BLOG CULTUREL
Hancock de Peter Berg
En résumé, Hancock est un super-héros qui a des problèmes de communication, il boit, et cause d'innombrables dégâts lors de son passage ce qui le rend pour le moins impopulaire; les gens deLos Angeles ne veulent plus entendre parler de lui... il accepte alors sous la houlette de son conseiller en "communication" d'aller en prison et de ne plus boire pour être un peu plus aimé et être ce pourquoi il a été conçu par les anciens dieux... un héros
Si vous voulez vous faire une idée, regardez la bande annonce, vous serez peut être déjà vacciné... en tout cas à éviter...
2/10
The Yellow Korner et la photographie d'Art
De la "photo ancienne et contemporaine" pour tous dans des formats adaptés et même depuis peu, à Paris, mais également ailleurs des magasins où vous pouvez directement voir les oeuvres encadrées. L'espace 8 rue des Francs Bourgeois, dans le quartier du Marais à Paris (75003) est au coeur d'un petit patio, la verdure est là et la galerie est très agréable et permet de voir quelques uns des artistes, leur travail. C'est plus agréable que de voir les photographies dans les FNAC oùYellow Korner est également positionné.
Voilà, pour ma part, je sélectionnerai deux oeuvres photographiques qui m'ont vraiment attiré :
Celle de Michaël Riis intitulée Nerja Beach
A vous de partir à la découverte d'autres oeuvres et de commencer votre collection...
La part du loup à l'espace chapiteaux à La Villette
Ne vous y trompez pas, il ne s'agit pas d'un spectacle de cirque !!! En effet, et c'est la toute la déception qui m'a anéantie hier avec La part du Loup, le spectacle de la 19ème promotion de l'Ecole nationale supérieure des arts du cirque. J'avais été comblé par celui de la 18ème promotion, je suis ressorti énervé et complètement sur les dents avec ce spectacle.
En effet, peut être est-ce une vue de l'esprit mais j'avais envie de voir du cirque hier soir. Et malheureusement je n'en ai pas vu. Ou si j'en ai vu, cela se résumait à un travail autour des cordes sans pour cela que cela réellement bien et donc loin d'être exceptionnel; autour d'un mat et puis un homme "canon" au dernier moment. Sur une durée de pratiquement 1H45, 2H, c'est très peu d'autant plus que c'est souvent, hélas encore, très répétitif et peu intéressant.... Trois envolées de l'homme canon, quasiment identiques... Ah oui, il y avait quand même en introduction, une partie trapèze...
Alors par contre, côté poésie et chorégraphie, vous allez être servi et je comprends mieux que l'on puisse lire "Mise en scène et chorégraphieFatou TRAORÉ ". La poésie de certaines scènes est bien là, réelle et belle en soi si vous avez envie d'aller voir de la chorégraphie. Ce n'était franchement pas mon intention hier, je voulais un beau spectacle de cirque avec tout ce que cet art peut révéler, je voulais pouvoir sortir et rêver. Je ne dis pas qu'il ne faille pas introduire un peu de poésie et donner une autre dimension au cirque contemporain comme cela est d'ailleurs le cas dans plusieurs compagnies de renom mais là, franchement, on est en dehors des clous...
Donc en résumé si vous voulez voir du cirque n'y allez pas et si vous voulez voir un spectacle de chorégraphie, courrez...
La part du Loup, c'est jusqu'au 16 août à à 20h30 à l'Espace Chapiteaux
L'Ombre du Vent de Carlos Ruiz Zafon
Tout d'abord un grand merci à G qui m'a fait découvrir ce livre. Il y a des livres qui vous font rêver, qui se lise à la vitesse de la lumière et qui se passe obligatoirement.
L'Ombre du Vent est un de ces petits bijoux que l'on lit trop rapidement, avidement, une nuit blanche de rêves qui s'offre à vous, une aventure qui se confond avec la réalité, des personnages irréels et de chair et de sang, qui souffre, qui vivent, qui respirent l'air d'un temps qui n'est plus. C'est partir à la recherche d'un monde inconnu, d'un monde où le livre est tout et qu'il ne veut pas que l'on puisse l'oublier.
