BLOG CULTUREL
Sun it rises de Fleet Foxes (8/10)
On remarquera tout d'abord cette belle pochette miniature d'un tableau de bruegel l'ancien ou de Jérôme Bosch. Un groupe ayant pour référence le maître du 16ème siècle ne peut pas être inintéressant, mais c'est aussi à double ou triple tranchant... En tout cas, un de mes peintres favoris, j'adore.
Après, côte musique un album tout en douceur pour apprécier une journée qui commence tranquillement; cela monte progressivement avec white d'inter hymnal. Puis, on voyage avec rigger wood.
L'apaisement est de de retour avec tigger mountain peasant song qui évoque par moment quelques morceaux des beatles.
Ne perdez rien de meadowlarks et sortez vos briquets ou partez dans vos pensées les plus secrètes... Un peu dans la même veine mais avec plus grande montée en puissance, c'est blue ridge mountain. Et n'oublions pas Your protector pour laquelle on s'élèvera encore un peu plus haut...
Le groupe est composé de 5 personnes : Robin Pecknold(chant, songwriting), Skyler Skjelset(guitare, mandoline...), Casey Wescott(claviers), Christian Wargo(bassiste) et Nicholas Peterson (batterie) et on attend déjà leur prochain album programmé pour 2009.
En tout cas, un album tout en subtilité, pleins de decouvertes et avec un charme fou. Alors, un conseil ne vous privez pas et partez à sa rencontre.
Un bel article dans le journal Le Monde... "Les mélodies à tiroirs de l'impressionnant Ragged Wood, la mélancolie suspendue de Quiet Houses évoquent l'influence des Beach Boys. On croisera dans Fleet Foxes, le génie sous-estimé d'Harry Nilsson et, dans le parti pris de sobriété acoustique valorisant le chant, la marque de Simon & Garfunkel ou de Crosby, Stills, Nash & Young. Loin de négliger l'instrumentation, ces chanteurs hors pair tirent de leurs six cordes, d'un orgue ou d'une flûte matière à mystère et à poésie".
Leur espace My Space
Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen (7/10)
Voilà un rafraîchissement a déguster de manière entière. Non pas qu'il s'agisse d'un film d'exception mais parce qu'il est frais, agréable en bouche et aux yeux tout simplement. Eh oui, retrouvez la belle et encore jeûne (24 ans) Scarlett Johansson bien connue maintenant de nous après lost in translation,...dernière égérie en date de Woody Allen (Sccop). Puis viens la non moins belle Rebecca Hall (The prestige) et enfin la plus belle et charmante femme qui soit en la personne de Penélope Cruz dont on ne compte plus les apparitions que cela soit chez Almodovar où...Elle est lumineuse et avec airs de femmes fatales (pas que des airs d'ailleurs).
Aussi sur fond de musique d'ambiance le ravissement est là, où les méandres de la Vie entre Vicky qui rêve d'une vie rangée, classique et Cristina qui ne se contente jamais de rien et pour qui les conventions ne sont pas ce qu'elle recherche. rencontre innoportune ou pas avec Juan Antonio (Javier Bardem),, un peintre catalan qui leur offre de passer le WE avec lui à Oviedo. C'est le début de bouleversements qui s'amplifieront au cours du WE et du séjour à Barcelone. De son côté Juan Antonio sort juste d'une relation trouble avec son ex-femme Maria Elena (alias Penlope cruz) pour laquelle il a une passion sans fin mais avec laquelle il ne peut pas vivre. Le catalyseur se fait avec Cristina (Scarlett Johansson), qui permet a ses trois êtres de vivre à leur rythme, une étrange relation commence tandis que Vicky s'enferre dans son choix et déjà sa raison vascille surtout lorsqu'elle voit l'amie de ses parents se confier à elle et qu'elle revoit Juan Antonio. Le trouble est là, combien de temps tiendra t-elle... Difficile que de connaître ses sentiments, de choisir sa voie et de s'y tenir, en tout cas, une belle tranche de vie de 4 êtres sur cette bonne vieille terre...
Un bol d'air frais dans ce doux automne ...
Equus au Théâtre Marigny (3,5/10)
Pas de faux semblant, c'était franchement très mauvais... et surtout pas très intéressant...
