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Photographie Herwann Perrin Photographie Herwann Perrin

L'Art de Lee Miller au Jeu de paume [4/10]



Eh bien au final, assez même très déçu par cette exposition-rétrospective sur la photographie de Lee Miller.

Je dois dire qu'en dehors de ces 3 photographies (les masques à incendie, une photo surréaliste et le portrait de l'espace en Egypte) et quelques autres saisissantes je n'ai finalement été que très très moyennement emballé. 

L'exposition est découpée en 5 périodes de la vie de Lee Miller : "les débuts de Lee Miller (1927-1932), la période new-yorkaise (1932-1934), les voyages des années 1930 (1934-1939), la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), l'après-guerre (1946-1977). 

Au final, je trouve que l'on voit beaucoup Lee Miller sur le sphotographies mais que l'on ne voit pas tant que ça de photographie d'elle. Bien évidemment, il y en a ce serait un comble mais souvent sans réel intérêt ni piquant. 
La première péridoe est celle où elle est à New York avec Man Ray puis ce sont ses débuts avec la carrière de journaliste et de photographe, elle rencontrera Stieglitz et sera exposé chez Julien Levy. Ensuite il y a son mariage avec Aziz Eloui bey un riche fonctionnaire  égyptien ce qui permettra à Lee Miller de faire la photographie Portrait de l'espace et quelques autres du désert égyptien ma foi intéressante. Elle quitte l'egypte pour Londres en 1939 tout en retrouvant Rolan Penrose qui deviendra par la suite son mari. C'est la période de guerre, vous aurez l'occasion de voir la célèbre photographie de David Scherman photographiant Lee Miller dans la baignoire d'Hitler puis quelques autres de cet appartement honni.

Il y a également ces photographies de l'horreur, ces photographies des camps et de ces tas de cadavres empilés, de ces pantalons de toiles aux lignes trop connus : l'horreur du génocide. 

Voilà, alors si le coeur vous en dit, vous avez encore un peu de temps, c'est jusqu'au 04 janvier 2009

Sinon, Lunettes rouges avait apprécié l'exposition à Londres il y a près d'un à ce qu'il me semble et plus plus d'informations sur le site des archives Lee Miller






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La vie moderne de Raymond Depardon [ A voir ]

Eh bien voilà, bonjour pourrais-je avoir une place pour la France moderne ? Euh ah non, c'est plutôt la vie moderne, euh oui oui, effectivement, un lapsus peut être un peu révélateur... Allez savoir, en tout cas, j'ai plongé au MK2 Beaubourg, une seule salle MK2 qui diffuse ce film, heureusement que Beaubourg reste fidèle, enfin on ne peut que s'attrister devant cet état de fait, uniquement 47 salles sur toute la France, c'est pas cher payé quand même pour un film de Depardon, où va la vie moderne pourrais-ton se demander, voir Quantum of solace, HellBoy ou encore Mesrine... enfin c'est quand même dommage qu'il ne soit que si peu distribué, d'autant plus que la salle était plus que comble, un fait quand même pas si évident à Beaubourg, alors que la diffusion soit.

Voilà, que vous plongez dans un univers anti-citadin que probablement seuls des citadins vont voir d'ailleurs, ce qui est d'autant plus dommage mais enfin, on part sur les routes on repart aussi d'une route; Ces routes qui aboutissent, dans les Cévennes, mais ailleurs aussi évidemment à de grandes battisses perdues dans la forêt, l'été c'est superbe, luxuriance et vision de paradis, l'hiver également sous un autre angle et sans trop de dérangement ou de bruit aussi. mais cette vision simpliste et belle, c'est à la fois celle des gens du cru mais également l'oeil du touriste; les gens de là-bas car ils apprécient à sa juste valeur une vie dure, rude mais belle; Il faut être des passionnés de notre travail aime à répété un de ces agriculteurs/paysans qui a passé les 80 ans et qui continue sa vie, son amour des bêtes et de la région. Un métier qui se perd, qui change de contour, qui s'effrite, un métier fait de solitude, pour la plupart. Étonnant parallèle que cet homme d'obédience vaguement protestante qui regarde l'enterrement de l'abbé pierre sur une télé que même ma grand mère n'avait plus, il est une sort de christ païen, exilé ailleurs, il vit une autre vie que la mienne, la votre, proche peut être en cela de la nature, de cette immanence des choses et de l'impalpable... allez savoir en tout cas, il a une sacré gueule. Et des gueules, c'est ce qu'il nous montre Depardon, des vies burinés par le vent et par les réveils matinaux, le café noir et le sucre a 6 heures, cela fait déjà belle lurette qu'il son debout ces être d'ailleurs qui peuplent nos campagnes et quand survient le changement, ces célibataires endurcis, ne voient pas toujours d'un bon oeil un peu de changement et de nouveauté. 
C'est aussi un grand pari que de partir, de s'établir et de reprendre une exploitation, de faire sa vie dans ces conditions; beaucoup de doutes, d'expectatives pour ces gens qui ne savent pas de quoi demain sera fait, d'un métier qui se perd et qui voit disparaître ces hommes d'un autre temps.

