BLOG CULTUREL
La cité de la mer à Cherbourg
Voici qu'est apparue depuis quelques années maintenant une cité de la mer à Cherbourg. La Cité de la mer est une attraction un peu incontournable dans cette belle région, surtout par temps de pluie... Non, blague à part, c'est assez sympathique pour les enfants que de pouvoir aller se promener dans cet univers qu'est la mer et à l'instar du musée océanographique de Monte-Carlo (Monaco) c'est peut être l'occasion de laisser des passions se créer, s'affiner et sinon c'est au moins un petit moment de détente à envisager.
Certes le prix n'est pas donné, 15,5? pour les adultes et 10,5? pour les enfants à partir de 5 ans... Mais voilà rien n'est gratuit en ce bas monde et on commence avec une nouvelle attraction "On a marché sous la mer" qui vous permet suite à différents stages d'entraînements (il faut entendre par là rien de plus qu'undéambulage à travers plusieurs sas sans que cela demande une quelconque forme physique particulière) qui vont vous permettre d'affronter aux côtés du Capitaine Glass d'aller explorer les grands et de devenir célèbre. En effet, au premier abords insignifiant, l'attraction se révèle vers la toute fin de manière assez amusante et je ne vous dirai pas le fin mot de l'histoire mais sachez que vous serez mondialement connu... évidemment vous devrez préalablement subir les secousses extrêmes de la navette qui vous emmène dans les abysses...
Après avoir pu goûter au grands fonds marins, vous vous dirigerez vers la partie supérieure de la cité de la mer qui vous permettra dans un parcours complètement didactique d'en savoir plus sur la mythologie et la mer, la découverte des fonds avec l'historie des scaphandres, les hydrocarbures, la tectonique des plaques, les séismes en tout genre et autres découvertes tout en vous promenant au milieu de superbes aquarium qui vous mettent en perspective une partie de ce dont regorge la mer et les océans alentours, un véritable voyage initiatique pour les plus petits et les un peu moins avec des mérou, murène, requins, et autres amusements, un véritable zoo aquatique avec les plus téméraires pourront interagir en direct ...
La visite, si vous prenez l'option, peut se clore par la visite d'un sous-marin nucléaire...
Voilà, un petit parcours pour en savoir un peu peu sur ce qui couvre plus de 75% de la surface de la terre.... avis aux amateurs
La cité de la mer
Gare Maritime Transatlantique.
50100 Cherbourg-Octeville
Tel : 02 33 20 26 26
High Tone à la Cigale [8/10]
Connaissez-vous déjà High Tone, ce petit groupe lyonnais qui fais des ravages ? C'était l'occasion de les découvrir en concert live à la Cigale. Et les lyonnais étaient au rendez-vous, en très grande forme je dois dire. Formation composée de 5 membres qui déménage.... avec Lionel Dumas "Dj Twelve" aux platines, Dominique Peter "Selekta Dino" à la batterie, Julien Oresta "Aku Fen" à la guitare, Antonin Chaplin "Antok" au clavier et Fabrice Oresta à la basse.
En fait écouter les High Tone, c'est un peu revenir au primordial, à l'essence, en un mot au son. On est au coeur de la genèse, de la composition. C'est le son du commencement, du beat tempo qui rappelle les origines, dans lequel vous vous enfoncez en immersion complète. Le rythme s'accorde à vous, vous partez au loin pour en ressortir un peu plus grandi, les images suivent cette sarabande infernale dont vous ne pouvez plus que subir les assauts sans arrêt souhaité. Sur certains morceaux, on en arrive au paroxysme, à cet emballement, cette fantastique sensation d'être arrivé aux limites.
Cela envoie du gros comme pourrait dire paraglider, et on en redemande avec ferveur, la salle tremble et c'est reparti. La vidéo obnubile et cadence en même temps ce travail d'orfèvre qu'ils nous proposent, un très bon concert.
Merveilleusement orchestré dans cet très belle salle de la Cigale où que vous soyez dans la fosse ou à l'étage vous avez une vue d'ensemble assez imprenable.