Eh oui le théâtre de Marigny peut aussi ne pas proposer que de bonnes pièces, preuve en est qu'il n'y avait franchement pas foule... Et pour cause.
Alors d'une part le texte, est-ce la traduction mais j'en doute, n'apporte rien de neuf, l'aspect psychologique qui aurait été intéressant n'est franchement pas crédible, ne parlons pas du jeux du psychiatre ni de celui de la juge, on serait partie dans les méandres les plus accablants. Il reste le jeune Alan Strang (Julien Alluguette) qui tient la route et quelle route, car avant tout, il s'agit d'Alan Strang, un jeune homme fragile psychologiquement est obsédé par un cheval (Equus) qu'il adore et qu'il voit comme un dieu... lui étant son escalve, leur relation prenant une composante quasi sexuelle... Mais aliéné à cet être, il ne peut pas non plus avancer dans sa vie. Lorsque le drame s'opère, il se retrouve devant le docteur Martin Dysart (Bruno Wolkowitch) afin que ce dernier pénètre ses pensées les plus profondes, ce dernier se posant mille questions sur sa vie.
On peut se demander ce qui a fait de cette pièce un si grand succès outre manche avec plus de 1200 reprises à broadway.... et le Tony Award de la meilleure pièce.
En effet, de mon côté, j'en étais presque à me demander si nous n'étions pas au final dans une pièce burlesque, complètement déjanté qui finalement a posteriori et seulement sous cet angle aurait été amusante. Loin de l'amusement, l'ennui s'installe, le texte comme je le disais précédemment est finalement assez pauvre en profondeur, en substance. Les dialogues sont à la limite du ridicule où proche d'un vieille série télévisée même pas digne de ce nom.... Rien de neuf sous le soleil en tout cas, une fausse relation entre les parents, un dialogue copain/copain entre le médecin (pseudo psychiatre) et l'adolescent, cela ne colle pas du tout et on n'y croit pas une seule seconde...
Donc à part le jeu du jeune Julien Alluguette qui réalise une sacré performance je vous déconseille très fortement...
Carré Marigny - 75008 PARIS
Tel: 01 53 96 70 30
Stanza, la lecture de romans simplifiée sur Iphone
Bon bon, pour les amateurs de lecture en tous genre voici que j'ai testé pour vous la lecture sur Iphone de bouquin. En l'occurrence les contes de la bécasse de Maupassant qui sont en accès livre.
Eh bien en tant qu'amateur de livres papiers ce passage à la lecture électronique m'a bien séduit. Évidemment, ce n'est pas la même chose et le contact avec les feuilles n'ait pas là mais on en est pas loin, ultra simple d'utilisation, ergonomiquement sans fioriture le sens de la lecture est privilégié, quelques informations complémentaires sur l'auteur, une biographie, une table des matières accessible à tout moment et des options de chargement rapide pour retrouver la dernière page font de cette application une grande réussite.
Côté choix de livres, elle commence à s'étoffer et on peut trouver quelques polars avec Sherlock Holmes mais aussi des Maurice Leblanc avec Arsène Lupin ou encore des Balzac, Proust et ses jeunes filles en fleurs, Rousseau et ses confessions, et encore bien d'autres encore...
Différentes langues sont diponibles, l'angalis ayant un panel plus large mais le français ne se laissant pas trop distancer...
Voilà rien de tel pour passer un petit moment que de lire quelques pages d'un de vos auteurs favoris
Pour ce qui est des contes de la bécasse, c'est plutôt inégal avec à la fois de charmantes histoires et d'autres sans réel intérêt...
Loyalty to loyalty des Cold War Kids
Loyalty to loyalty, nouvel album des cold war kids, petit groupe californien mais beaucoup plus soft et moins engageant que le premier album Robbers and Cowards.
Malgré une écoute répétée, il ne m'a pas encore convaincu. Il faut peut être prendre le temps de le réécouter pour se l'approprier encore et encore...
Bon quelques morceaux se laissent quand même écouter comme I've seen enough, Against privacy, Something is not right with me.
En tout cas, clairement moins pêchu et débridé que le très bon premier album que je vous recommande chaudement... Je m'y reconnais moins au final. Il reste quand même cette voix au timbre si particulier
Faîtes vous une idée par vous même sur leur espace my Space