BLOG CULTUREL
A shimmer of Possibility de Paul Graham chez Les Filles du Calvaire
Si j'avais bien apprécié et accroché au travail présenté par Paul Graham dans ses expositions précédentes, ce n'est franchement pas le cas avec celle-ci.
Le projet est intéressant : "A Shimmer of Possibility est un nouveau départ radical, des images assemblées de la vie quotidienne de l'Amérique d'aujourd'hui, un haïku cinématographique où il ne se passe pas grand-chose mais où rien n'est déterminé d'avance. Que faisons-nous, que voyons-nous, ou à quoi pensons-nous quand nous marchons dans la rue ? Comment cela fait-il notre expérience et comment cela est-il fait de nos expériences ? [?]"
Mais par contre la réalité vécue et figée photographiquement n'est semble pas fascinante. Certes me direz-vous c'est souvent le cas mais de là à en faire une exposition... Concrètement, comme l'indique le dossier de presse "cette série est composée de plusieurs ensembles photographiques qui contiennent chacun des petites séquences d'images, comme un homme fumant une cigarette en attendant un bus à LasVegas , ou une promenade dans une rue de Boston un après-midi d'automne. Souvent deux, trois ou quatre séquences s'entrelacent dans une même série : comme cette femme assise mangeant du poulet dont on retrouve les os à même le sol ou cet homme tondant la pelouse lorsque qu'une légère averse survient".
De là à y voir du novateur, une nouvelle manière de penser et de voir le Monde qui nous entoure, j'en doute... enfin faites vous une idée par vous même !?
L'exposition est en place jusqu'au 21 juin prochain
Galerie Les filles du calvaire
17 rue des Filles-du-Calvaire - 75003 Paris
Tel: 01 42 74 47 05
Iron Man de Jon Favreau
Début des blockbuster de l'été ?
Enfin, on connaît pour la plupart Iron Man du moins dans nos souvenirs d'enfance de part les comics book ou par les dessins animés. On est dans du Marvel encore et toujours, ils doivent avoir réussi quelques jolies opérations ces dernières années avec notamment Hulk, X-men (1, 2, 3), punicher, spiderman, silver surfer et puis les autres, les super héros ont le vent en poupe on ne peut pas aller contre cet état de fait. C'est également le cas dans les séries proposées avec notammentHeroes qui ne manquera pas de revenir avec une troisième saison attendue et encore vous avez toujours les smallville (7ème saison quand même...) et autres dérivés...
Enfin pour Iron Man, je pensais que ce serait bien plus mauvais que ça à vrai dire. Le moment était pas si mal après tout, enfin dans le genre action et technologie avec quelques effets spéciaux. le fait que ce soit RobertDowney Jr qui ait été choisie ne gâche rien surtout quand on sait qu'il est face à Jeff Bridges le méchant et la charmante Gwyneth Paltrow ce qui ne gâche rien. Le surhomme est là, bardé de technologie mais c'est quand même lui qui est à la source de sa puissance, on change donc un peu de registre et tout n'est pas inné ou acquis par le saint esprit ou par les mutationsgénétiques... En plus quand on sait que Tony Stark s'est rendu compte de sa bêtise après avoir été kidnappé et presque mis en pièce avec ses propres armes, celles de Stark industries, l'électrochoc est là et même s'il s'agit d'un multimillionnaire un peu foldingue il est attachant et ne peut s'empêcher d'être un peu cynique...
Voilà un petit moment à passer en compagnie d'un ancien super héros créé en 1963 (eh oui il y a près de 45 ans) par l'ami Stan lee, encore lui...
Plus d'infos pour les fans sur le site officiel d'Iron man
Les vaincus de Frantz Duchazeau
Le rendu de la chute de l'Inca, Atahualpa vaincu en 1532 par le conquistador espagnol Francisco Pizarro est très bien transcrit par Frantz Duchazeau dans ce qui a pu être une version de la chute et du commencement de la fin de l'Empire incas
Les incas fonctionnaient en assemblant des peuples différents et l'arrivée des espagnols a permis d'ouvrir des brèches et d'offrir des alliés de circonstances aux espagnols, les Dieux blancs arrivés par la mer sur le vaisseau et disposant des chevaux, ont étonné et surpris les incas.
