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Wanted : choisis ton destin de Timur Bekmambetov



Eh bien franchement j'ai été agréablement surpris après la débandade de Hancock, un autre blockbuster, d'autres super-héros en puissance qui viennent chatouiller notre monde. En l'occurrence, une belle brochette d'acteurs avec Terence Stamp, Morgan Freeman, Angelina Jolie,... c'est déjà pas mal, la tendance est à la dilettante avec des acteurs de plus en plus connus sur le marché des super-héros...

Peut être demain ou depuis quelques vous réveillez-vous avec des envies de destin autre que celui dans lequel vous avancez et alors peut être aurez-vous également la chance/le malheur de découvrir que vous n'êtes pas celui que vous pensiez être et que votre vie ne sera plus jamais pareille à celle d'avant ce jour. C'est souvent à double tranchant ce type de situation, à la fois un désir incommensurable et à la fois la peu de l'inattendu, du lendemain.

C'est un peu ce qui arrive de manière abrupte à Wes, cet account manager tranquille et un peu looser qui se fait engueuler par sa boss et se fait chiper sa copine par son pote... il s'avère qu'il a la capacité de devenir un des membres de la très secrèteconfrèrie "Fraternity", un organisation millénaire composé des meilleurs assassin que la terre ait connu dont le père de Wes qui semblerait avoir été abattu par un ancien... La "Fraternity ", a depuis plus de mille ans à sa charge d'être le bras armé du destin, à travers elle, c'est la lecture d'une toile gigantesque de destinées humaines; elle agit au nom et pour le compte du destin et supprimeainis ceux qui ont été désignés comme tel sans rechercher à détourner l'Histoire.... Que va faire Wes....

Un bon petit film d'action à siroter tranquilou, on est d'accord on reste dans la veine des blockbuster mais bon c'était bien sympa en tout cas...
 
Au-delà du film, c'est l'histoire du destin, de la fatalité (fate) qui est ici contée. A l'origine du destin sont les Parques (Moires). Dans la mythologie greco-romaine, elles sont nombre de trois Clotho, Lachésis et Atropos (respectivement Nona, Decima et Morta en latin). Elles veillent à la destinée des hommes, des mortels mais pas seulement, même les Dieux sont impuissants devant elles et plient devant leur exigences. On ne monnaye pas avec la destinée...

D'après ce que l'on peut lire sur Wikipedia, les Parques se répartissent le travail de la manière suivante :

"Clotho, ainsi nommée d'un mot grec qui signifie « filer », paraît être la moins vieille, pour ne pas dire la plus jeune des Parques. C'est elle qui tient le fil des destinées humaines. On la représente vêtue d'une longue robe de diverses couleurs, portant une couronne formée de sept étoiles, et tenant une quenouille qui descend du ciel en terre. La couleur qui domine dans ses draperies est le bleu clair.

Lachésis, nom qui en grec signifie « sort » ou « action de tirer au sort », est la Parque qui met le fil sur le fuseau. Ses vêtements sont quelquefois parsemés d'étoiles, et on la reconnaît au grand nombre de fuseaux épars autour d'elle. Ses draperies sont couleur de rose.

Atropos, c'est-à-dire « inévitable » en grec coupe impitoyablement le fil qui mesure la durée de la vie de chaque mortel. Elle est représentée comme la plus âgée des trois s?urs, avec un vêtement noir et lugubre ; près d'elle, on voit plusieurs pelotons de fil plus ou moins garnis, suivant la longueur ou la brièveté de la vie mortelle qu'ils mesurent".

On retrouve les Parques sous d'autres formes dans les trois ombres de Cyril Pedrosa, dans le grand livre un des épisodes de Tetfol d'Eric, chez Gustave-Adolf Mossa, un peintre symboliste


ou encore sous la seule forme de Atropos/Morta dans Au-delà des ombres en compagnie de Thorgal où sous d'autres formes dans la forteresse des dieux quand Thorgal décide dans la Forteresse invisible d'effacer son nom de la pierre sur laquelle il était gravé...

Bon je m'arrête là, mais d'autres références sont les bienvenues où un bon bouquin à lire sur le sujet d'ailleurs...


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L'Incroyable Hulk de Louis Leterrier




Bon, dans la série des super héros, j'avais vu d'un oeil distrait la version précédente d'Hulk, navrante au possible alors la mouture 2008 avec Edward Norton, Liv Tyler, Tim Roth et William Hurt ne pouvait pas être pire...

