Public enemies de Michael Mann (2009) ? 4/10

Bon décidément, je n'ai pas de chance ces temps-ci, j'avais bien lu quelques mauvaises critiques mais bon mettre face a face Christian Bale et Johnny Depp, cela pouvait valoir le coup et déboucher sur un de ces films mythiques surtout que le film est basé sur l'histoire vraie de JohnDillinger, braqueur de banque hors pair dans les années 30 déchaînant les foudres de John Edgar Hoover.

Eh bien non, a vrai dire Johnny Depp reste le Johnny, celui qui a la classe et la nonchalance avec cet absolue légèreté et simplicité, un grand monsieur comme toujours. Face à lui, l'homme deAmerican Psycho, Equilibrium, The machinist, Le Prestige, 3h10 pour Yuma, The Dark Knight, Terminator Renaissance. Un personnage à part entière avec toutes ces zones d'ombres. ici, le redresseur de tort alias Melvin Purvis, l'homme d'Hoover qui va traquer l'ennemi public numéro 1. Bale n'est pas mal dans on rôle de flic dur et presque sans concession mais le film n'arrive quand même pas à convaincre et on sort déçu d'une intrigue un peu troplight et finalement assez décousue.. La musique de certaines scènes est bien amenée mais a posteriori on se demande si cela n'était peut être pas un peu trop ficelé et que cela cachait un certain manque?

Voilà, franchement pas vraiment l'éclate en tout cas pas assez pour s'y arrêter, j'aurai du aller voir le dernier Woody Allen... Préférez Là-haut (Up) ou un vieux film, le festival au Clair de la Lune qui a commencé hier jusqu'au 23 août prochain...

L'attaque du métro 123 (2009) ? 1/10

Bon évidemment je m'en doutais un peu et la faute m'en revient entièrement mais quand même, c'est quand même affolant de voir qu'encore de nos jours des films de ce type peuvent sortir au cinéma et que quelques crédules y vont d'ailleurs? en tout cas je ne vous conseille franchement pas d'aller voir ce bon navet de l'été

Voilà pas grand-chose d'autres à dire, rien à dire sous le soleil?

le synopsis pour ceux qui seraient quand même trop fan de Denzel Washington et John Travolta : "Walter Garber est aiguilleur du métro à New York. Comme chaque jour, il veille au bon déroulement du trafic, lorsque la rame Pelham 123 s'immobilise sans explication. C'est le début du cauchemar. Ryder, un criminel aussi intelligent qu'audacieux, a pris en otage la rame et ses passagers".

Le voleur de bicyclette de Vittorio De Sica

Un petit chef d'oeuvre a voir et revoir que le voleur de bicyclette de Vittorio De Sica. Un film sorti en 1948  qui met en scène une banlieue de Rome, populaire, pauvre, les gens sont à la recherche d'un travail et Antonio Ricci, chômeur ayant une femme et un enfant trouve un travail de colleur d'affiche, rêve inespéré mais il lui faut une bicyclette qui est au clou pour l'instant.

Sa femme, prend les choses en main et voilà qu'il retrouve celle-ci et peut commencer son travail après une rapide explication d'un de ses collègues et tout va pour le mieuxpendant quelques minutes car lorgnant une bande de voleurs surgissent et un de ceux-ci lui vole son vélo, son outil de travail ultime, c'est la veille duweek end, tout est encore possible, il faut qu'il retrouve sa bicyclette pour pouvoir retravailler.

Commence alors une course contre la montre et contre la ville, les voleurs pour retrouver le vélo. Aidé au départ par Baiocco il s'en va au marché aux puces puis continue avec Bruno, son fils Bruno qui est d'ailleurs remarquable dans cette quête désespérée où il rencontre a plusieurs reprises le voleur mais n'arrive pas à l'attraper jusqu'à la diseuse de bonne aventure, recours ultime des vaincus et la confrontation avecl'Homme, le jeune homme, voleur qui est responsable de cette course.

Une tragédie sans nom, un réalisme on ne peut plus fort et on ne peut que saleur ce superbe film qui après 60 ans reste encore poignant et remarquable. Une peinture d'un quotidien qu'il est parfois difficile d'assumer notamment en temps de crise et où tout s'enchaîne s'en pouvoir s'arrêter,l'Homme pour se nourrir, s'occuper de sa famille peut en arriver à se renier moralement...

La-haut (Up) de De Pete Docter & Bob Peterson

Un rendez-vous estival à partager en famille, les enfants seront ébahis et vous aussi du coup, un peu moins peut être mais vous aurez ce petite sourire qui vous va si bien ce qui n'est finalement pas rien... Un film d'animation signé Disney etPixar en 3D assez réussi où l'on retrouve des personnages assez attachant entre le vieil homme bougon mais qui a un bon fond, on s'en doute, un aventurier mythique qui s'est progressivement transformé en un vieil hommeacariâtre obnubilé par son seul objectif sans pour autant revenir sur terre et voir que les temps ont changé.

Un  envol de maison et une ballade au bout du monde avec Carl pour poursuivre un rêve oublié perdu, c'est un peu tout ça qui se met en place sur fond de fin de vie, de souvenirs inassouvis et de promesses à Ellie la femme de sa vie, de transmission de valeurs et d'aventure car c'est avec elle que l'on peut accomplir des miracles tout en profitant de la vie.

Une partie de plaisir pour les petits en tout cas qui s'envoleront dans les airs à côté de leur copain favoris Russel, le scout aventurier tout terrain a qui il ne manque plus qu'une distinction pour passer au stade supérieur... Qui n'a jamais rêver de pouvoir s'envoler dans les cieux suspendus par des ballons, cela aurait sûrement plu à Italo Calvino et son baron perché qui d'ailleurs est superbe...

Allez jeter un coup d'oeil sur la critique de BMR-MAM qui ont eux aussi bien apprécié ce superbe film d'animation sympathique et drolatique...

Baby de Bosque Brown (2009) - 8/10

Voilà un album que vous allez tout simplement adorer, cette voix qui va vous surprendre non pas quelle soit limpide et claire comme certaines mais justement par ce qu'elle dégage une chaleur toute particulière, quelque chose qui plaît, qui vous accroche et que vous avez envie de suivre un peu plus loin et ce un petit peu plus loin vous emmènes rapidement à la fin de l'album, malheureusement. Enfin, cela permet de le réécouter et de le réécouter...

Mais alors c'est bien joli tout cela mais de quoi s'agit-il ? du rock ? non assurément pas, je dirai plutôt entre country et folk mais pas dans le sens parfois caricatural de certains groupes de country, un groupe texan avec à sa tête Mara Lee Miller qui vous entraîne sur des roads, des trips des histoires sans fin que vous imaginez bien dans ces contrées perdues, incertaines; des vies étranges qui vous échappent, des romans dont l'ambiance pourrait se rapprocher de la trilogie de Cormac Mc Carthy 'Des villes dans la plaine', 'le grand passage' et de 'si jolis chevaux' qui sont tous les trois de petits bijoux a l'instar des 13 pistes de Bosque Brown, nom qui vient apparemment de la rivière de son enfance : "named after a river that runs through Stephenville, Texas, her childhood home".

Alors pour en savoir plus eh bien faites vous une idée en l'écoutant sur Spotify ou quelques échantillons sur l'espace My space de Bosque Brown et puis il y a également leur site internet.

En tout cas, il y a de fortes chances pour que vous soyez conquis dès la première écoute...