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Découverte Herwann Perrin Découverte Herwann Perrin

Iphone 3G, à quand une version stable....

Apple's iPhone 3G

(Credit: Apple)


J'aimerai bien savoir si Apple a prévu de stabiliser un de ces jours mon iPhone 3G. 


En effet, attiré par ce beau jouet qui je dois dire comble parfaitement mes attentes au niveau ergonomie et fonctionnalités malgré quelques inhérent oublis aux premières versions et référencé un peu partout sur le web d'ailleurs, c'est normal, nul n'est parfait.

Mais quand même, il y a des limites... s'il est censé fonctionner sous Mac de façon optimale, ce n'est franchement pas le cas sous vista ou peut être est-ce mon ordinateur allez savoir, tout est possible en ce bas monde... mais j'en doute, je viens d'en changer.

Est-ce que l'on peut m'expliquer comment cela se fait que d'abord avec la version 7 et quelques d'itunes puis la 8, actuelle je doive régulièrement restaurer cette satané machine, quelle se bloque ou encore qu'en dépit de cause je sois obligé de la restaurer manuellement car j'ai des messages sybillins et intempestifs du type "périphérique expiré" et je vous en passe... Je crois bien que j'ai du opérer plus d'une dizaine de restauration depuis août (2008)... S'en parler d'itunes dont l'avant dernière version m'a crashsé mon pc pour raison d'incompatibilité de version...


Alors voilà, un petit post pour dire que j'en ai marre et que j'espère un peu de répit avec la prochaine release... Qu'on se le dise, pas si optimal que ça Apple, c'est chouette le design and co mais c'est mieux quand ça marche...


Vivement un système un peu plus ouvert....

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Cinéma Herwann Perrin Cinéma Herwann Perrin

La belle personne de chritophe Honoré

Me voilà calfeutrer dans mon fauteuil en attendant que commence doucement la belle personne sous le patronage de Arte, à Beaubourg, c'était la moindre des choses que je pouvais faire après la belle critique de la playlist society...

Eh bien je dois dire que mon sentiment est assez partagé sur ce très beau film qui pourrait passer comme mièvre aux yeux de certain(e)s mais qui a pour moi une très belle vie. Une histoires de vies qui s'ancrent finalement dans un réel très bien vu, on ne peut plus juste, l'âge de ces jeunes lycéens, qui pour certains ne le sont presque déjà plus, la fragilité des coeurs et des corps, la recherche de ce que l'on est réellement, de ce que l'on sera, cette soif de vie qui peut être à la fois incommensurable et réduite à peau de chagrin en un instant. Les rapports avec les adultes, surtout ici avec Le professeur. 

Des acteurs et actrices d'une justesse on ne peut plus touchante, vibrante. Louis Garrel, alias professeur Nemours et le choisir en professeur d'italien n'aurait pu mieux tomber tandis que le groupe des amis qui voit arriver Junie, la cousine de Matthias offre un résumé rapide d'une bande de copains copines sympathique et attachante. Et puis c'est surtout l'Amour avec un grand A mais aussi, et déjà avec un petit a qui est là, au coeur de la tragédie. Junie est en proie aux doutes, elle a trouvé en Otto un compagnon qui peut sembler complètement décalé mais qui lui ressemble par sa pureté, son refus apparent et réel de compromis, il y en a peu mais ils existent ces personnes, ces êtres d'une sensibilité à fleur de peau qui refusent toute compromission. Elle est belle, naturelle, farouche aussi et sait où l'Amour peut la mener, à la passion mais également à la perte de l'être aimé, à cette illusion qu'elle pressent et surtout qu'elle voit oeuvrer tout autour d'elle, le mensonge, la trahison, la peur des sentiments et de l'autre, des Autres. Elle ne pourrait supporter cette perte, cette mascarade même si elle Aime. Choix difficile que de s'affranchir de ces barrières et de voir la vie selon ce prisme.

Une période de fragilité que nous montre avec discernement et sensibilité Christophe Honoré qui nous emmènes dans un Paris qui pourrait être dans presque n'importe quel arrondissement, le lycée est vétuste, impersonnel, le bar du quartier un de ceux dans lesquels on a pu également trouver refuge et puis voilà, rien ne transparaît d'autre ou presque. Et Christophe Honoré d'arriver à intégrer les chansons de Beaupain de manière subtile et bien choisie avec Otto par exemple (que je n'aime pas d'ailleurs...). Assurément en tout cas un très beau film librement inspiré de la Princesse de Clèves  Madame La Fayette (1678)

Voilà voilà, allez vous faire une idée in situ 

7,5/10


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Expositions Herwann Perrin Expositions Herwann Perrin

Le ciel qui a vu des étoiles de Miguel Rothschild à la galerie Bendana-Pinel


Étonnant travail que celui présenté à la galerie Bendana-Pinel par Miguel Rothschild. Avec son ciel étoilé, la galaxie prend une toute autre allure. A base d'une photographie il va faire ce que nous faisions un peu enfant, c'est-à-dire clouer de petits clous de différentes dimensions et luminosité au point névralgique ce qui donne un rendu assez étonnant de loin comme de près d'ailleurs, une constellation animée ou en mouvement, assez bien vu je dois dire.
Puis, les autres pièces présente sont là pour explorer la planète de là-haut, comme cette toile aux bulles façons nuages où bande dessinée comme l'on voudra voir les choses; selon son humeur aussi... Rendant compte de l'effervescence, des interrogations humaines détachées de tout contact physique, le ciel voit également les bruits, les guerres, d'un oeil distrait mais à la fois songeur, en attente d'un temps d'avant, celui d'un paradis terrestre épuré où calme et volupté était au rendez-vous.
 