Bon je dois dire que même si c'est pas terrible, il n'empêche, les acteurs font quand même la différence, encore heureux me direz-vous ! oui mais c'est pas toujours aussi évident comme constat. Alors ici, on revient un peu à la base du comics avec un Bruce Banner dans les favelas de Rio ou d'une autre mégalopole sud américaine qui essaye non pas de contrôle cette instinct primaire qui est en lui mais de s'en débarrasser (not to control it but to get rid of...). On le verra par la suite, c'est cela qui permet entre autres de lui donner forme humaine à la différence de son petit copain Blonsky (alias Roth) qui va se déchaîner en tant que combattant d'exception... devenu carrément incontrôlable.

Bruce Banner, on le sait tout a, au cours d'une expérience, reçu une trop grosse dose de rayons gamma ce qui a la fâcheuse tendance a le transformer en Hulk, un géant vert acariâtre, impulsif et destructeur sans qu'il puisse ensuite se souvenir de quoi que ce soit. Est-ce que l'antidote dont parle Mr Green à Mr Blue va pouvoir changer cette donne biologique ? rien de moins sûr surtout qu'il est toujours pourchassé par le Général Thunderbolt Ross (alias William Hurt) qui veut le capturer pour en faire son arme personnelle, son arme militaire top secrète, ce qu'il va expérimenter à ses dépens avec Blonsky permettant de voir les ravages de la manipulation biologique incontrôlée et débridée.

Finalement, ce qu'il y a de touchant dans ce Bruce Banner / Hulk d'un autre monde, c'est cet amour sans faille pour Betty Ross (alias la sublime Liv Tyler), au delà même de cet instinct dévastateur. Dans ces moments de folies, il n'y a plus qu'elle qui compte, lui n'existe plus et il tire sa force et devient presque indestructible d'elle pour qu'elle puisse être sauvée, qu'elle vive et soit protégée. Un grand romantique que notre ami Hulk...

Finalement, un moment sympathique à passer en compagnie du géant vert

6/10


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La griffe du chien de don wislow



Dans la série des bouquins incontournables, la griffe du chien est de ceux là.

Un grand grand polar noir de Chez Fayard, un très grand livre que celui concocté par Don Wislow : l'histoire de la guerre des États-Unis contre la drogue des années 70 aux années 2000. Une guerre qui au final a été perdue par les États-Unis au détriment d'un renforcement de leurs structures d'aides, de sécurité sociale, d'éducation.

Sur le quatrième de couverture, on peut lire une citation de James Ellroy : "Le plus grand roman sur la drogue jamais écrit. Un roman effrayant et triste, une vision grandiose de l'Enfer et de toutes les folies qui le bordent".

Lorsque vous suivez un tout petit peu l'actualité internationale et lisez certains écrits sur cette période et tout particulièrement surl'Amérique (Nord, centrale et Sud), vous commencez à vous dire que la fiction qui est censé être au coeur du roman est pas la réalité a peu de chose près de ce qui s'est passée durant ces 25 ans. Évidemment, l'histoire est romancée mais sans parano aucune, l'odeur de vérité n'est pas loin. En tout cas, c'est une sorte de livre-film si l'on peut dire, la lecture s'opère un peu à la manière d'un polar à l'écran, tout se déroule sans discontinuité, avec cet enchaînement digne des grands grands films et donc tout coule, naturellement.

En partant des États-Unis, on suit Art Keller, un agent de la DEA qui va livrer un combat d'abord au Mexique mais quel erreur n'a t-il pas fait sans vraiment le savoir au départ et les États-Unis également en brûlant les champs de pavots mexicains et en traquant El Patron du moment, c'est Miguel Angel Barrera qui reprend les rennes avec une fermeté et une vision à long terme tout à fait exceptionnelle avec la Federacion, c'est l'explosion de la dissémination de la drogue aux États-Unis non pas par la culture mais par le transport de celle-ci. Aidé en cela par ces deux neveux, Raul le sanglant et Adan, l'homme d'argent. Très vite, des liens se nouent avec une branche la Cosa nostra sicilienne et des Irlandais d'Hells Kitechen pour ouvrir la voie vers New York... où la cocaïne coule à flot, c'est vrai qu'il est impossible de garder plus de 3500 kilomètres de frontières...
D'autres personnages qui vont prendre toute leur importance arrivent également, Nora Hayden, la plus belle femme qui soit, call girl de surcroît, le prêtre Parada, la source énigmatique Chupar par laquelle beaucoup de sang sera versée mais aussi une longue guerre d'influence et de rivalités levée et Art Keller, toujours lui, le seigneur de la frontière, qui tire quelques ficelles..., la corruption règne partout, la mort est violente et la pitié n'existe pas, les relations etl'infiltration de toutes les classes une réalité prégnante, c'est vrai qu'il est difficile de choisir entre Raul et Adan, entre Plomb ou Argent... Et puis également, se profile de l'opération phoenix à l'opération condor et bientôt à red Mist la CIA, la lutte d'influence des États-Unis contre les mouvements communistes en amérique du sud, le financement par les cartels de la drogue de la justice, de la politique, l'achat du Mexique les alliances avec les cartels de Colombie, les opérations secrètes sur le continent sud américains avec la mise en place de véritables campsd'entraînement, des mercenaires, la filière asiatique qui commence à pointer son nez, les FARC si célèbre aujourd'hui, Monsato et son Round-Up a quantité quasi lethal pour toute vie en dessous...