La vie d'un livre, d'un roman, d'une histoire et la recherche de la vérité qui l'entoure.
Le drame qui est là sous les pages et que vous ne pouvez que suivre pas à pas, fiévreusement. Le choc des mots, de la découverte de ce qui a été caché pendant tant d'années, de cet Amour infini car avant tout, il est questiond'Ammour, celui de Julian et de Pénélope , un Amour pur et éternel qui par delà les années perdure et est plus fort que tout. La quête insensé d'un homme, des amitiés sans prix qui vont au-delà de soi, d'eux-mêmes. Des vies et des destins qui se dessinent dans la jeunesse d'un collège.Barcelone comme vous ne la verrez plus jamais, Barcelone cette ville aux milles légendes et aux fantômes de la nuit qui se réveillent, le diable en personne qui de son regard embrasent le ciel et la terre. Et puis cette histoire dans l'histoire, ce recommencement perpétuel dont l'issue ne peut être celled'antant.
Retrouvez le jeune Daniel au prise avec ce lieu qui est le cimetière oubliés des livres, tout à un commencement et suivez le dans cet étrange labyrinthe qui vous ouvrira les portes jusque làinsondé et infinie de la vie de Julian Carax , écrivain maudit dont les livres disparaissent un à un, brûlés par un personnage de roman qui a pris vie, un homme au regard de braise et de cendres. Retournez dans un passé, dans la recherche du passé de cet homme pour essayer de reconstruire pas à pas cet étrange destin etmélangez-vous avec les libraires, la superbe Clara ou encore Firmin, cet ami inespéré et étonnant. La vie est faite de rencontres et celles de Daniel Sempere sont d'une richesse et d'une force que rien ne pourra faire reculer.
Bon assez parlé à vous de lire maintenant et de découvrir ce monde dans lequel vous allez vous perdre avec un bonheur infini
PS : la traduction est de François Maspero quand même...
Un livre sublime où vous vous perdrez avec délectation...
Lisez quelques unes des premières pages chez Grasset mais faites attention, vous ne pourrez plus alors vous arrêtez...
La guerre d'Alan d'Emmanuel Guilbert (tome 1 à 3)
Une très belle bande dessinée, enfin plutôt un mini roman graphique tellement le texte est également présent. 3 tomes cela fait beaucoup, je n'en garderai qu'un ou deux sur les trois ceux notamment sur la guerre vu parAlan Ingram Cope. Une amitié se lie entre Emmanuel Guilbert (30 ans) et Alan Ingam Cope (69 ans); ils vont discuter et discuter durant près de 5 ans jusqu'à la disparition de ce dernier. Des souvenirs d'un américain qui va partir à la guerre, la fin de la guerre (il arrive àDunkerque le 19 février 1945, le jour de ses 20 ans) et tout le périple qui va faire de lui ce qu'il est, ce qu'il était. Rien d'extraordinaire dans cette vie qui se déroule,Alan n'est pas un lâche au contraire, il voit la guerre comme une sorte d'aventure...
On suit ses cheminements, ses errances, ses rencontres surtout. Car il s'agit beaucoup de rencontres qui marquent, des personnes que l'on va retrouver tout au long de la vied'Alan qui est assez riche de ce point de vue.
Donc on part des États-Unis pour arriver en France et se balader au gré de la guerre dans les villages français, les collines. Quelques moments d'éternités dans cette période de guerre notamment celui où il se retrouve sur une colline à voir en face de lui une immense ville de lumière scintiller dans la nuit... On passe ensuite en Allemagne. Puis il y également le retour au pays mais bien après et la reprise des études, sa première femme puis la rupture et le retour en France et sa deuxième femme. Entre temps, il y a comme je le disais des personnes, les plus importantes, découvertes pendant la guerre et qui le suivront de bout en bout sontVera et Gerhart Muench.
Le cadrage, les dessins, le graphisme utilisé et la couleur sépia font un très bel objet de cette bande dessinée en trois tomes...
Pour rappel, Emmanuel Guilbert, c'est lui qui écrit la magnifique bande dessinée Le Photographe
Voilà, une bonne et belle découverte grâce à Thomas