La stratégie espagnole a été la plus forte face à un Atahualpa qui a commis maintes erreurs, ne pas décimer d'entrée de jeu les espagnols le laissant même le capturer puis demandant une rançon en or sonnante et trébuchante sans pour autant respecter la parole donnée... Ensuite même si cela aurait pu basculer àCuzco, les rivalités et guerres intestines avaient déjà fait leur office...
Malgré l'organisation et le système de communication des "chassi" bien illustré dans la bande dessinée, rien n'a pu remettre les incas en "selle" si l'on peut dire. Entre désoeuvrement et perte de repères devant cette implosion, la fin d'un monde, del'Empire des quatre directions étaient là...
Une très belle BD au fusain I guess, le rendu en tout cas est sombre et interrogateurs mais il en ressort bien cette sensation de perte de repères
Le Pérou a une histoire mouvementée, une histoire que l'on ne connaît finalement que peu enfin j'entends l'histoire de la civilisation des incas. Il y a des éléments qui sont revenus sous l'angle de manuscrits par l'intermédiaire des écrits de moines dominicains mais comme l'indique dans son très bel ouvrage sur les Incas Alfred Métraux, il faut arriver à distinguer dans ses livres le réel du fantasmé, la vérité et les mirages qui vont avec. Ce n'est pas simple de faire la part des choses entre des écrits magnifiant d'un côté les espagnols, conquérant ou ne focalisant que sur certains détails propre à encenser la mythologie sur les incas. A ce titre la lecture approfondie du bouquin de Métraux est éloquente et pleine de découvertes sur une civilisation que l'on ne connaît pas vraiment au final...
Sinon, quelques photographies de voyage assez récent avec Sur la route des incas et les visages du Pérou
The Roma Journeys de Cia Rinne et Joakim Eskildsen
Un superbe livre que je vous conseille vivement.
Découvert grâce à Purpose n°7 et sur Paris Photographie voilà qu'après avoir vu une petite partie du livre, le livre dans son entier est venu jusqu'à moi et quel livre... Un périple à travers laHongrie, l'Inde, la Grèce, la Roumanie, la France, la Russie et la Finlande pour nous compter l'histoire des Roms, des gitans, de ce peuple. Un voyage de 7 ans mené par Cia Rinne (les textes) et Joakim Eskildsen (les photographies) : "Between 2000 and 2006 I together with writer Cia Rinne undertook travels in seven different countries with a view to gaining an insight into the life of the Roma and the conditions they face. We always tried to spend a considerable length of time among the people whom we wanted to learn about and, if possible, to live with them for a while".
Une belle préface de Gunter Grass qui revient sur le racisme subit par les Roms, leur persécution sous le régime nazi et leur mise à l'écart systématique. C'est d'ailleurs dans ce sesn qu'il indique : "Whether it be here in Germany, in Lithuania, in the Czech Republic, or Slovakia - many Roma simply do not dare to reveal their backgrounds. Experience has taught them of the injuries they and their families can be subjected to once they have been identified - chich means registred".
Un petit article dans le monde diplomatique d'avril 2008 et anne cécile Robert d'écrire : "Les Tziganes seraient vingt millions en Europe, même si le recensement est difficile. Les photographies donnent à voir les visages, souvent marqués par la pauvreté, mais aussi les modes de vie construits sur une persistante relégation sociale. Dans son propos introductif, l'écrivain allemandGünter Grass rappelle les discriminations dont souffrent les Roms un peu partout en Europe, notamment en raison de leur nomadisme ".
De sublimes photographies à vous couper le souffle pour certaines, segmenté par Pays, en série, le noir et blanc puis la couleur pour découper ces vies d'exilés mais pas seulement non plus.
En tout cas, un livre à découvrir, à offrir pour en savoir plus sur ce peuple.