Et out cas en quelques 700 pages qui se lisent comme du petit lait... Don Wislow est un grand, un très grand et je vous conseille très vivement de vous plonger dans les arcanes de ce roman réalité avec les narcotrafiquants, vous serez tout simplement époustouflé

9/10
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WarGames, the dead code de Stuart Gillard




Petit clin d'oeil en passant...  En effet, qui n'a pas vu back to 1983 WAR GAMES ? Vous devez sûrement vous en souvenir non ? le début de l'informatique ou presque, un étudiant (Matthew Broderick) qui s'amuse à modifier ces notes et qui entre en contact avec un ordinateur et commence un petit jeu tout simple : une guerre thermonucléaire totale ! Rien que ça sauf qu'il ne sait pas que c'est réel... il faudra trouver un e parade à cette partie qui pourrait être la dernière de l'humanité... peut être une partie d'échec rondement menée ...

Voilà que cette année, cela repart avec WarGames, the dead code, le second opus, 25 ans après l'aventure War Games, un nouvel ordinateur, RIPLEY est en charge de simuler des attaques terroristes par l'intermédiaire d'un jeu en ligne qui lui permet peu ou prou de traquer les criminels etcyber-terroristes partout dans le Monde.... Sauf que voilà notre jeune ami Will Farmer, petit hacker surdoué entre dans la partie innocemment et voilà que bientôt les foudres se déchaînent contre lui, ses amis et sa famille, traqué comme le pire des criminels sur le sol des États-Unis comme membre d'un réseau terroristes

Il faudra tout la sagesse et la perspicacité d'un vieil homme (Falken) et de Joshua pour essayer de venir à bout de RIPLEY qui maîtrise entièrement le réseau des réseaux... mais est-ce que cela sera suffisant...

Bien entendu, il ne peut s'agir d'un grand film mais bon, on pourra regarder d'un oeil distrait en ayant une petite pensée pour le chemin parcouru depuis. C'est clair que c'est assezsuréaliste comme  situation et perspective mais bon... voilà... c'est déjà en DVD sur Amazon...





The old one, 1983 est déjà très très loin...


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11h14 Onze heures quatorze de Greg Marcks en VOD chez MK2

Yop là, une bonne surprise que ce film de 2003, un premier film de surcroît pour Greg Marcks qui arrive à mêler 5 histoires différentes de manière assez habile et subtile.

Une sorte de longue nuit où tout peut arriver dans les ruelles de Middleton alors que sonne de manière presque fatidique onze heures quatorze précise.

En un daim ou peut être un clown voire autre chose... un pénis sur le bord de la route, une mannequin ou une fille démantibulée, une boule de bowling dans un cimetière, un chien qui joue à cache cache, un attaque de supermarché, une femme enceinte, un policier qui fait sa ronde, un père tranquille... une longue nuit qui commence pour aller vers quoi vers où... allez savoir, en tout cas, vous vous perdrez dans les labyrinthes du temps et des croisements pour en venir finalement à bout et vous dire que c'est franchement pas mal...

On remarquera Hilary Swank avec son bel appareil dentaire et un vieux de la vieille Patrick Swayze

Par contre, sur MK2 VOD, je vous déconseille très fortement de voir

Et puis sinon, pour le jeu d'acteur, il y a Light Sleeper avec Willem Dafoe et Susan Sarandon, un film pas si mal du début des années 90 sur les questionnements et la vie de Jhonn LTour, un livreur de drogue. Si vous voulez faire dans le loufoque et un peu décalé, c'est 101 Reykjavik avec Hlynur, un petit gars qui a la trentaine mais qui vit toujours chez sa mère Reykjavik qui va bientôt découvrir Lola (Victoria Abril), une amie de sa mère... Bon, je n'ai franchement pas trouvé ça terrible mais cela a quand même obtenu le Grand Prix du Festival du Cinéma Nordique 2001 -Buenos Aires 2001 - Nominé pour le meilleur film - Locarno 2000 - Youth Jury Awardm alors... à vous de voir.

Par contre, ce n'est franchement pas la peine de voir Select Hotel avec Julie Gayet et Serge Blumental, London to Brighton, ou encore le centre du Monde.... qui est d'ailleurs assez affligeant.

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