BLOG CULTUREL
Bar à tapas La perla dans le 4ème arrondissement
La perla, endroit de rêve sur la photo dans la nuit qui est là, nous y étions plutôt en début de soirée, sur la terrasse extérieure, les serveuses sont assez sympa notamment laquébécoise d'origine qui y est actuellement.
Que vous dire ? Eh bien petit endroit agréable pour déguster un petit verre et en mangeant des tapas. Les "Totopos con Salsa" piquante sont à 1?80 le petit bol et le premier est offert par la maison, le rosé se boit bien frais mais n'a pas un intérêt exceptionnel... Par contre lorsque l'on commence à prendre du guacamol, cela chiffre plus de 9? et à vrai dire côté plat je ne ferai pas d'arrêt par là... mais il s'agit d'un simple a priori
Alors prenez le bon côté des choses, pour un verre en extérieur et puis s'en vont vers d'autres lieux plus goûtus et agréables
La Perla Bar
26 Rue Francois Miron - 75004 Paris
Tel : 01 42 77 59 40
Pursuit de Richard Pak à l'espace Dupon
Eh bien, en dehors de cette photo qui est celle du teaser, j'ai été plus que déçu par l'exposition de Richard Pak que vous pouvez retrouver en intégralité et plus encore sur son site internet.
Il y a souvent, malheureusement, un sacré décalage entre le travail présenté et la réalité des photographies exposées. En effet, en lisant que "Le travail présenté, chronique désenchantée d'une Amérique fantasmée, est une sélection d'images d'un projet entamé en 2003. Rencontre d'un imaginaire et de l'expérience vécue, c'est une fiction photographique à travers une errance dans un pays qui court après son rêve", je ne peux qu'adhérer et venir.
Seulement la réalité rattrape ici encore la fiction et le résultat manque de cohérence, d'unité plus particulièrement. En effet, on a du mal à suivreRichar Park dans ses pérégrinations, certes quelques photographies de voyages sympathiques mais de là à provoquer une émotion et à rester en émoi, il y a de la marge, en tout cas, de mon point de vue.
La femme nue sur son lit, elle est impressionnante mais pas véritablement mise en perspective, la fameuse femme de 55 ans dans la laverie a un air de plus que déjà vu, les visages ne sont pas franchement très représentatif de cette quête. A la limite, c'est dommage que la photoHope qui est sur le site ne soit pas présente et puis la tête d'ours, elle n'est pas également très juste... bon allez hop j'arrête, j'ai pas trop apprécié je crois alors que je m'en faisais au départ un grand plaisir
Voilà, si vous voulez aller jeter un oeil, c'est jusqu'au 13 juin
Le site de Richard Pak
Espace Dupon
74 rue Joseph de Maistre - 75018 Paris
Tel : 01 40 25 46 00
Très décevant Circo aereo "FUR !" de Maskim KOmaro à al villette
Vous avez le choix entre la version "intello" qui indique que la subtile composition et le jeux des artistes permet de se plonger dans une nouveau monde, un cirque contemporain où on va en quelque sorte au-delà des arts simples; où la fusion des genres entredanse , acrobatie et musique permet de passer une nouvelle étape dans la découverte des possibles. Que les jeux de perception entre les artistes permettent d'entretenir avec eux une certaine intimité; qu'ils vous font prendre conscience de la matière brut et de vous même dans le monde quiest le votre et qu'enfin c'est une performance physique qui fait ressortir le côté animal de chacun...
Attention, danger...
La version réaliste indique tout simplement qu'il est bon de savoir lire entre les lignes et qu'à la lecture du bel encadré, je me suis dis,houla la, cela ne va pas être marrant.
En effet, lorsque ont peut lire "« se déshabillent » et révèlent leur nature organique", "En constante interaction avec les objets, l'espace", "recouvrer un langage originel refoulé", "atteindre une pureté formelle du mouvement", "une pénombre délibérée ensorcelle le spectateur", "Même si la pièce aborde des question difficiles", "l'âpreté faisant place à la tendresse"
Du cirque ou pas ou presque, on se demande de quel cirque il était question en tout cas. Assez chiant de rester dans la nuit, c'est en finlandais mais aussi avec un peu de russe m'at-il semblé, désolé je ne parle pas et puis peu ou pas de vie sur ce plateau. Des sons qui retentissent, le matériel et sa force brute comme pourrait dire certain, la rencontre avec le son pur de la matière travaillé par le corps,aha ah... des constructions de briques qui se font et se défont, une emmurée , un ou des couples qui s'entremêlent. J'ai bien failli m'endormir alors que le spectacle ne dure que 1h10. C'est vous dire le degré de vitalité dégagée par les artistes.
Seul bon moment qui parcourt le spectacle de bout en bout, la musique qui vous sauve de la torpeur, enfin un peu et c'est peu dire.
Aussi, aussi tentant que cela puisse être n'allez pas voir FUR, ce sera du temps gagné sur la vie qui s'épanouit en dehors de ce contexte...
Voilà et sinon, eh bien allez sur le site du Parc de la villette
Attention, danger...
La version réaliste indique tout simplement qu'il est bon de savoir lire entre les lignes et qu'à la lecture du bel encadré, je me suis dis,houla la, cela ne va pas être marrant.
