Les 18èmes puces du design au Quai de Loire du 29 mai au 1er Juin

Eh voilà revenu le jour où nus allons, avec un peu de chance au soleil, nous promener et flâner nonchalamment au Quai de Loire pour les 18èmes puces du design au Quai de Loire du 29 mai au 1er Juin.

Comme cela est indiqué "Les Puces du Design n'ont pas vocation à être ni une brocante, ni un vide grenier classique. Elles empruntent simplement à ces marchés leur accessibilité (libre et gratuit) et un déroulement en extérieur sans décorum." la spécialité est : "une sélection pointue d'antiquaires spécialisées en mobilier, objets et mode des années ?50 à ?80" : avis aux amateurs et trices.

D'après ce qui est également indiqué, "Les pièces de design qui sont toujours éditées se retrouvent aux Puces du Design entre 30 et 50% moins chers que les rééditions (chaises Tulipe ou Fourmis, LampesPipistrello, fauteuils de bureau Aluminium Group de Eames ...). Des pièces moins connues ou non signées mais de belle facture et de belle fabrication, équivalentes en termes de design et de qualité à des pièces de design actuel, y sont généralement 3 à 4 fois moins chers également que celles aujourd'hui mises sur le marché par les ?grands éditeurs? de design".

Voilà le pourquoi du comment, alors si cela paraît parfois un peu cher, ce n'est pas forcément le cas... allez faire un tour, plutôt tôt car il y a généralement pas mal de monde, c'est un petit coin sympa entre un ciné auMK2 Quai de Loire et Un thé à la menthe ou plus si affinités au Bar Ourcq of course...

L'accès est libre et gratuit
Les horaires plutôt cool de 10h00 à 19h00
avec en prime une nocturne vendredi 31 mai jusqu'à 21h30... voilà, vous savez tout ou presque et sinon eh bien

rendez-vous sur www.pucesdudesign.com

Un Conte de Noël d'Arnaud Desplechin

Un film terrible, à tout les sens du terme bien entendu.

Des dialogues ont ne peut plus suaves emmenés par une brochette d'acteurs tels que que Catherine Deneuve, Mathieu Amalric, Anne Consigny, Jean-Paul Roussillon, Mevil Poupaud, Chiara Matsroianni, Emmanuelle Devos, Hippolyte Girardot.

Se détachent Emmanuelle Devos, amante d'un très très grand Mathieu Amalric, une Catherine Deneuve (Junon) dans un rôle de mère proche de la mort exceptionnelle aux côtés d'un sacré Jean-PaulRoussillon (le père) et puis ensuite, on ne peut rester insensible aux charmes de Chira Mastronianni.

Une histoire de famille comme tant d'autres, complexe à souhait où un frère a été banni de la maison par sa soeur pour dieu sait quelle raison. C'est vraiqu'Henri (Mathieu Amalric ) est odieux et complètement délirant mais de là à ce que sa soeur le haïsse, il y a plus d'un pas. Qu'à cela ne tienne... C'est la maladie de la mère qui va les réunir à nouveau pour "un joyeux" noël en famille. Les retrouvailles seront quelques peu étranges dans cette famille où tout se dit ou presque, la mère n'aime pas ou presque ses enfants, la mère et la fille sont un peu au coeur de toute cette saga, c'est le matriarcat qui décide avec des fils ou un père gentil mais subissant, enfin d'un certaine manière. Un cousin qui est encore amoureux de la belle, deux neveux jumeaux et étrange de par leurs aptitudes et leurs manières d'être, un petit fils fragile qui pourrait être fou...

Encore une fois, une histoire, des dialogues et des répliques qui sont d'une rare envolée. La lettre qu'écrit Amalric à sa soeur faisant partie de ces moment privilégiés de l'écriture mais c'est sans compte les répliques entre amants, entre frères et soeurs, entre mère et fils; cette dureté dans la franchise, cetâpreur et cette singularité dans les propos qui tranchent et fendent d'un revers. Ils enverraient pour beaucoup ad patres . Au final, n'est-ce pas plutôt cette soeur qui est complètement décalée, et qu'elle est la raison profonde qui la fait tant haïr son frère?

Je n'en dirai pas plus, un superbe film que je vous conseille plus que vivement

Lynn Davis, Sergio Vega dans Echo wanted à la Galerie Karsten Greve

Exposition hétéroclite qui intègre plusieurs artistes dont Paulo Paes, Bright Eke et Claire Morgan ainsi qu'Adam Broomberg et Felipe Chanarin. Pour a part, ceux qui m'auront le plus marqué sont les travaux de Lynn Davis et de Sergio Vega.

