Les limites nous regardent - panoptiques naturels - d'Ernesto Timor

Voilà qu'Ernesto Timor expose sur un sujet qui ne manquent pas de piquant : "les limites nous regardent". Étrange titre qui invite à une exploration d'un monde de frontières dans lequel il évolue et qui lui donne à voir autrement : "Nous voici partis à musarder le long des clôtures de toutes sortes ? c'est souvent par ces lignes-là que je reconstruis des décors que mon oeil peut comprendre. Au-delà du parcellaire, on atteint les franges des foyers d'habitation, la lisière où l'urbanisation est contenue. Avec un peu de chance, on croise par ici ce qu'il reste de non domestiqué dans nos contrées".

Entre apparitions et disparitions, les frontières sont également là, frêles mais bien présentes, les nôtres mais également celles qu'offrent le paysage cerclé, les limites qui nous entourent, cet environnement dans lequel nous sommes restreints, dans lequel nous évoluons. Le regard se perd dans les limites de l'horizon, il en dit long sur nous mêmes, sur cette perception que nous pouvons avoir de notre environnement extérieur et intérieur. Les limites n'existent plus que dans notre conception et il suffit de lesoutrepasser pour voir au-delà, pour voir la réalité des choses.

Interrogation sur ces "panoptiques naturels qui relève de l'exorcisme, car ces contemplations partagées sont autant d'utopies de frontières sans surveillance, et de liberté démultipliée".

Parcourez quelques unes des photographies qui seront présentées lors de l'exposition

Et sinon, rendez-vous sur le site internet d'Ernesto Timor ou de Timor Rocks

Découverte en plein air d'un parcours de "panoptiques naturels" dans les Jardin du centre culturel le Marque-page, La Norville, du 23 mai au 24 juin 2008.

Attention, pour le vernissage, le 23 mai à 19h30 est proposé un parcours en lecture Céline Liger (voix et gestes) et en musique avec Gaël Ascal (basse, contrebasse et ondes diverses) qui permettra d'approcher d'un peu plus près le travail du photographe. Les textes sont des extraits deJean-Bernard Pouy, Olivier Cadiot, Alessandro Baricco, Alain Robbe-Grillet, Italo Calvino, Samuel Beckett, Philip K Dick, Paco Ignacio Taibo II, Eugène Savitzkaya, Ghérasim Luca, Christian Gailly, Jean-Pierre Siméon, Fabrice Melquiot, André Breton et Philippe Soupault.

Jardin du Centre Culturel le Marque-page - La Norville

1968 - 2008 N'effacez pas nos traces par Dominique Grange et Tardi

Un commémoration de plus me direz-vous ? Eh bien fichtre non, un petit moment en musique et en dessin pour se souvenir, pour revenir en chanson sur ces journées de Mai-Juin 1968. Et qui d'autres que Jacques Tardi qui par ses dessins a revendiqué et combattu les injustices tout au long de ses années et Dominique Grange qui était parmi les artistes qui ont oeuvrés pour cette mobilisation et qui ont soutenu le mouvement. C'est à l'appel deLenny Escudero qu'elle est partie avec sa guitare...ou presque

Donc, un album à la fois musical et tout en illustration, de manière symbolique parfois mais le ton de Dominique Grange n'a pas changé, les combats qu'elle mènent et qu'elle dénoncent sont là, qui retentissent comme un appel à la mobilisation, à la lutte et à l'encontre du capitalisme mais surtout contre les injustices et les inégalités. Je ne reviendrai pas sur les héritages que lessoixante-huitard s nous ont laissé, ce serait peine perdue et cela n'a finalement que peu d'intérêt. Nos vies sont à la mesure de nous mêmes, pleines dedevenir et de possibles, il suffit de vouloir un petit peu faire et agir, enfin du moins pour ceux qui peuvent et qui en ont les moyens ou se les donnent.

Les chansons de Dominique Grange retentissent et évoquent ce passé militant et plein de cette pensée rénovatrice, idéaliste, créatrice. C'était également le temps des dictatures dePiohet notamment qui ont été dénoncés.

Aussi, installez-vous confortablement et laissez-vous revenir vers ses évènements partie intégrante de l'Histoire et écoutez, écoutez; la voix est belle, douce et pleine de cette vigueur qui fait parfois défaut aujourd'hui. L'engagement est un choix tout simplement

Pierrot est tombé où le drame, les nouveaux partisans, le temps des cerises évidemment, Droit d'asile et le retrait de la parole donnée del'Etat tout puissant et puis n'effacez pas nos traces...

Enfin voilà, découvrez le reste en musique et en dessins...

