BLOG CULTUREL
Cave La Bourgogne, un délicieux bistro au coeur du quartier latin
Il faut que vous arrêtiez un dimanche midi, par exemple après votre marché rue Mouffetard ou à votre librairie préférée l'Arbre à lettres, deux bons polars à découvrir un bonne bd et le tour est joué; rentrez ensuite dans La cave de Bourgogne, l'accueil est charmant, un peu bondé certes mais bon quand c'est bon. On attend bien quelques minutes et puis voilà que les plats et les boissons arrivent et c'est les délices du palais qui parlent... Un steak d'agneau dont vous me direz des nouvelles, avec ces petits légumes, sa sauce, le Brouilly qui est là, les salades copieuses à souhait, les desserts qui n'attendent que vous et pour les enfants, vous avez un menu à 6? avec du premier choix, alors pourquoi hésitez dans ces conditions,...
Enfin voilà, une petite adresse où il fait bon grignoter tranquillement avant de reprendre ses pérégrinations et découvrir les quelques artistes de nemo à miss-tic en passant par Mesnager où encore... à vous de hanter les ruelles pour trouver Charlot, par ci-, le joueur de flûte d'Hamelin par là... prenez garde à ne pas vous perdre...
Cave La Bourgogne
144, Rue Mouffetard, 75005 Paris
Tel : 01 47 07 82 80
Terre des Pôles sur les grilles du Sénat (Jardin du Luxembourg)
Par ces journées où le froid commencer à être plus piquant et cette satanée bruine qui couvre tout, qui vous transperce, essayez de vous réchauffez un peu en allant vous promener et admirez les photographies de François Lochon, Kjell Ove Storvik et Karim Agabi, Nicolas Dubreuil, Eric Lefebvre, Jean-Robert Petit et Yves Soulabaille exposé pour l'exposition terre des pôles qui est en accès libre sur les grilles du Jardin du Luxembourg.
Cela vous réchauffera peut être que de voir ces brises glaces qui essayent, tant bien que mal de casser la glace qui couvre tout, cette immensité blanche qui bientôt, avec le réchauffement climatique ne sera pas.. ils avancent de seulement quelques kilomètres par jour.. quand avant les bateaux se brisaient, condamnant à jamais l'équipage et ensevelissant tout petit à petit.
Enfin dans cet espace où les amplitudes en terme de degré atteignent des sommets inférieurs, il y a quand même des personnes, des animaux qui survivent, mais jusqu'à quand...
"le Groenland a perdu 80 milliards de tonnes de glace en 2003 et 230 milliards en 2005. Entre 1978 et 2005, c'est 20 à 25 % de la surface de la banquise qui ne fond pas en été, qui a disparu. Cette fonte a pour conséquence d'accélérer encore le réchauffement climatique, les surfaces blanches reflétant l'énergie du soleil étant moins importantes. Et avec la disparition de la banquise, ce sont des communautés humaines, mais aussi des espèces animales et végétales qui sont menacées".
Prendre conscience toujours un peu plus des implications de l'activité humaine sur cette belle planète bleue qui est la notre et qui petit à petit devient plus bleue mais aussi plus meurtrie avec des conséquences que l'on ne sous-estime que trop peu, c'est l'avenir des générations à venir qui est quand même derrière cette prise de conscience planétaire... rien de moins alors il est temps que l'on fasse en sorte d'avancer...
L'exposition est en place jusqu'au 4 janvier prochain, avis aux amateurs de fraîcheur...
Le site de l'exposition Terre des pôles
The breeders : Mountain Battles [7,5/10]
Retour aux sources avec ce dernier album Mountain Battles de The Breeders qui ma foi me convient assez bien musicalement,
Le tube ultime, c'est Overglazed of course et c'est aussi le début de l'album, juste pour se mettre dans l'ambiance. Avec Night of joy c'est un déroulé lancinant et progressif qui vous accompagne dans ce début de journée et qui se poursuit par We're gonna rise. Fini les simagrées et on réattaque avec German studies. Ensuite Spark et Istanbul assez calme mais cela rebooste avec Walk it of puis tout en douceur avec regalame esta noche, très belle chanson suivie de Here no more aussi assez calme. No way un peu plus rock et puis It's the Love, qui balance pas mal et nous réveille un peu ...
Au final un bel album assez doux si l'on peut dire et assez bien construit, équilibré ... Voilà, faites vous une petite idée sur de The Breeders sur leur espace My Space et écouter surtout...
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, The Breeders a été fondé à Boston en 1988 par Kim Deal, alors bassiste des Pixies, et Tanya Donelly, alors guitariste des Throwing Muses
Clash by night (le démon s'éveille la nuit) de Fritz Lang
Un très beau film cinéma de minuit que je vous conseille plus que vivement, c'est un peu dans la même lignée que Two Lovers mais traité différemment, un triptyque mais cette fois-ci entre une femme et deux hommes.
En effet, après dix ans d'absence, voilà que Mae Doyle revient dans sa petite ville natale. On ne sait pas trop ce qu'elle a fait mais qu'importe, elle ne croit plus trop en rien, mais a un sacré caractère et un tempérament trempé dans l'acier. Elle est belle, une beauté sèche et froide, différente de celle de Marilyn Monroe qui fait une apparition pas très remarqué en pinup. Mae Doyle se marie avec Jerry, un marin-pêcheur, qu'elle n'aime pas de prime abord, ils ont un enfin mais au coeur de cette relation s'inscrit Earl, un projectionniste au tempérament trouble, souvent sec, avec un humour glacé et l'inévitable arrive alors qu'elle vient d'avoir la petite Gloria, une histoire d'amour passionné et c'est le drame...
Mais c'est aussi l'occasion de ne pas s'en aller ou revenir comme dans Two Lovers avec un choix par dépit. Mae Doyle, prend conscience d'elle même, de sa vie et de sa peur, de sa fuite non pas des hommes et de son inconstance à elle mais de son manque de lucidité, de responsabilité ou d'engagement qu'elle ne veut pas accepter.
Voilà, un très beau film avec des acteurs au jeu serré et un tempérament bien établi... a voir en cette période de disette... et puis pour approfondir une critique sur oedipe.org...
Ecole d'Helsinki, Dialogue entre 4 générations à la Galerie Beaudouin Lebon
C'est Timothy Persons, directeur de la galerie TaïK à Helsinki en Finlande qui a sélectionné les artistes de cette exposition. Son choix s'est porté sur la série « The Quiets » de Timo Kelaranta, celle de Janne Lehtinen et de sa quête obsédante de voler avec ses étranges machines volantes, Ea Vasko et sa nouvelle perception de l'espace, images abstraites tirées de l'obscurité et Hannu Karjalainen sur la question de l'identité à travers une vidéo.
Je dois dire qu'à part les machines volantes de Janne Lehtinen j'ai été globalement déçu par les autres artistes, sauf cette belle photographie d'Ea Vasko sur la nuit mais rien d'exceptionnel non plus
Par contre, pour ces machines volantes, c'est assez drôle et beau à la fois, les photographies sont limpides, folles, irréelles et vrai à al foi, on n'en doute pas. On se croirait retourner à l'âge d'avant, le monde d'Icare qui construisait inlassablement ces modèles pour s'approcher un peu plus du soleil. Là, c'est juste pour voler, s'envoler, la liberté de ces espaces est déjà la récompense octroyée à l'artiste et a ses acolytes
38 rue sainte-croix de la bretonnerie - 75003 paris
Tel : 01 42 72 09 10
