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Ahmad Jamal au Duc des Lombards



Oyez oyez braves gens et gentes dames, le Duc des Lombards qui a maintenant fait peau neuve vous offre la possibilité de voir le grand Ahmad Jamal en personne, celui que Miles Davis considérait comme le plus grand pianiste jazz d'aujourd'hui et d'hier car tout commence avec lui dans les années 50.

Alors si vous avez l'occasion et s'il reste de la place, venez assistez à cette très belle performance sur les traces du nouvel album d'Ahmad Jamal, It's magic.


Tout en douceur, en subtilités cet album It's Magic vous emmène sur des rivages qui vous font voguer l'âme, l'entente des musiciens entre eux et assez belle, formant de cette manière un quatuor tout à fait équilibré, c'est évidemmentAhmad Jamal qui est aux commandes mais l'équilibre entre le jeu de chacun est là. Pour tout vous dire, c'est il y a Ahmad Jamal au Piano suivi de James Cammack à la contrebasse, James tyre Johnson III aux drums et Manolo Badrena aux percussions. Un vrai régal avec ce petit air d'ailleurs insufflé par les percussions.

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur Ahmad Jamal, rien de tel qu'un petit tour sur Wikipedia et puis préférez l'écoute, cela en dit long sur les talents du pianiste...

Dans le Monde du 7 juillet, Sylvain Siclier indique : "De l'index, il signifie à l'un des musiciens qu'il doit prendre en charge la musique. Ils jouent le nouvel album Its'Magic (Dreyfus Jazz, Le Monde du 22 avril), l'historique tube Poinciana (première version en 1955), Mellowdrama, de Jimmy Heath... Premier set, tempos vifs. Deuxième set, plus en ballade. Un claquement de mains, on revient au thème, d'autres gestes habituellement imperceptibles avec le recul des grandes scènes, pour faire vivre la musique.Jamal se lève, s'assoit. Se relève, se rassoit. Pas de souvenirs de l'avoir vu ainsi dans les salles de concerts. Dans la proximité du club on déguste le moindre détail. Le flot des notes à la main droite qui va de la rivière guillerette au fleuve grondant. La main gauche qui balance une résonance harmonique, cale le swing au millième de secondes. Avec une élégance naturelle, un entrain formidable.

Il y a quelques années, au rappel des compliments que lui avait adressé le trompettiste Miles Davis ("il est toute mon inspiration"), Jamal, dans un grand rire : "Qu'il dise du bien d'un de ses musiciens c'était un événement, mais de quelqu'un avec qui il ne jouait pas. Je n'ai jamais su pourquoi." A la sortie du Duc, ilpleuviote. A l'intérieur, c'était grand soleil ".

Ce soir, dernier set de cet grand homme qui ne joue que très très rarement dans des clubs comme celui du Duc des Lomabrs, un grand évènement à découvrir

Duc des Lombards
Club de Jazz
42 rue des Lombards - 75001 Paris
Réservations & Contact : 01 42 33 22 88


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Valse avec Bachir de Ari Folman



Avec Valse avec Bachir, Ari Folman nous offre un petit chef d'oeuvre à voir et revoir.

Plongée en apnée complète dans le monde de la mémoire, des souvenirs enfouis à la suite d'un traumatisme, d'un choc, reconstruction de la mémoire elle-même autour d'évènements et découverte de soi sont au rendez-vous de ce film d'animation qui est de loin le meilleur film que j'ai pu voir depuis longtemps.

C'est une oeuvre qui intègre à la fois des éléments graphiques très fort, un cheminement des personnages à travers plusieurs époques, le rêve et une réflexion politique sur une situation donnée expliquée de la manière la plus simple qu'il soit. Des interrogations propres àAri Folman qu'il couche littéralement sur le papier pour les animer ensuite. Il y a du doute, du tâtonnement, des bribes de réponses, des déclics et un chemin de croix qui petit à petit mène vers ce que l'on recherche, cette "vérité" tant attendu ou recherché, d'ailleurs souvent en vain... l'esprit humain recèle de mécanismes de défense afin que l'on ne puisse pas aller trop loin dans cette découverte de soi.

