Leo Fabrizio / by herwannperrin

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Que se passe t-il à la Galerie Mennour en ce moment, en bon zurbanien, de lectures en lectures je me suis avancé tranquillement là-bas pour découvrir au joie et stupéfaction les attributs tout à fait décalé que sont les « Bunkers » suisse de Léo Fabrizio, jeune artiste suisse qui fait des photos magnifique, le thème peut paraître inopiné, eh bien croyez moi, ces bunkers là vous réserve quelques surprises, le temps ayant également été de la partie, ils deviennent pour certains méconnaissables ; se confondant tout simplement avec le granit où l’environnement ; reprise de droit au fil des années de la nature pour certain, essai d’imitation amusant de la nature pour d’autres, quelques couleurs restent quand même pour encore d’autres à narguer …en tout cas, vous serez agréablement surpris par ces tons mélangés, cette incrustation de la nature et vous remarquerez sans doute cet cadenas inopportun en plein milieu d’une montagne où ces fines craquelures dissimulant l’entrée de ce que jadis était le refuge ultime….

« gutsh », 2002 étant une de mes préférés alliant mystère et poésie, cet éolienne sortie du néant du ciel et des nuages semble suspendue dans les airs…

 

Le site de l'auteur Leo Fabrizio

http://www.galeriemennour.com/ , 6 rue Mazarine – 75006 Paris

Tant que vous êtes dans les parages continuez de quelques mètres et entrez subrepticement avec Guido Mocafico dans l’entre des natures mortes, vous avez sans doute tous vu quelque part, au moins une fois, dans vos souvenirs d’enfance ces peintures dans quelques musées aux alentours… eh bien la série de quelques photos s’intitulant nature morte est de celle là mais à la lumière de la photographie, étonnant mélange mêlant à la fois l’œil acerbe et précis du photographe et un travail de composition et de choix en terme d’esthétique et d’arrangement que l’on ne sait plus s’il s’agit d’une photo ou d’une peinture…. Intéressant en tout cas pour les mises en scènes et les contrastes forts, je pense au citron et aux huîtres…

A voir, en plus il y a quelques Peter Beard au sous sol qui valent le coup d’œil