Des images qui ne sont pas à couper le souffle, je ne dirai pas cela, mais c'est la justesse, la vie au quotidien, les silences, les paroles mesuré ou pas et le prix des mots qui transperce dans ces instants qui sont quelque peu magique, on sourit, on rit, c'est un ailleurs pas totalement inconnu mais flou qui nous parle encore un peu pour combien de temps encore... alors allez-y, faites vous une idée des Cévennes, cela donne d'ailleurs une envie irrépressible de s'y perdre peut être pas complètement, il faut se connaître mais cela a l'air sublime. Retrouvez ces figures humaines qui étaient celles de vos grands parents, d'hommes de la terre

Et puis c'est également cette proximité, cette tendresse du regard et des mots que Depardon essaye de nous faire partager avec eux, avec ses amis qu'ils sont devenus pour lui.

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L'Or du Rhin et la Walkyrie de Richard Wagner [ 10/10 ]

Et pourquoi pas après tout, lire l'Or du Rhin du Wagner avant d'aller l'écouter. En fait, tout part d'une bande dessinée assez sublime, celle d'Alexe Alice intitulé Siegfried que je lis avidement et voilà que je m'interroge sur mes vagues connaissances de la légende de Siegfried et de son combat contre le dragon. De vieilles réminiscences me reviennent mais plus que partielles, c'est normal, je n'ai jamais trop rien lu globalement là-dessus aussi me voilà en quête de livre sur la mythologie nordique. 

Eh bien figurez-vous que ce n'est pas si simple à trouver... Récemment, on m'a parler de Régis Boyer mais dans cette attente, je tombe sur l'opéra deWagner, la tétralogie et voilà ni une ni deux, l'or du rhin, la Waakyrie, Siegfried et le Crépuscule des dieux sont dans mon panier. Y tombe aussi, un bouquin de Dumézil et un autre sur Loki, l'hiver arrive, cela me permettra d'affiner un peu plus mes connaissances en attendant de récupérer les fameuses sagas... 

Cet interlude passé, me voilà plongé dans l'Or du Rhin et le commencement. Se lève devant mi Wotan tout puissant et sa lance dans laquelle les pactes sont gravés, il ne peut s'en défaire et l'or qui tombe dans l'eau du Rhin, Alberich, le nibelungen veille et veut jouer avec les gardiennes, mais refusant à l'Amour il s'empare du bien tant convoité et s'enfonce dans les profondeurs de la terre pour apprivoiser son trésor et forger avec Mime le terrible anneau desNibelungen, celui par lequel tout est possible, tout est pouvoir. Le casque d'invisibilité est forgé. Au ciel, c'est Wotan qui est perplexe, les géants lui ont bien construit sont palais mais le prix est de leur donner la soeur de son épouse, Freia, celle par laquelle les dieux goûtent à l'éternité, l'heure est grave et c'est Loge qui trouve une solution, c'est Alberich qui en paiera le prix. Mais en échange, il maudira l'anneau, prophétie qui ne tardera pas à se réaliser d'ailleurs... 

Il est de ces moments, où le temps s'arrête et plongé dans les délices de la lecture, vous pouvez tout oublier et avidement, encore et encore vous buvez ces paroles délicieuses. Il y a dans ces pages tout le ravissement de Wagner qui aura mis près d'un quart de siècle pour arriver au bout de sa tétralogie... Une ouvre en musique qui me faudra appréhender également...