En effet, lorsque ont peut lire "« se déshabillent » et révèlent leur nature organique", "En constante interaction avec les objets, l'espace", "recouvrer un langage originel refoulé", "atteindre une pureté formelle du mouvement", "une pénombre délibérée ensorcelle le spectateur", "Même si la pièce aborde des question difficiles", "l'âpreté faisant place à la tendresse"
Du cirque ou pas ou presque, on se demande de quel cirque il était question en tout cas. Assez chiant de rester dans la nuit, c'est en finlandais mais aussi avec un peu de russe m'at-il semblé, désolé je ne parle pas et puis peu ou pas de vie sur ce plateau. Des sons qui retentissent, le matériel et sa force brute comme pourrait dire certain, la rencontre avec le son pur de la matière travaillé par le corps,aha ah... des constructions de briques qui se font et se défont, une emmurée , un ou des couples qui s'entremêlent. J'ai bien failli m'endormir alors que le spectacle ne dure que 1h10. C'est vous dire le degré de vitalité dégagée par les artistes.
Seul bon moment qui parcourt le spectacle de bout en bout, la musique qui vous sauve de la torpeur, enfin un peu et c'est peu dire.
Aussi, aussi tentant que cela puisse être n'allez pas voir FUR, ce sera du temps gagné sur la vie qui s'épanouit en dehors de ce contexte...
Voilà et sinon, eh bien allez sur le site du Parc de la villette
Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal de Steven Spielberg
He si back old friend indy...
Eh bien franchement, c'est finalement par hasard en passant près d'Opéra que j'ai pu aller le voir, en fait heureusement que tout le monde était partie voir la VF cela m'a permis d'avoir une place pour la VO. D'ailleurs, je me demande bien quel est l'intérêt de voir Indiana Jones en français, enfin bon tant mieux. Écoutez, je dois dire que c'était plus pour le mythe au départ que pour le nième volet, on est souvent déçu par les volets à répétition.
Mais non, là rien ne change toujours autant d'humour et d'action, cela reste dans le domaine du possible sauf peut être un peu la fin, on part quand même loin mais bon l'esprit global du film est bien dans la lignée des précédents. Avec un Harisson Ford on ne peut plus en forme, il a franchement la pêche pour quelqu'un qui a quand même 66 ans, il est bien conservé le bougre... et puis on retrouve la célèbre et méchante Cate Blanchett (Irina Spalko), la fameuse Marion Ravenwood (alias Kate Allen) qui était là également, un petit clin d'oeil qui va bien.
Bon pour revenir à l'histoire quand même, c'est pas tout ça, on est en 1957, la guerre froide bat son pleine, la chasse aux sorcières est plus que jamais virulente et les méchants s'appellent les soviétiques, petite plongée en arrière. On se retrouve dans la désert du nouveau mexique ou quelque chose comme ça dans un baraquement qui contient tous les secrets les mieux gardés des États-Unis dont la fameuse arche d'alliance mais ce n'est pas ça qu'il recherche, c'est une boite à forte teneur métallique qui permettrait d'ouvrir le chant de la recherche sur le paranormal et sur le contrôle des esprits selon la volonté de Staline. Cela virevolte, cela survolte Indy is back et il reçoit alors la visite de Mutt (Shia LaBeouf), un petit gringalet façon Elvis qui lui annonce de butte en blanc que son vieil ami Oxley a découvert le crâne de cristal qui ouvre les portes du royaume perdu d'Akator au fin fond du Pérou, la cité d'or que les conquistadors dont le fameux Francisco de Orellana ont cherché en vain avant de disparaître... Nous revoilà sur les lignes de la Panam a sillonné le monde à la recherche d'un vieil artefacts et que les ennuis vont continuer de s'abattre... dont la fameuse agent soviétique Irina Spalko... la quête a commencé et les rebondissements vont aller de pair et s'enchaîner de manière virevoltante...
Toujours avec plein d'humours et de virtuosités, avec ce petit ton décalé et plein de subtilité, cette quête pour le savoir et non pour la gloire où celle de l'âme qui guide les pas de ce part-time professeur que l'on retrouve toujours avec autant de plaisir. Donc voilà allez-y c'est franchement bien sympa
Sublime, Le rêve de Météor Slim de Frantz Duchazeau
C'est vrai que je commence à bien l'apprécier le Frantz Duchazeau, après les cinq conteurs de Bagdad ou plus récemment les vaincus et l'histoire du Pérou.
Avec le rêve de Météor Slim, c'est une entrée dans le monde du blues des années 30 qui est en perspective. On est sur les pas d'un jeune afro-américain qui a tout laissé, femme et enfant pour se lancer sur la route avec sa guitare, il plonge dans le Mississipi d'alors et fait quelques étonnantes rencontres. Celle tout d'abord du grand Robert Johnson, du grand homme du delta du Mississipi, il le croise alors que Charly Patton vient de passer l'arme à gauche et il le suit ou le retrouve tout au long de son périple ce qui lui permet de chanter quelques unes de ces ballades magiques jusqu'à son assassinat... Je vous conseille le double album The Complete recordings, qui est quelque peu magique. Pour ceux qui ne le sauraient pas, Robert Johnson a influencé pas mal de groupe rock... Donc nous voilà en route avec Edward Ray Cochran alias Meteor Slim qui va de ville en ville, pour chanter son blues, pour se trouver, travailler et se découvrir sa voie et on croise alors également Johnny Shines un pote de Robert Johnson pour qui la musique est sa vie puis également Big Bill Broonzy. C'est la vie de bar en bar, à travers les cueilleurs de coton et la recherche d'une nuit avec une frangine... des moments d'introspection, des chansons qui débordent jusqu'à aujourd'hui et puis et puis tout le reste que je vous laisse découvrir devisu...
Un album en noir et blanc, au fusain sans doute avec des dessins hors normes, de la beauté dans le trait et un peu de la mélancolie du blues qui coule dans ses pages et ce superbe album hommage à ces découvreurs, à cette musique qui vient de l'âme et qui à amener le Rock et bien d'autres choses...
Et un peu de Blues pour bien commencer la journée....