The models, My favorites, Los dos dans un petit coin de Belgique

Voilà qu'une découverte s'est profilée dans la Belgique de toujours avec une première apparition ou presque de "The models", bon groupe Pop/Rock qui a allumé la soirée avec quelques uns de ces nouveaux titres. Chanteur charismatique qui fait également parti d'un autre groupe à tendance plutôt reggae andco, un batteur que l'on retrouvera ensuite...

Dès que leur espace My space est up, je vous l'indique, ils se pourraient bien que vous les retrouviez bientôt quelque part dans Paris... la Belgique montante... était là

Ensuite vient "My favorites" avec Roland en chanteur qui d'une main de maître nous emmène vers des territoires bien remuants et vivifiants pour l'âme avec quelques bonnes reprises (chuck berry, jhonny cash, ...), du bon vieux rock familial avec le fils à la batterie. La voix est là, assurément et l'heure de la danse a sonné, c'est parti...

Et puis pour terminer, "Los dos" avec aux commande Yves et Renaud pour une approche plus intimiste, plus sentie si l'on peut dire, une improvisation qui a son charme avec quelques retours sur U2 et une approche "choriste" deWith or without you...

N'oublions pas la contribution émérite d'Oscar qui a impressionné l'assemblée avec un sens du rythme on ne peut plus développé pour son âge. C'est probablement une grande carrière à la batterie qui déjà se profile. L'avenir nous en dira plus mais retenez ce nom, Mister O.

Millenium, Tome 3 : La reine du palais des courants d'air de Larsson

Voili voilou, le tome 3 de Millénium La reine du palais des courants d'air vient d'être avalé tout cru.
Globalement c'est un peu plus de 2000 pages que nous a livrés Stieg Larsson avant de rendre l'âme. Un polar comme il sied, bien complet, complexe mais simple d'abordage si l'on peut dire. Un foisonnement de personnage que l'on retrouve entre le Tome 1, 2 et 3. Des histoires de Hacker, d'abus judiciaires, de vengeance aussi à travers une histoire familiale complexe, celle de Salander, vous l'aurez compris.

Difficile de résumer beaucoup ce tome 3 car dans la mesure où il suit de très près le Tome 2, La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette cela dévoileraient certaines clés qu'il est préférables, amplement de découvrir à la lecture de ce dernier tome. En effet, Actes Sud indique : "Que les lecteurs des deux premiers tomes de la trilogie Millénium ne lisent pas les lignes qu'ils suivent s'ils préfèrent découvrir par eux-mêmes ce troisième volume d'une série rapidement devenue culte"

C'est une saga policière rondement menée dans laquelle il est très difficile de s'arrêter tellement elle est prenante, pensez à votre entourage, prenez un peu de temps car avec Stieg Larsson , vous partez pour une petite immersion de taille.

Dans le Monde du 22 avril on peut lire : "A travers ces conversations se dessine peu à peu la personnalité de Stieg Larsson. Un journaliste généreux et bohème, aussi désargenté que peu carriériste, qui mit dans son oeuvre de fiction écrite les deux dernières années de sa vie la somme des expériences acquises au cours des quarante-huit premières. "Ce sont bien plus que des romans policiers, insiste Eva, sa compagne. On y retrouve les valeurs héritées de son enfance, ses engagements, sa conviction que les individus peuvent trouver en eux-mêmes la force de changer leur destin. Et c'est sa voix que l'on entend. Ce talent de conteur que partagent les gens du Nord et qui conduisait Stieg à nous passionner, nous faire rire, vibrer, par ses milliers d'histoires."

Voila, que dire de plus, lisez tout simplement et rendez-vous après...

Les Designers masqués et le design utile le 19 mai au Chatelet !

Mais qui sont les designers masqués au final ?

Que savons-nous d'eux et qu'en est-il de leur manifestation ? Qu'est-ce que Le design utile !

Après le Web 2.0 et son user-centric-model, voici que le design revient aux sources, l'utilisateur de l'objet.

Aussi, in pourrait être intéressant de voir quelle est la démarche que les Designers Masqués (collectifs de trois designers) vont mettre en place pour que le "design utile" retrouvent son heure de gloire.

Aussi, je propose que l'on aille faire un tour pour cet happening à partir du lundi 19 mai au Chatelet, au croisement de la rue Quincampoix et de la rue Berger cela devrait être visible...

C'est la mort de l'art : Attention ERRATUM concernant le happening d'aujourd'hui au Chatelet, une mauvaise rencontre a eu lieu cette nuit et ils ne pourront être tous présent. Qu'à cela ne tienne, ils reviendront bientôt....

Pour plus d'infos, une ou deux références qui parlent des designers masqués

La Playlist Society of course et Etapes


En tout cas, à voir...