Et puis, vient le second épisode avec la Walkyrie. On est au Walhalla, Fricka, l'épouse de Wotan vient lui demander de tuer son héros, celui qu'il chérit parmi tous, Siegmund, un Walse qui après s'être battu contre ses ennemis se retrouve dans l'antre même d'un de ceux-ci, Hungrid. Il rencontre Sieglinde, femme d'une beauté étincelante dont il tombe instantanément amoureuse, il s'agit de sa soeur jumelle perdue qui femme devient et c'est contre les loi sacrées que se dresse Fricka. 

Bien que Siegmund ait pu arracher Notung, l'épée de son père, l'épée donné par Wotan lui-même, il ne pourra pas vaincre, son destin vient de s'arrêter brusquement et c'est Brünnhilde, une des 8 walkyries, celle qui protège les héros qui devra le tuer. Mais elle ne peut se résoudre à tuer cet homme au coeur pur, elle brave alors les ordres deWotan lui-même, déchaînant sur elle les foudres du maître des dieux, Notung, se brisera contre la lance de frêne, elle n'est plus... Brumhilde arrive cependant à sauver Sieglinde qui attend dans ces chairs cet être libre de tout qui n'aura peur de rien et qui seul peut défier le dieu des dieux 

Encore une fois, c'est un ravissement que de poursuivre la lecture de ces pages et l'on ressent cette force millénaire, on sait que c'est ces moments que se joue un avenir incertain. Déjà on sent unWotan prisonnier de sa condition, de son être, de la destinée que lui a révélée la sagesse primordiale. 


Déjà je vous en ait dis trop mais le bonheur de la lecture vous sera encore plus profitable en attendant que Siegfried se réveille et aille chatouiller Fafner, le géant transformé en dragon qui veille sur le trésor, sur son trésor; celui qui lui a fait commettre le meurtre de son frèreFasolt... 


Plongez-vous également dans le Siegfried d'Alex Alice, c'est juste le début... mais déjà, il y a du répondant.
Avec en prime, quelques images en vidéo, on arrête pas le progrès...



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Photographies de Sébastien Pétretti


Voilà 2 petites séries que vous apprécierez à leur juste valeur, le travail d'un jeune photographe qui ma foi pourra être à suivre.
J'aime bien cette idée de matériau brut, pour les rails, sorti de leur contexte, cette photographie par exemple est semblable a une épée, une lame des plus effilée, tranchante comme le fil du rasoir.

Et puis cette série sur les compteurs, un thème, un but, une démarche et la remettre en perspective, rien de tel pour donner un peu de sens...

 

Sur son site, Sébastien Pétretti indique sa démarche : "ce qui me passionne, c'est le défi de transformer l'hideux en agréable, l'ordinaire en précieux et le minuscule en majuscule.

La démarche est simple : une recherche du détail, de l'épuré, du calme et de la sérénité que peuvent apporter des matières telles que le béton, le métal ou la pierre".

Voilà un défi à la mesure du temps, des lieux et des personnes, alors regardez si le coeur vous en dit...

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Hellboy II les légions d'or maudites de Guillermo Del Toro [3/10]

Honnêtement, je n'ai pas très bien compris les bonnes critiques autour de ce film telles celle de Télérama, le journal Le Monde qui encense del toro : "Reste le sens de la mise en scène et la créativité délirante du génial Guillermo del Toro, qui procurent à ce film des visions picturales qui valent le détour. Le passage par le marché aux trolls, réplique démentielle d'un bazar oriental, peuplé de créatures biscornues. La rencontre avec la Mort, vieille femme qui vous propose un marché bergmanien en vous regardant avec les rangées d'yeux de ses huit ailes",... 

Cela reste moins mauvais que le premier opus mais cela ne vole pas bien loin de mon point de vue...

C'est bien autre chose que le labyrinthe de pan, qu'on se le dise quand même... j'aime bien les super héros mais là je suis allé trop loin, enfin il faut bien que cela se passe... pas trop souvent quand même sinon je vais commencer à m'abrutir...


Bon rien à voir, RAS,...

 

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