesanteur roulant vers le sable ... des effets spéciaux quand même assez époustoufflant tant pour les maquillages que pour les scènes avec le kraken, les plongées sous marines du hollandais volant et ainsi de suite...
 
A voir en dilletante...