Sur Amazon, le livre The Roma Journeys ou chez Steidl, à vous de voir....
Millénium, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes de Stieg Larsson
Voilà un petit polar que vous allez apprécier à sa juste mesure, il nous vient de Suède, c'est la trilogie qui marche en ce moment et c'est vrai que cela vaut le coup. Déjà près d'un million de ventes deMillenium chez Actes Sud alors que la Suède a vu s'écouler 2,5 millions d'exemplaires. C'est vrai que Stieg Larsson est originaire de là-bas. Et puis dès l'automne, c'est l'arrivée sur le continent US et déjà des rumeurs d'Hollywood...
économique qui s'est battu bec et ongle contre le financier Je viens de terminer le Tome 1, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes et déjà je suis dans les second qui d'après les échos que j'ai eu et le début ne va pas me résister longtemps. Il ne s'agit pas, a priori, à proprement parler d'une suite mais on retrouve les mêmes protagonistes que dans le premier volume. Michael Blomqvist, un journalisteHans-Erik Wennerström, aux côtés de la puissante mais déclinante famille Vanger pour qui l'important est de retrouver ce qui s'est passé ce jour de 1966 où Harriet Vanger a littéralement disparue de l'île d'Hedeby... Une enquête à reprendre vielle de plus de trente ans, une hérésie et un coup dans l'eau a priori mais c'est peut être sans compter sur le flair de notre ami Mickael et c'est là qu'intervient aussi un autre personnage central, Lisbeth Salander, une jeune fille maigrichonne qui enquête sur la vie privée et qui a plus d'une ressources à son actif
économique qui s'est battu bec et ongle contre le financier Je viens de terminer le Tome 1, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes et déjà je suis dans les second qui d'après les échos que j'ai eu et le début ne va pas me résister longtemps. Il ne s'agit pas, a priori, à proprement parler d'une suite mais on retrouve les mêmes protagonistes que dans le premier volume. Michael Blomqvist, un journalisteHans-Erik Wennerström, aux côtés de la puissante mais déclinante famille Vanger pour qui l'important est de retrouver ce qui s'est passé ce jour de 1966 où Harriet Vanger a littéralement disparue de l'île d'Hedeby... Une enquête à reprendre vielle de plus de trente ans, une hérésie et un coup dans l'eau a priori mais c'est peut être sans compter sur le flair de notre ami Mickael et c'est là qu'intervient aussi un autre personnage central, Lisbeth Salander, une jeune fille maigrichonne qui enquête sur la vie privée et qui a plus d'une ressources à son actif
Un polar où le premier tome permet de mettre en place tous les éléments de ce qui semble être une très bel ensemble, je vous tiendrai au courant pour le tome 2, La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette et pour le tome 3, La reine dans le palais des courants d'air. Avec des titres comme ceux-ci, on ne peut d'ores et déjà rester indifférent... Alors, plongez-vous dans ce polar à la couverture noir et sang, ce n'est que le début des aventures et déjà vous serez happé par les méandres plus que sinueux dans lesquels vous emmènentStieg Larsson.
Une écriture souple, simple, qui coule comme la source et qui vous permet de vous enfiler ces quelques 600 pages d'une traite ou presque assis, couchés, sur la plage, dans la forêt ou je ne sais où ailleurs, allez hop emballez c'est pesé... et à bientôt pour la suite des aventures...
PS : Si vous ne le savez pas, Stieg Larsson, né en 1954, était journaliste. Etait car il est décédé brutalement en 2004, juste après avoir remis à son éditeur les trois tomes de la trilogie Millénium... donc il n'a aucune idée du succès posthume qu'il a eu ... et dans le Monde du 23 avril dernier, Annick Cojean indique : "C'est l'histoire d'un homme qui aimait une femme en particulier, et ce, depuis le jour où, à peine âgé de 18 ans, il l'avait vue surgir à un meeting contre la guerre du Vietnam. Elle était frêle, ardente, idéaliste, et il avait tout de suite reconnu en elle la flamme qui le brûlait lui-même, les rêves qui le distinguaient des autres, un même goût d'absolu. Leurs amis en furent tout de suite frappés : « Entre ces deux-là, c'était bien plus qu'une romance. » Ils haïssaient les conformismes, les sectarismes, les compromis, unis dans la même détestation d'une histoire que la Suède répugnait à solder - celle de ses liens avec l'Allemagne hitlérienne - et de son reliquat néonazi."