Opposé par les longitudes et les latitudes, le travail de Lynn Davis sur la mer et sur ces rocs insubmersibles que sont les icebergs est assez fantastique. Des murailles se dressent devant vous, immergés, tel d'ancienne fondation d'un peuple cyclopéen pour qui la pureté et la nature ne faisait qu'une. Dans la lumière tranchante, ils luisent tels des géants.Lynn  Davis atteint le sublime dans ce travail, le format carré renforce également ce pouvoir de concentration, cet impact tonitruant qu'elle peut avoir sur nous.

Ici, c'est un autre monde qui se joue, celui des extrémités, de la planète mais aussi de l'extrême, une terre peu peuplée et qui se dresse un peu comme le seul rempart un peu comme un des coeurs de la planète. Mais malgré tout cela, il dépérit d'heures en heures, ses fondations étantsapés par une force invisible qui bientôt le réduira à sa substance première, l'eau.

Un superbe travail que je vous conseille vivement.

Pour ce qui est du travail de Sergio Vega, c'est de toute autre chose dont il est question mais ce n'est finalement pas si éloigné. La forêt amazonienne luisant dans la chaleur de la fin de journée. Une chronique en quelques photographies qui peuvent sembler banales. Peut le sont-elles d'ailleurs mais elles sont la face cachée d'un problème qui nous touche tous : l'extinction progressive de la forêtamazonienne, la déforestation et notamment la forêt qui brûle et qui est dévasté nécessitant le déplacement des populations.

Près d'un petit village, la forêt a commencé à s'embraser pour combien de temps, pour quelle superficie ? c'est illégal mais malheureusement cela arrive souvent causant par là des exodes, une catastrophe écologique... retour sur un sentiment d'impuissance, la seule possibilité de témoigner étant de capturer cette image d'un paradis perdu qui bientôt cessera d'exister si l'on y prend garde...

L'exposition est là jusqu'au 12 juillet 2008, avis aux amateurs.

Galerie Karsten Greve
5, rue Debelleyme - 75003 Paris
Tel : 01 42 77 19 37

Terribles saveurs asiatiques chez Influence Wok à Bordeaux

Voilà une adresse que je vous recommande vivement à Bordeaux, en passage éclair.

Réservation recommandée sur ce petit restaurant qui franchement ne paye pas de mine de l'extérieur mais une fois assis et servi, c'est tout autre chose qui se passe, les mets et les saveurs se mélangent de manière subtile et en douceur, c'est un plaisir que vous saurez reconnaître dès la première bouchée.

Une cuisine fraîche, diversifiée et pleine de surprises connues et moins connues. L'Asie ouvre ici grande ses portes pour votre plus grand plaisir

Il n'est même pas question de discuter des prix tellement ils sont abordables... Allez-y les yeux fermés vous ne pourrez qu'être agréablement surpris

Sinon, juste à côté, également un très bel endroit, charmant au possible au moins pour prendre un verre Le Bistrot des Anges (19 rue rode), lorsque le temps est au beau fixe, c'est super agréable. Après côté bouffe je ne sais pas ce qu'il vaut...

Influence Wok
23 cours Portal - 33 000 Bordeaux
Tel : 05 57 59 12 17

Les douceurs du Liban et du Brésil à L'Area dans le 4è arrondissement

Etonnante adresse qui allie les charmes du Liban aux effluves du Brésil. D'après ce que j'ai pu lire par ci par là cela vient de la double origine du patron.

Eh bien, initialement, on hésitait entre le super burger et Janou, on avait opté pour Janou mais vu le peuple qu'il y avait et la nonchalance voire plus de la réservation de la table, on est parti, il faut quand même pas déconner, c'est bien d'être full, connu mais cela n'implique pas d'être désagréable ou discourtois...

Enfin tant mieux car voilà une belle découverte que l'Area. En effet, on y mange plus que subtilement et c'est délicieux et bien abordable en plus. Pour ma part, c'était le fameux cassoulet  à la libanaise, au cumin et avec des petites saucisses délicieuses; lesceviche étaient fameuses et le vin libanais pas mal du tout, un peu costo mais que diable nous étions en forme...

Il reste quelques plats à goûter, découvrir ou redécouvrir tels que la Feijoada, la daurade au lait de coco ou encore les mezzés et encore plein de ces jolis découvertes qui vous titillent le palais et on un goût de reviens-y

Voilà donc avis aux amateurs de cette double appartenance ou aux découvreurs...

L'Area
10, Rue des Tournelles - 75004  Paris
Tel : 08 26 10 10 73