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Musique Herwann Perrin Musique Herwann Perrin

Third de Portishead [8,5/10]


Hola la, voilà un album que je pratique depuis déjà un petit moment et plus on l'écoute, plus on en découvre la beauté et les subtilités. très différents des précédents albums de Portishead évidemment, un renouveau assez bien vu vais-je dire, des sonorités très différentes d'une chanson à l'autre, un rythme 

Cela commence avec Silence, et le brésil electro qui chauffe, l'ambiance se forme, les sons se mettent en mouvements, la musique sort de l'antre, on est déjà ailleurs lorsque la voix se fait entendre... ON continue tranquillement avec hunter  et ces petites pointes lancinantes. Nylon smile et cette voix envoûtante de la belle Beth Gibbons. The RIP, ma préférée de l'album sans conteste, un réel petit bijou qui monte  graduellement vers ces sommets que parfois l'on atteint et après lesquels on ne veut reste comme en suspension, an apesanteur avec elle, ces paroles et ce frisson qui vous irriguent les sens, moment de plénitude absolu... avis aux amateurs 

Après Plastic, c'est l'appel aux vibrations terrestres qui retentissent en nous, l'appel tribal qui résonne et se répand doucement autour de nous. Ensuite, arrêtez-vous sur Machine Gun puis sur la douceur de Small
et puis et puis à vous de partir en quête et à la pêche aux sons avec ce très bel album...

Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Portishead, il y a évidemment, dans un autre style tout aussi beau les premiers albums Dummy (1994), Portishead (1997) et Roseland NYC Live 1 (1998) et le très bel album solo de Beth Gibbons Out of season en 2002 que j'avais vu aux Arènes de Cimiez à Nice, un grand moment...


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Dead Man de Jim Jarmusch [9/10]


Autant je n'avais que peu apprécié Stranger than paradise et coffee and cigarettes autant Dead Man  est un petit bijou.

C'est sûrement cette ambiance de fin de monde, ou de début allez savoir, cette bande son tout à fait excellente de Neil Young et puis Johnny Depp aussi, évidemment qui donne cette aura toute spéciale à ces instants, à ces journées vers l'au-delà. de la ville mécanique "machine town" au paradis perdu, il n'y que quelques encablures à travers les paysages du grand Ouest.

Un homme de Cleveland, un simple comptable, accountant... arrive au milieu de rien pour un job déjà pris. Une amourette et le meurtre de la fille du puissant et une balle mal logée scelle à jamais le destin de William Blake. Sa tête est mise à prix, il n'est plus lui-même, il erre déjà sur les bords de l'autre fleuve, une rencontre avec un indien exclu le sauve. Un western autre, différent, une journée initiatique à travers l'ouest, des dialogues mystiques avec cette indien "Nobody", une chasse à l'homme qui verra la fin sublime de certains, dans des postures on ne peut plus symboliques, sans lunettes l'ami Blake devient un poète du revolver qui malheureusement ne se souvient pas de ses poésies d'antan. Il devient le Dead Man, après une prise peyotl Nobody le rebaptise et le marque à jamais, son destin est écrit dans les lignes d ela vie éternellement, il doit prendre la barque qui le fera passer dans l'autre monde, celui des héros perdus. Poursuivis par un anthropophage sanguinaire, il avance doucement vers cette cité perdue où son doit recommencer... 

Et puis ce noir et blanc, cette densité qui nous renvoie aux origines, à l'essence même, un trip en soi que je vous conseille de vivre 

Et une petite interview de Jim Jarmusch  pour les plus passionnés...



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Métamorphoses... Trajectoires coréennes à l'Espace Louis Vuitton

La découverte de l'espace culturel Louis Vuitton avec une exposition consacrée à la Corée et à son évolution artistique depuis les années 1980. C'est l'occasion de découvrir un très bel endroit juste au milieu des Champs Elysées. des hôtesses vous accompagne à l'espace par l'intermédiaire d'un ascenseur sensoriel où vous apprenez à vous oublier dans l'espace, dans le noir complet. C'est l'oeuvre de l'artiste danois Olafur Eliasson

Vous entrez alors dans la place avec 10 artistes invités à s'exprimer sur la métamorphose de leur pays. Il s'agit d'une "métaphore des préoccupations liées à l'identité, leurs ?uvres dessinent le visage actuel du pays du matin calme, entre imaginaire et réalité".

Sur les artistes : Do Ho Suh, Beom Kim, Hyungkoo Lee, Ham Jin, Sookyung Yee, Yong-seok Oh, Heryun Kim, Jeon Joonho, Suejin Chung il y en a 4 que j'ai bien apprécie :

Ham Jin et sa bombe humaine, ville miniature composée de minuscules personnages, métaphore d'une ville étirée de tous côtés et meurtries par une guerre sans fin qui ronge les hommes, les femmes. 

