Wassup Rockers de Larry Clark / by herwannperrin

Voilà un bon petit film à la Paraglider... déjà impresionné par Ken Park, on se souvient quelques scènes mémorables, interdit aux Etats-Unis, Larry Clark revient ici dans une veine un peu similaire ou plutôt une sorte de continuité, un fil qui s'établit, cela part "mou" comme dirait P. enfin, c'est plutôt que tous les éléments se mettent en place doucement, les frères, les amis, les copains de South Central, du Ghetto, les amourettes, la musique et le Skate et les fringues. Ils ont opté pour le pas de violence, pas de drogue mais de la bonne humeur et de la joie de vivre... Réalité oblige, cela commence avec le "déssoudage" d'un gamin par un gang au pick up en pleine journée, comme cela, tranquillement, bienheureuse notre petite ville de Paris encore bien vivable...car j'ai comme une impression de réalisme que l'on ne saurait occulter dans le film de Larry Clark, c'est un mixte entre documentaire et fiction pour la seconde partie à Beverly Hills... mais le quotidien de ces jeunes latinos semblent être bien ça. En fait, à part leur virée dans l'autre ville, la riche ils ne font rien de mal, ils vivent tout simplement, essayent de faire un peu de skate dans des fringues "punk rock". Lorsqu'ils décident d'aller faire un spot côté beverly Hills, ils ne savent pas dans quel engance ils mettent les pieds; entre les chaudes jeunettes de Beverly et leurs copains qui ne sembelnt pas content de voir ces jeunes arriver, les pseudo-artistes et leur regard libidineu, la caricature de l'homme au fusil et de la vieille tirée, liftée et retirée comment faire, le ghetto est plus sûr, au moins ils en connaissent les codes, les règles, ils n'ont pour la plupart pas plus de 15 ans quand même alors le retour, la traversée de la ville semble être la fin d'un monde dans lequel peut être ne reviendront-ils pas...
 
Peinture à l'acrylique d'une Amérique dont le modèle proposé de melting-pot, à la suite d'Inside man et différemment, on le voit n'accepte pas de la même manière les personnes en fonction d'où elles viennent, eux, sont rejetés par les gang tendance rap pour faire caricatural, les riches les trouvent "sweet" et trendy mais eux veulent simplement que l'on les laissent vivre à leur note. Difficle de trouver son équilibre dans des mondes qui ne les voient plus tout simplement.
 
Avec Jonathan Velasquez, Eddie Velasquez, Milton Velasquez, Francisco Pedrasa, Yunior Usualdo Panameno, Luis Rojas-Salgado, Carlos Velasquo...
 
Petit parallèle qui n'a semble t-il rien à voir mais si... écoutez l'album de Renaud intitulé "le retour de gérard lambert" et dites moi les changements opérés... il n'y en a pas eu tellement, sauf que le mal être d'alors c'était en 1981.... L'heure du réveil a dû être oubliée...