Bernard Plossu, Pentti Sammallahti et Camille Solyagua propose "Léger comme une plume" à la galerie Camera Obscura / by herwannperrin

 
 
Rencontre de trois photographes sur un thème et sur la poésie du regard et des mots, envolées lyriques, découvertes sont au rendez-vous. Ma préférence ici va sans conteste à Pentti Sammallahti qui part ses photos d'une lumière extravagante vous font chavirer ailleurs, dans son monde ou les contrastes saisissent au vol et apaisent en même temps. Il y a du froid dans ces images et de la poésie et ces déjà beaucoup. Ces clairs obscurs, ces myriades d'oiseaux attablés ou reposés dans un lac à la tombée de la nuit, c'est la magie d'un moment, d'un instant sacré, une éternité paisible qu'il nous est donné de voir. ce chemin courant à bride abbattue, cet oiseau troteballant en toute innocence ...le chat, le chien et l'oiseau, ils semblent tirés d'une fable de la fontaine, il ne manque que le fromage en quelque sorte... Une des photos représente si je ne me trompe pas deux canards sur une dérive de glace, endormis, errance et ombres de la glaces sur l'eau, simplement la magie qui opère en des lieux de confins...
 
Une rare interview de lui semble t-il... et le site de "Andante" où il indique : "L’objectivité de la photo est une chose merveilleuse, même si elle ne doit être qu’apparente. L’on a la possibilité d’être devant une réalité – qui si souvent ne correspond pas à nos attentes et nos désirs – l’on a l’opportunité de saisir une réalité imprévue".
 
Quelques photos de lui sur ce site et une autre photographie mais non présente à l'exposition mais si belle et touchante...
 
 

Bon sinon il y a aussi Plossu et ses hirondelles, images crochées, capturés au gré des fenêtes et des ombres à Nijar en Andalousie, moment de la becquée également... mais elles me sont moins proches.
 
 
 
Par contre les photos présentées par Camille Solyagua sont elles aussi magiques, presque évanescentes, regard sur les grues du Japon dans l’île de Hokkaïdo, une espèce en voie de disparition qui à la grâce des êtres majestueux, entre rituels enneigés et beauté limpide, elles avancent et resplendissent à travers l'oeil du photographe et s'épanouissent dans ces miniatures "quasi calligraphiques"... 
 
    
 
 
Pour approfondir, le site de Camille Solyagua avec pas mal de ces travaux...
 
Assurément, délestez vous et parcourez l'espace d'un moment ces envols avec eux, c'est très agréable et c'est jusqu'au 1er juillet
 
Galerie Camera Obscura via Googlemaps
268, Boulevard Raspail - 75014 Paris
Ouverture de 14h à 19h du mardi au samedi