Mais de quoi est-il finalement question, concrètement... Eh bien de la rencontre entre Ari Folman et un de ses amis qui a depuis quelques temps des cauchemards angoissant, une meute de chiens assoiffés de sang, 26 exactement, qui sont à ses trousses et qui s'arrêtent devant chez lui. Il s'agit pour lui des 26 chiens qu'il a du tuer lors de la guerre duLiban. Ari , lui ne se souvient plus de rien, de cette période d'il y a 20 ans. Sauf que le lendemain, surgit suite à cette conversation des bribes de souvenirs, il se voit dans la mer, se lavant l'âme peut être en tout cas dans l'eau avec une vision de la ville la nuit, de lumières éclairantes et puis lui et des camarades oubliés marchant et rencontrant un flot de femmes de noir vêtues pleurant. Se réveille alors en lui cette soif de découvrir cette période de sa vie qu'il a complètement oublié, ce black out sur la guerre du Liban, ce qui s'est passé il y a 20 ans lorsqu'il était jeune et au service militaire. IL va essayer de découvrir ce qui se cache derrière cette mémoire en morceau en essayant de la recomposer brique par brique. Il part de détails de ce rêve, de ce camarade qui semblait être là et remonte doucement dans ce chemin tortueux qu'est la mémoire.

C'est l'occasion de revenir sur certains épisodes de la vie d'autres soldats, de la situation d'alors, de cette insouciance et de cette inconscience d'alors, du début de la guerre auLiban jusqu'au massacre de Sabra et Chatila par les phalangistes sous le couvert de Tsahal à la suite de l'assassinat de Bachir Gemayel et d'essayer de comprendre à la fois pour lui mais plus globalement ce qui s'est passé, ce qui a eu lieu en ce jour maudit où l'horreur a frappé.

Et pour le titre, je vous laisse le soin de découvrir d'où il vient, de cette danse à la fois macabre et de toute éternité, de ces moments où tout est possible, où plus rien d'autres existe que le moment, que cette seconde éternelle dans laquelle rien ne peut s'interrompre...

Un périple éprouvant mais nécessaire pour comprendre, pour se retrouver et aller alors de l'avant. Un film d'animation témoignage sublime

9/10

Le site internet de Valse avec bachir


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MGMT au Zenith


Je dis MGMT au Zenith et non pas Kings of leon car honnêtement je suis uniquement allez voir le concert pour eux.

Alors franchement, un très bon petit concert, c'est d'ailleurs le seul hic : petit, une première partie évidemment mais bon de là à ce qu'elle se réduise à peau de chagrin quand même 30 minutes de concert, c'est assez peu quand même. Je sais qu'ils n'ont fait qu'un seul album mais quand même, ils ne sont pas tête d'affiche mais c'était comme si.. Enfin bon je ne vais pas m'épencher sur ma soif d'en avoir plus, c'est un peu évident. Peut être également que les grandes salles comme le Zenith ne sont pas totalement adaptées à leur style, je les aurai plus vu dans des salles plus petites, plus de contact direct avec le public mais c'est pour moi aussi que je dis ça, je crois que je préfère les petites salles pour leur côté intimiste en fait et à dimension plus humaine aussi.

Voilà, le son n'est pas celui de l'album, vous vous en serez mais voilà, c'est du live et tant mieux après tout, il n'y a que cela de vrai pour voir comment se débrouille un groupe et pourMGMT, eh bien c'est assez réussi de mon point de vue, ils sont chanté les quelques classiques tubes que nous connaissons et sinon, allez faire un tour sur cet article, il y a quelques liens de type My space and co... La voie est belle, subtile, originale, le style du groupe excellent, il y a quelques solides influences à la Pink Floyd, cela ne ne peut pas être autrement et sinon, c'est enivrant, planant et à la fois punchy et fin

Voilà, ensuite il y avait Kings of leons, personnellement je n'apprécie pas du tout d'ailleurs on est parti... mais c'était quand même la première partie du concert à la base et il y avait quelques groupies....

