BLOG CULTUREL
Capricorne, Rêve en cage d'Andreas [7/10]
Ce cher Andreas revient avec un tome 13 de Capricorne on ne peut plus intéressant : Rêve en cage.
retrouvons notre héros favori en compagnie de ses rêves et de ses cauchemards les plus profondément enfouis pour en apprendre plus sur les cartes du destin, sur lui-même et son nom, sur Mordor Gott bien évidemment mais également sur Dahmaloch et l'homme aux mains tatoués, sur cette relation qui les unit, les désunit tous trois. Sur Astor ce bon vieux bibliothécaire de génie mais qui se cache derrière le petite chaperon rouge... l'histoire des gants, l'histoire des Capricorne dont il est le dernier représentant. Un lien avec ma série préférée par delà les temps immémoriaux Rork du même Andreas où l'on retrouve le couple chargé de garder le cimetière des cathédrales, l'ennemi juré de Rork et l'homme modifié, les 4 cavaliers de l'apocalypse en somme ou presque et puis cette quête d'absolu vers laquelle tend toute la vie de capricorne...
Et voilà, on est parti dans les limbes des découvertes mais attention, un lecteur averti en vaut deux, et c'est pas la peine d'essayer de prendre le train en marche s'en avoir lu les épisodes précédents vous serez dans les choux et forcément déçu...
Le retour à la terre (tome 5) de Larcenet [4/10]
Un peu déçu par ce cinquième tome de Manu Larcenet à vrai dire.
J'avais bien apprécié le Tome 4 mais là, il me semble que c'est un peu mou, que l'on s'enlise un peu et la mise en abîme commence à se fatiguer... et avec elle Jean-Yves Ferri, c'est vrai que l'univers d'une cave peut paraître étriqué et que l'on a peut être tendance à tourner en rond allez savoir, en tout cas, je ne suis pas convaincu, vous l'aurez compris. Il manque l'humour et la petite sensibilité d'antan,
Pour moi, c'est un peu un coup dans l'eau pour cet album...
Objectivités, la photographie à Düsseldorf au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris [7/10]
Bon voilà une exposition assez complète sur la scène photographique allemande qui permet d'avoir une vision d'ensemble assez intéressante même si je n'ai finalement été attiré que par quelques uns des artistes...
Bon, il est clairement incontournable de s'arrêter devant les sublimes et si belle toile, oeuvres, peintures contemporaines, photographies d'Andreas Gursky et notamment celle de la Cathédrale de Chartes que l'on voir représenté ci-dessus. A la limite, l'exposition vaut juste le coût pour les 5 photos de Gursky qui sont toutes superbes. Vous en conviendrez aisément. Et c'est là, qu'il est important de se déplacer, de voir en grandeur nature ces oeuvres car le rendu, la sensation n'est le même.... Donc un grand bravo
Après il y a les quelques photographies d'Elger Esser et ces paysage d'un cazlme absolu, apaisement souverain des yeux, du coeur et de l'esprit, la campagne, l'eau, les couleurs, c'est tout simplement beau. Une certaine mélancolie s'en dégage et vous serez agréablement surpris
Ensuite, je me suis arrêté avec délice devant les très belles photographies "glacé" d'Axel Hütte, comme il est indiqué si je me souviens bien les photographies sont un peu "Humides et miroitantes". L'effet Duratrans doit y être pour quelque chose... En tout cas, il est impossible de ne pas se laisser happer par ces images aux couleurs chateoyantes, cette couleur galcé par moment qui vous stoppe nette dans votre progression et le détail de ces moments de nuits volés. En tout cas sur cette série... le mieux étant encore une fois de se déplacer pour voir de visu le rendu donné...
La série exposé par Petra Wunderlich en noir et blanc, sur les églises et leur environnement proche est plus de l'ordre du documentaire, à la manière de Walker Evans peut être ... un style complètement dénudé et sans personnage, seulement les images qui parlent, les situations et l'interprétation que l'on peut en avoir...
J'aime bien aussi la série des arrêts de bus d'Ursula Schulz-Dornburg faites à Erevan qui sont tout simplement sublime et pleine d'humour également... même si ce n'était pas le but du départ
Puis viennent les photographies de Thomas Struth sur ce que j'appellerai un portait d'une ville abandonné, en l'occurrence New York, quelques photographies saisissantes sans plus personne dans les rues que le photographe et sa vision... Par contre je ne suis pas fan de ces envolées dans la jungle....
Un autre Thomas, Ruff celui-ci et quelques portraits d'hommes et de femmes assez kitsch mais bien vus... et assez différent de ce qu'il fait plus généralement...
Et puis pour terminer même si je ne suis pas un grand fan, il y a les différentes séries de Bernd and Hilla Becher et leur travail sériel en noir et blanc sur les usines, leurs tubulures, les tours de réfrigérations, ...
Voilà, il y a bien entendu d'autres artistes mais voici un petit panel pour vous donner une idée des belles découvertes à voir...
11 Avenue du Président Wilson, 75116 Paris
Le jazz fait son cirque au théâtre l'Européen [3/10]
Houla la, je ne vous conseille pas trop ce spectacle à l'Européen...
Bon pour être honnête, la salle riait pas mal mais pas trop de notre côté ... on peut quand même se demander de quoi il riait... C'est vrai qu'il y a quelques petites trouvailles amusantes mais bon je vous rassure rien d'exceptionnel non plus.
En fait, c'est l'ensemble du spectacle qui est décousu, sans réelle trame de fond ou ligne directrice. Ce n'est pas grave, loin de là mais bon si au bout d'une demi-heure vous avez envie de partir et que vous subissez pendant le reste du temps ce n'est pas très cool non plus. Au fait, IL N'Y A PAS DE CIRQUE dans le spectacle, c'est plutôt musical musical avec quelques pitreries qui ne sont finalement qu'une piètre introduction à de vrais numéros... cela manque, j'aurai imaginé un spectacle de cirque rythmé par un petit jazz ce qui n'est malheureusement pas le cas. d'autant plus, que côté jazz, on est loin d'être comblé avec les musiciens. Et puis, encore une fois, il y a des apartés, des revirement sans queue ni tête, rien de bien fameux in fine.
Bon je vais m'arrêtez là, je vous déconseille vivement en tout cas... et je ne suis pas trop d'accord avec ceci : "Voici l'histoire de l'improbable rencontre de deux mondes qui en apparence n'étaient pas destinés à se rencontrer. Mais les apparences sont souvent trompeuses, et aujourd'hui l'évidence de cette belle rencontre saute aux yeux ! Imaginez le clown « jouant » sur des accords de jazz ?Et imaginez du jazz en piste? " c'est ce que l'on attendait mais qui n'était pas au rendez-vous...
Foyer de Jacques Fettah
Eh bien voilà un artiste qui a un certain talent.
Cela date un peu maintenant mais nous avions pu voir l'exposition qu'il a pu donner à la Galerie Invisible à Marseille. Une petite galerie dans le quartier du panier qui est bien sympathique...
Cette dernière série Foyer est très réussie, on se plonge dans son univers de feu et de cendres pour essayer d'entr'apercevoir le regard du peintre, de l'artiste et puis la rencontre de notre regard, de notre vision personnelle sur ces toiles. Un bel univers créé de toutes pièces qui vous touche.
Parfois on entrevoit le feu qui grésille mais sinon on se laisse transporter vers le coeur de l'oeuvre pour seulement s'en imprégner.
"En définitive, les ?uvres ne sont pas séparées : elles sont comme les images d'une pellicule de film qui n'ont de sens et de mouvement que par leur défilement. J'essaie de me mettre au service de ce mouvement."
