BLOG CULTUREL
Declaration Of Dependence de Kings of Convenience
Avec Declaration of independance, Kings of convenience réussit un grand tour de force. Bizarrement, j'étais passé à côté associant ce groupe a une formation beaucoup plus électrique et débridée. Autant pour moi? et c'est la lecture de différentes critiques qui m'a fait revenir sur le groupe pour finalement découvrir un groupe tout a ait exceptionnel
Donc une très belle découverte et de très belles mélodies qui vous renvoie vers du Jao Gilberto, de la Bossa magnifique tout en s'en différenciant de manière subtile, du folk aussi un peu évidemment. La guitare sèche est là qui rappelle les influences autant que le doigté, la voix que vous avez envie de suivre un peu aveuglément, les accords qui s'enchaînent, se détachent. L'ambiance qui s'en dégage est bien celle reflétée sur la pochette, deux hommes devant la mer et le reflux des vagues qui vienne clapoter pas trop loin, l'un chante, l'autre gratte pour rien, pour eux ; le soleil s'éteint, s'allume...
Vous êtes apaisés, vous êtes serein, la vie ne peut que vous offrir des bonheurs inassouvis, vous êtes en pleine écoute de Kings of convenience, La douceur, la beauté transparaît de manière évidente, instantanée dans ce superbe album
Ecoutez Freedom and its owner,
Mais ne vous méprenez pas, c'est ici la douceur qui prime?
The hurt locker (démineurs) de Kathryn Bigelow
Difficile de se prononcer sur ce film, enfin tout d'abord je crois qu'il faudrait pour mieux l'apprécier le voir plutôt complètement comme un documentaire.
En effet, ce qu'il manque est avant tout une histoire et même si certains ne sont pas tout à fait d'accord, le ait est là, ce qui nous est présenté s'apparente à une chronique de guerre, enfin d'une fraction de temps de guerre et des conséquences associées à celui-ci pour une poignée d'hommes, et pas les moindres d'ailleurs, ceux qui sont en charge de désamorcer les bombes, les démineurs. Ces personnes dont la vie ne tiennent qu'à un seul fil au sens propre comme figuré.
Déjà le boulot n'est pas simple et rester vivent est une gageure de tous les instants alors imaginer en plus que vous êtres en état de guerre et que chaque sortie est sûrement la dernière, que vous allez rencontrer toutes les plaies du monde et que vous serez impuissant à y remédier, à peine pourrez-vous juste rester vivant et aspirer à ce que la prochaine rotation, le prochain cycle vous emmène loin de là.
Sauf évidemment pour certains, pour qui la vie est de vivre ces instants, de se sentir exister en sauvant la vie mais avant tout pour le risque, l'adrénaline que génère ces moments d'extrêmes tensions, des gens qui sont à la fois géniaux mais également à la limite de la folie, c'est évident, on n'y coupe pas à ce niveau d'abstractions et de violences, les chances de vivre vieux sont minimalistes mais on vit alors pour autre choses?
Ceux qui ne sont pas de cette trempe et qui aime la vie ne peuvent pas rester très longtemps en enfer et on comprend pourquoi ils essayent de s'en sortir, de partir loin? et de commencer une vraie vie.
Un reportage sur la guerre en Irak avec toute l'horreur qu'elle comporte et surtout comprendre l'impossibilité de ses gens, de ses soldats de revenir vivre dans le monde tel que nous le connaissons, comment voulez-vous qu'ils soient, restent normaux après ça? C'est évidemment extensibles à tous les types de conflits?.. Cela ne changera malheureusement pas grand-chose, l'Homme reproduit ces erreurs depuis tellement de temps mais enfin il reste la vision utopiste qui veuille croire dans une évolution?.
Un zoo en hiver de Jiro Taniguchi
C'est toujours un rare plaisir que de pouvoir lire Jiro Taniguchi. Après avoir récemment dévoré Quartier lointain , voilà que je viens de terminer Un zoo en hiver qui reste toujours un superbe roman graphique/manga.
Regard sur le monde de la province, du choix prédestiné d'un jeune enfant, sans doute Taniguchi lui-même, enfin cela serait bien plausible qui travaille d'abord dans une entreprise de textile pour un jour se déplacer avec son ami vers Tokyo et découvrir un nouveau monde, celui du dessin mais surtout du célèbre Mangaka Kondo dont il va devenir l'assistant. Cette épique lui apprendra à al fois son métier mais aussi la vie à Tokyo, loin de son monde
Et de rencontres en rencontres il fera la connaissance de Mariko qui dans sa faiblesse intrinsèque l'aidera à construire le manga qu'il a en lui, et le poussera dans cette direction.
Découvrez en lisant ce manga un autre univers et profitez des paysages et des ciels de nuages, perdez-vous dans les volutes et revenez ...
"Le plaisir de dessiner, la joie de créer une histoire. C'est ce qu'elle m'avait appris... Je sentais mon coeur battre. Au fond, qu'est-ce que j'espérais ?"
Photoquai, 2e biennale des images du monde à Paris
Dans ce contexte, vous trouverez ici quelques uns des photographes que j'ai apprécié et que je vous invite à découvrir au plus vite directement sur les quais en face du musée du quai branly, profitez de l'automne et du soleil pour vous promener et humez l'air frais qui se dégage de ces créations, la photographie à l'état de l'art dans tous les sens et pour le plaisir du regard qui s'éveille aux vues de la nouveauté ou de l'ancien remodelé, un très beau parcours que vous pouvez également retrouvez en ligne sur le site Photoquai,...
A Yin et les mongols...
Daniela Edburg et ses drop dead georgous
Pierrot Men et sa réalité subjuguée
Hugo Aveta et l'argentine sous un autre angle
Esteban Pastorino Diaz et ses perspectives altérées
Brook Andreuw et la femme retrouvée
Julio Bettencourt et la modernité revisitée
Et puis pleins d'autres...
N'hésitez pas à aller faire un tour et voir cette biennale des images du monde qui reste en place jusqu'au 22 novembre prochain...
Ne sont présenté ici que quelques uns des photographes exposés.... il en reste un certain nombre à découvrir, alors ne vous privez pas...
Photoquai,
Juste en face du musée du quai Branly
Peplum de Toy Fight
Laissez vous tenter par Toy Fight et son album Peplum, ils délivrent une pop douce et éclairée qui vous enivrera juste ce qu'il faut pour vous bercer, vous réveiller en douceur, les mélodies sont là pour vous accompagner, pour vous laissez appréhender de la meilleure façon la journée qui débute, avance, se termine.
Au son de la guitare et de cette belle voix vous avancez avec eux dans ce brouillard qui commence à se dissiper, vous voyez les possibles sans vous presser,
Golden Make Up a des airs de déjà vu mais cela passe bien, peut être un peu de Revolver ou inversement plutôt, Minute est assez minimaliste mais bien sentie, Tiffany vous renvoie à des temps anciens, innocence et vert de gris assez belle et tout en finesse et cela continue dans la même veine avec Lisa's Box. Trucmuche change de registre et est légèrement plus enlevé et très réussit,?
Voilà, un bon petit album découverte qui s'il n'est pas exceptionnel reste de très bonne facture
A vous oreilles et écouteurs?
Retrouvez les sur leur espace My Space et sur Spotify pour l'écoute en intégrale