Une écriture souple, simple, qui coule comme la source et qui vous permet de vous enfiler ces quelques 600 pages d'une traite ou presque assis, couchés, sur la plage, dans la forêt ou je ne sais où ailleurs, allez hop emballez c'est pesé... et à bientôt pour la suite des aventures...
PS : Si vous ne le savez pas, Stieg Larsson, né en 1954, était journaliste. Etait car il est décédé brutalement en 2004, juste après avoir remis à son éditeur les trois tomes de la trilogie Millénium... donc il n'a aucune idée du succès posthume qu'il a eu ... et dans le Monde du 23 avril dernier, Annick Cojean indique : "C'est l'histoire d'un homme qui aimait une femme en particulier, et ce, depuis le jour où, à peine âgé de 18 ans, il l'avait vue surgir à un meeting contre la guerre du Vietnam. Elle était frêle, ardente, idéaliste, et il avait tout de suite reconnu en elle la flamme qui le brûlait lui-même, les rêves qui le distinguaient des autres, un même goût d'absolu. Leurs amis en furent tout de suite frappés : « Entre ces deux-là, c'était bien plus qu'une romance. » Ils haïssaient les conformismes, les sectarismes, les compromis, unis dans la même détestation d'une histoire que la Suède répugnait à solder - celle de ses liens avec l'Allemagne hitlérienne - et de son reliquat néonazi."
[...]
"Il rêve de devenir journaliste, écrit de la science-fiction dans un fanzine et inonde le journal local de critiques de films et de livres. Il commence aussi à se documenter sur les groupuscules néonazis qui lui font horreur. Vite, les deux jeunes gens partagent un appartement, font du stop vers Paris, et décident d'habiter Stockholm, où Eva suit des études d'architecture et où Stieg obtient, en 1979, un emploi à l'agence de presse TT. Il y restera vingt ans. Il voyage en Afrique, se passionne pour le régime du premier ministre de la Grenade Maurice Bishop, écrit sur de nombreux sujets, de l'astronomie à la politique, des affaires militaires aux mafias diverses. Et, bien sûr, enquête sur l'extrême droite, devenant un spécialiste respecté.
Il collabore à la publication britannique antiraciste Searchlight, qui recherche son expertise. Et il participe, en 1995, à la création d'Expo, une fondation qui, en plus d'un magazine inspiré de Searchlight, organise des recherches, débats, enseignements pour combattre l'extrême droite. Ce qui implique des nuits de travail (avec café et cigarettes, Larsson est insomniaque), des conférences, à Londres pour Scotland Yard, à Berlin, Genève, Tel-Aviv. Ce qui signifie aussi une habitude du secret - il reçoit de nombreuses menaces -, l'absence du nom de Larsson à l'adresse du couple, le renoncement au mariage pour éviter de figurer sur des registres officiels."
[...]
"Le 9 novembre 2004, après avoir gravi les sept étages qui mènent à Expo à cause d'une panne d'ascenseur, Stieg Larson s'écroule. « Mais je dois travailler ! », dit-il dans un dernier souffle. Eva arrive trop tard. Les obsèques réunissent plus de deux cents amis, journalistes, militants des droits de la personne. Tous sous le choc. L'éditeur aussi est désorienté et s'adresse naturellement à Eva. « Bien sûr qu'on continue ! », dit-elle, décidée à faire respecter l'esprit et les idées de son compagnon. Un juriste de la maison d'édition lui fait cependant comprendre que la société que Stieg désirait créer n'a pas vu le jour et qu'elle devra composer avec son frère et son père, seuls héritiers.
