Rusalka d'Antonin Dvorak / by herwannperrin

rusalka

Conte lyrique en trois actes (1901) d’Antonin Dvorák, dont « le livret, écrit par Jaroslav Kvapil, a été inspiré en partie par le conte de de La Motte Fouqué, Undine, et par celui d’Andersen, La Petite Sirène ».

Le lyrisme, le romantique est là à surprendre toujours rempli d’une douceur et d’une mélancolie particulière et la tragédie elle aussi pointe son nez dans ce conte magique. Eternelle dilemme de l’amour entre les créatures féeriques et les hommes, elles doivent perdre quelque chose pour pouvoir accéder mais les hommes sont bien changeant, turpitudes turpitudes…

La mise en scène dépouillée et sobre rend bien l’atmosphère du premier acte où ce met en place le cadre, la symétrie parfaite qui existe ensuite permet de jouer avec des effets de miroir sans tain de manière subtile le sombre dédale où Rusalka ère fais ressentir cette perdition et cette mélancolie profonde et son refus du pacte avec Jezibaba qui lui permettrait en tuant son âme sœur de revenir « à la vie », à son ancienne vie. La mélancolie, la tristesse mais aussi la beauté des retrouvailles est l’espoir qui habite tout un chacun dans ce monde et qui, au-delà des difficultés fais triompher l’amour…

Très bel opus qui me permet de reprendre prise avec le romantisme et le lyrisme de cette période…

Des vidéos du spectacle ici, vous verrez le sublime en ressortir sans aucune difficulté.

Entre autres, l’extrait n°2 où, seule, Rusalka chante le secret de son désir à la Lune.

L’étymologie de Rusalka et le résumé de Rusalka ici