Dans l'arrière salle, on peut voir un petit film réalisée entre autres à partir de collage, "Dans les premières images de son film « The Messiah Fights Back » Miguel Rothschild décide
d'empoisonner une galeriste qui ne comprend rien à son travail et qui est en total désaccord avec son exaltation romantique. Sa maladresse cependant le mène à boire lui-même le poison.
Dès son arrivée au Paradis, il est reçu par Dieu, qui s'est laissé guider par le «nomen est omen» et croit accueillir le puissant Archange Michel qui, selon les Ecritures, est seul capable de
défendre les portes du Royaume des Cieux". Tout un programme....

Une ouvre composite à la croisée de différents univers que je vous invite à découvrir, il y a quelque chose dans ce rapport au ciel qui doit nous interpeller ici bas...

L'exposition sera en place jusqu'au 31 octobre 2008

Plus d'informations dans le dossier de presse  mais allez faire un tour là-bas, c'est quand même plus agréable de voir les oeuvres de visu et puis, ils sont charmants dans cette galerie, très ouvert

4, rue perche - 75003 Paris
Tel : 01 42 74 22 97
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Photographie Herwann Perrin Photographie Herwann Perrin

Versos de Philippe Gronon à la Galerie Dominique Fiat



Une amusante petite exposition qui ne manque pas de piquant va-ton dire. effectivement, il fallait y penser, cela peut paraître simple, bête voire stupide mais il n'en est rien, au contraire, toujours s'occuper du recto, mais le verso, quand est-il ? Que se cache derrière l'arrière d'un tableau, une signature de Picasso peut être, allez savoir, une autre toile, cachée, ou tout simplement un emballage qui en dit long sur la vie de la toile, sur ses errances, ces envolées; elles voyagen et pas mal les bougresse à notre nez et à notre barbe... mais voilà que surgit Philippe Gronon qui va les suivre enfin photographier certaines d'entre elles, en l'occurrence des tableaux provenant des collections du Centre Pompidou et du Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain de Nice.

Voilà, une petit clin d'oeil qui vaut le déplacement...



C'est jusqu'au 31 octobre...

Le site internet de Philippe Gronon mais qui n'est pas très très rempli...
 
16, rue des coutures saint-gervais - 75003 Paris
Tel : 01 40 29 98 80

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La comédie humaine de Jacques Villeglé au Centre Pompidou


Une très belle exposition qui commence au centre Pompidou, celle des affiches déchirées de Jacques Villeglé. 

Retour sur un travail hors normes qui s'inscrit dans un temps qui n'est plus, malheureusement ou différemment peut être comme nous pourrons le voir d'ici peu

C'est avec Raymond Hains  (on peut d'ailleurs voir quelques toiles exposées à la Galerie W ) que cela débute vers la fin des années 45 avec des constructions et des inventions étonnantes et puis la décision de prendre des affiches déchirées dans la rue et les exposer, tout simplement.

Le rendu de ces premières affiches est tout à fait sublime je dois dire. Généralement, seul la main du passant a touché, rippé, déchiré l'affiche exposé. Dans celles-ci, ce qu'il y a de plus troublant, c'est le rendu un peu vieillot, avec des couleurs étonnantes. C'est celle des années 50 à 70 que j'ai préféré comme celle en exergue de l'exposition. Sur le site Internet de Jacques Villeglé, on peut lire qu'il se définit "comme un artiste non producteur, un ravisseur d'affiches, un releveur de traces de civilisation, selon l'expression de Walter benjamin. Il s'est mis au service de "Lacéré anonyme", dont il prélève, avec le minimum d'intervention, la production sur les murs de Paris". Sur le site de l'exposition, on peut lire : "Villeglé, tout autant, prône l'effacement de l'artiste au profit de l'expression spontanée de la rue"

L'exposition est découpée en plusieurs salles, les premières sont les plus anciennes, les plus réussies. Puis viennent quelques affiches de grand format telle celle-ci. C'est presque du Dubonnet... Et puis, vient également la salle des couleurs, une affiche, un aplat de couleur uniforme puis un arrachement, et l'oeuvre qui est là. C'est très réussi, j'aime beaucoup cette série là. Et puis c'est amusant de voir ces panneaux avant, quand parfois on voit comment sont changés les affiches, il n'y a plus cette épaisseur, une affiche en chasse un autre ou presque, l'éphémère est au rendez-vous. Car finalement, ce qui donne cette sensation, cette beauté aux affiches de Jacques Villeglé nous ramènent, c'est cet empilement de couches qui tel une toile a été savamment retravaillé, par le temps, la main, la colle, le passant, l'enfant qui s'amuse avec cette notion d'aléatoire qui surgit dont ne sait où pour enfin devenir une création.

Également une salle sur son travail sur les signes, les lettres, l'alphabet politique

Quelques séries plus politiques va t-on dire, sur des campagnes présidentielles, celle de Pompidou, de Giscard puis celle de Mitterrand, on est dans les années 80 mais déjà j'aime moins, les couleurs sont différentes, le rendu moins subtil, c'est dû aux affiches, à l'époque. Et plus ça va moins j'aime le temps qui passe et qui voit des changements dans les obligations ; Villeglé du aller récupérer des affiches en province, en périphérie, c'est la période de la décentralisation...

Également un hommage à Dubuffet et sa hourloupe, je pensai mal lire mais non c'est bien ça dont il s'agit cette affiche si particulière et si reconnaissable...

et puis pour le reste, laissez vous tenter par la découverte, c'est jusqu'en janvier, vous avez quelques jours encore devant vous....




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