Eva ne comprend pas tout de suite. La voilà pourtant rayée en une seconde de l'aventure Millenium. L'éditeur ne veut plus avoir affaire qu'aux héritiers officiels, qui habitent loin de Stockholm, ignorent tout de la philosophie et des intentions de Stieg, et rejettent soudain les appels d'Eva. Sauf pour lui faire un chantage : si elle veut garder son appartement, il faudrait qu'elle livre l'ensemble de la documentation de Stieg ainsi que son ordinateur, supposé contenir les 200 premières pages d'un quatrième tome... De l'or en barre. Eva refuse, l'ordinateur n'appartient-il pas à Expo ? Et la loi suédoise ne protège-t-elle pas les sources des journalistes contenues dans leur portable ?
Les livres de Stieg Larsson sont apparus dans les librairies de Stockholm sans qu'Eva Gabrielsson en soit informée. Le tournage d'un film avec de grands acteurs suédois a eu lieu sans qu'on lui ait rien demandé. De curieux changements ont été faits dans les livres, sur lesquels elle n'a eu aucun mot à dire. Et la famille Larsson, qui vient de renoncer officiellement à l'idée d'un quatrième tome, ne répond pas à sa proposition de gérer, même gratuitement, les droits intellectuels de Stieg".
Il collabore à la publication britannique antiraciste Searchlight, qui recherche son expertise. Et il participe, en 1995, à la création d'Expo, une fondation qui, en plus d'un magazine inspiré de Searchlight, organise des recherches, débats, enseignements pour combattre l'extrême droite. Ce qui implique des nuits de travail (avec café et cigarettes, Larsson est insomniaque), des conférences, à Londres pour Scotland Yard, à Berlin, Genève, Tel-Aviv. Ce qui signifie aussi une habitude du secret - il reçoit de nombreuses menaces -, l'absence du nom de Larsson à l'adresse du couple, le renoncement au mariage pour éviter de figurer sur des registres officiels."
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"Le 9 novembre 2004, après avoir gravi les sept étages qui mènent à Expo à cause d'une panne d'ascenseur, Stieg Larson s'écroule. « Mais je dois travailler ! », dit-il dans un dernier souffle. Eva arrive trop tard. Les obsèques réunissent plus de deux cents amis, journalistes, militants des droits de la personne. Tous sous le choc. L'éditeur aussi est désorienté et s'adresse naturellement à Eva. « Bien sûr qu'on continue ! », dit-elle, décidée à faire respecter l'esprit et les idées de son compagnon. Un juriste de la maison d'édition lui fait cependant comprendre que la société que Stieg désirait créer n'a pas vu le jour et qu'elle devra composer avec son frère et son père, seuls héritiers.
Eva ne comprend pas tout de suite. La voilà pourtant rayée en une seconde de l'aventure Millenium. L'éditeur ne veut plus avoir affaire qu'aux héritiers officiels, qui habitent loin de Stockholm, ignorent tout de la philosophie et des intentions de Stieg, et rejettent soudain les appels d'Eva. Sauf pour lui faire un chantage : si elle veut garder son appartement, il faudrait qu'elle livre l'ensemble de la documentation de Stieg ainsi que son ordinateur, supposé contenir les 200 premières pages d'un quatrième tome... De l'or en barre. Eva refuse, l'ordinateur n'appartient-il pas à Expo ? Et la loi suédoise ne protège-t-elle pas les sources des journalistes contenues dans leur portable ?
Les livres de Stieg Larsson sont apparus dans les librairies de Stockholm sans qu'Eva Gabrielsson en soit informée. Le tournage d'un film avec de grands acteurs suédois a eu lieu sans qu'on lui ait rien demandé. De curieux changements ont été faits dans les livres, sur lesquels elle n'a eu aucun mot à dire. Et la famille Larsson, qui vient de renoncer officiellement à l'idée d'un quatrième tome, ne répond pas à sa proposition de gérer, même gratuitement, les droits intellectuels de Stieg".