© Mazzen Saggar

Yongseok Oh et son entrelacement de photographies et de souvenirs personnels qui s'enchevêtrent dans les vidéos présentées, entre mirages et réalités, entre film réel et film rêvé... une étrange expérience qui vous permettra de vous perdre un peu plus... essayez juste

© Mazzen Saggar

Hyungkoo Lee et sa représentation squelettique de personnages de dessins animés, essayez de découvrir qui se cache derrière celui-ci, il reste quelques autres découvertes dans l'espace. De toute beauté dans ce noir réfléchissant et ce mouvement qui leur rend leurs expressions, leurs façon d'être. Amusant de voir cela du côté de la Corée...

© Mazzen Saggar

Jeon Joonho et son ballet magnifique, cette danse militaire s'en fin qui ne peut aboutir au baiser final, représentation de cette fraternité perdue par cette frontière cassée, coupante qui sépare des frères de sang, qui les dresse les uns contre les autres...

© Mazzen Saggar

Une découverte intéressante qui m'a permis d'en savoir un peu plus sur la Corée et que je vous invite à aller voir, c'est l'occasion de se plonger dans un autre monde qui peut paraître un peu distant mais qui petit à petit se rapproche de vous...

Et puis n'hésitez pas à vous rendre sur le site de l'espace Louis Vuitton où vous attend d'autres matériaux plus complet sur l'art de la transformation par exemple ...

60, rue de Bassano/101 Avenue des Champs-Elysées, 75008 Paris. 
Tél: 01 53 57 52 03
 

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Expositions Herwann Perrin Expositions Herwann Perrin

Le futurisme au centre Georges Pompidou


Bon je ne vais pas m'étendre sur le sujet car il ne me passionne guère et je vous conseille plutôt de lire l'article de Lunettes Rouges, il est plus inspiré quoique...

Je ne garderai pas grand chose de cette exposition à part la première salle avec un Picasso et quelques Braque sans oublier bien entendu quelques Delaunay, Duchamp, Kupka et Picabia mais bon... je ne suis pas arrivé à rentrer dans ce monde d'antan mais j'ai quand même récupéré disséminé de ça de là quelques feuillets de couleurs différentes issus de citations d'artistes, l'ordre sera chronologique : 
- Nous déclarons que la splendeur du monde s'est enrichie d'une beauté nouvelle : celle de la vitesse (1909)
- Nous exigeons, pour dix ans, la suppression totale du nu en peinture ! (1910)
- La luxure, c'est la recherche charnelle de l'Inconnu (1912)
- Le chef d'oeuvre doit disparaître avec son auteur. L'immortalité en art est une infamie (1914)

Je vous laisserai méditer sur ces quelques phrases... 

Cela n'empêche pas qu'ils aient influencés le Monde : "Les peintres du Futurisme italien, principalement Giacomo Balla, Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Luigi Russolo et Gino Severini, regroupés en 1910 autour du poète Filippo Tommaso Marinetti, proclament l'identité de l'art et de la vie par le biais de la notion de vitesse. 

Héritant de la philosophie de Bergson et de la théorie de la relativité d'Einstein selon lesquelles la stabilité est une illusion rétrograde, ils choisissent la vitesse comme moyen de percevoir et d'acquiescer au principe fondamental qui régit le monde moderne, le mouvement. 
Sont ainsi glorifiées les usines et les inventions modernes, et tous les bruits qui en émergent. Ainsi, Luigi Russolo et Francisco Balilla Pratella, à travers une théorisation de la notion de bruit, vont faire l'apologie du son, qui influencera les Dadaïstes et plus tard la musique contemporaine".


Jeff Mills et ses critical arrangements est également présent, symbole de cette modernité reconnu et actuelle dans son cas, quoique... enfin je ne connais pas trop, la seule performance ahurissante que j'avais pu voir étant le jour où il mixait le fond sonore d'un Buster Keaton sur la place de la Bourse, cela avait tout simplement sublime...


Version sage d'un mouvement en quête de révolution du monde...

Plus de détails sur le site de l'exposition...

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Photographie Herwann Perrin Photographie Herwann Perrin

J'habite Budapest de Bruno Bourel chez Photo 4

Passez faire un tour à la Galerie Photo 4, elle expose une petite série de photographie de scènes du quotidiens assez jolies dans le Budapest d'aujourd'hui. Notez que cela pourrait presque être Paris, le noir et blanc a cette capacité a effacer parfois les détails des villes, les gens maintenant se confondent dans ce grand magma de la mondialisation avancé, la lumière est différente et pareille lorsque l'on arrive à la capter et les situations du vécues, vues au quotidien sont là inhérentes au genre humain et souvent transposables de ville en ville. Il reste les regards, les modes de vies, hérités d'un temps autre...

En tout cas, de belles photographies qui ont su capter ses instants dans la ville, moustache de lait pour l'un, jeu de tuyau pour l'autre. Il y a cette belle photographie de cette homme sur la pointe des pieds qui se soulève légèrement pour prendre une photo, le voilà lui aussi empaqueté dans la petite boîte...

Le détail de l'exposition et de la biographie de Bruno Bourel sur le site de Photo 4  et puis sinon le site de Bruno Bourel mais j'ai un peu de mal avec la navigation, un petit rafraîchissement ne ferait pas de mal...

Photo 4  
4 Paris rue bonaparte - 75006 Paris
Tel : 01 43 54 23 03
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