Et puis pour les fan ù tout simplement ceux qui ne connaissent pas, rendez-vous sur Fabchannel pour écouter de manière complète le concert de MGMT at Paradiso






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Le Monde de Narnia : chapitre 2 - Prince Caspian de Andrew Adamson




Le Monde de Narnia revient à nous avec le deuxième épisode des chroniques.

Eh bien, c'est toujours agréable de faire découvrir aux enfants un monde qui leur appartient. Bien entendu, cela n'a pas le même retentissement qu'un HarryPotter mais cela participe un peu du même schéma, faire que le rêve et l'imagination se réveille et qu'il existe d'autres mondes en dehors du Monde réel. C'est un peu ça les contes de fées, croire en quelque chose d'autres, de différent et de sublimes dans lequel on peut agir à sa manière.

Ce rêve, les rois et reines de Narnia l'on accomplit en délivrant Narnia de la sorcière blanche dans le premier épisode puis sont retournés dans leur monde, le notre. 1300 ans sont déjà écoulés sur Narnia lorsque le Prince Caspian va, dans sa fuite, souffler dans la corne magique. Instantanément, par delà les mondes, voici nos trois héros ramenés à Narnia pour essayer de sauver à nouveau Narnia dont l'âge d'or est de loin oublié. Il faut essayer de faire en sorte que l'héritier naturel, le Prince Caspian des Telmarins qui ont par ailleurs décidé d'éliminer toutes les créatures de narnia dans de précédentes époques puisse être Roi en non pas son maléfique oncle Miraz qui n'est que cupidité.

La magie qui existait à Narnia s'essouffle de plus en plus et il faudra compter sur l'aide de tous les habitants de Narnia, sur le courage du roi Peter et les charmes de la petite Lucy pour trouver Aslan, le roi du monde magique... Une quête à la hauteur des ambitions de tous et pour le ravissement des enfants

7/10 pour les enfants

Plus d'informations sur le site de Walt Disney dédié à Narnia et on attend alors le dernier opus...



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Mes amis, mes amours de Lorraine Levy



Bon, j'ai honte mais j'assume.

La chronique ne sera pas très longue dans la mesure où il s'agit, je crois, du film le plus niais que j'ai eu l'occasion de voir depuis des dizaines d'années.

Pour le résumé, je n'ai même pas la force d'écrire quelque chose... : "Mathias et Antoine, pères divorcés ayant la garde de leur enfant, décident de faire toit commun dans le quartier français de Londres. La vie s'organise, désordonnée, joyeuse, avec les enfants, mais aussi Sophie, la jolie fleuriste secrètement amoureuse d'Antoine, Yvonne, la patronne fantasque du "bistrot français" qui couve son petit monde d'un regard maternel, et Mac Enzie, le chef d'agence d'Antoine, obstinément amoureux d'Yvonne en dépit de leur grande différence d'age... Entre Antoine, qui a appris à verrouiller ses émotions pour ne plus avoir à souffrir de personne, et Mathias, qui se laisse très vite submerger par les siennes, le quotidien n'est pas une sinécure. Et quand Mathias rencontre Audrey, une ravissante journaliste de passage à Londres, ce bel arrangement de pères célibataires vole en éclats. Ce ne sont plus deux amis qui cohabitent, c'est un couple qui se déchire. Qui triche. Qui se réconcilie. Mais Audrey n'est pas une femme à qui l'on ment. En essayant maladroitement de protéger sa vie de couple avec Antoine, Mathias ne comprend pas que ne pas faire de choix, c'est prendre le risque de tout perdre. L'amitié de l'un, et l'amour de l'autre..."

Tout est mièvre, à l'eau de rose, mal joué, interprété, sans vie, évident, enfin bon vous l'aurez compris, je ne vais pas m'étendre mais je vous DECONSEILLE TRES VIVEMENT D'ALLER VOIR CE FILM

Ce n'est même pas drôle, c'est affligeant... aucune originalité, des poncifs par ci par là.... 


1/10 étant entendu que le 1 est uniquement en hommage au jambes de Virginie Ledoyen...


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