En tout cas pour ceux qui ne connaissent pas eh bien il est grand temps de découvrir, d'humer les racines avec les High Tone. Vous avez le choix côté album, il y en a quelques uns... Opus Incertum (2000), le très bon Bass Temperature (2001), également l'excellent Acid Dub Nucleik (ADN) en 2002 puis Wave Digger (2005) et Underground Wobble (2007). Enfin, il y a également l'album Re-processed #1 qui peut être intéressant d'écouter enfin seulement certains morceaux, à vous de voir...
Joel Meyerowitz et son oeuvre : quelques pistes....
Lecture d'un petit bouquin sur Joel Meyerowitz qui revient lui, cet après-midi de travail avec Robert Frank puis cette décision de se consacrer à la photographie, de pouvoir humer l'air de la rue, encouragée en cela par Harry Gordon son patron d'alors qui viendra à la peinture quelques mois après le passage à la photographie de Joel Meyerowitz, cet appareil qu'il lui prête puis surtout le don de The Americans, le bouquin de Robert Frank.
A partir de ces éléments, Joel Meyerowitz se construit et par à la conquête de l'image, de ses images et l'on peut voir dans sa production, dans ce petit opuscule une partie de son travail, de son cheminement, de ses essais aussi.
je vous conseille très vivement la lecture de ce petit livre chez Phaidon, ultra abordable (5,67?....), il a le mérite de dresser une portrait assez bine fait de l'homme, de son histoire et de raconter les photographies présentées, leur genèse; souvent on est instinctivement mis sur la voie mais l'explication permet également d'avoir quelques éléments propres à la période, au lieu voir à l'appareil utilisé où à la volonté du photographe en cet instant précis; c'est toujours avec une humilité déconcertante qu'il raconte, sans fioriture et c'est un réel plaisir que de l'accompagner dans ces visions de la rue, de l'époque qu'il embrasse de manière assez élégante et de voir dans quelques cas les jeux de scènes dans la photographie, le hasard aussi qui siège comme ami veilleur sur les photographes. Il serait dommage de ne sélectionner que quelques unes des photographies, le mieux étant de vous procurer cet ouvrage qui ne pourra que vous ravir...
Retour sur une oeuvre qui continue d'être aujourd'hui alimentée avec comme vous avez pu le voir un projet sur Ground Zero, les dessous du 11 septembre et puis maintenant, un travail sur l'eau et l'air: "Inspired by watching Olympic divers from an underground viewing room, Meyerowitz's work examines the physical relationships between the Elements, and visually articulates the phenomena of one Element's distinction from the rest". Il continuera son exploration avec les couples feu/terre et terre/eau.
EN tout cas, les photographies et la vidéo accessible depuis son site Internet donne envie; les photographies permettant de se perdre dans les délices de l'envers du décor, entre calme et volupté, la beauté simple du monde de l'eau, cette effervescence, ce déséquilibre causé par la rencontre du plongeur et de l'élément, cette eau enfermée pour quelques instants qui veut se libérer et le calme plat, celui de l'après combat...
D'ailleurs pour ceux qui ont la chance d'être à San francisco, il est exposé à la Robert Koch gallery jusqu'au 1er novembre 2008
The knife, Deep Cuts, Hannah Med H, Silent Shout de The Knife
x
Une découverte chez BIA, le burger made in USA in Paris, en écoute The knife, inconnu de moi mais après quelques recherches me voilà à l'écoute de ce groupe, ce duo suédois composé de Karin Dreijer Andersson et Olof Dreijer; ils sont frère et s?ur.
Il y a quand même quatre albums à la sortie, ce n'est pas rien : The Knife (2001), Deep Cuts (2003), Hannah med H Soundtrack (2003) et Silent Shout (2006). D'après les rapides lectures, il semble que cela soit le dernier album "Silent Shout" [écoute en ligne. gratuite d'ailleurs..] qui ait le plus marqué. Eh bien de mon côté, je dois dire que j'ai bien apprécié, que j'apprécie leurs albums qui ont un petit air décalé, tendance punk années 80 je dirai et c'est assez réussi par la même occasion. Ma préférence allant de manière indubitable à Deep Cuts et Silent Shout....
Alors voilà, allez vous faire votre opinion en les écoutant sur l'espace My space de The Knife et également voir leur site internet www.theknife.net qui peut être assez déroutant, étonnant visuellement notamment par les costumes utilisés sur scène, une véritable expérience visuelle, "An audio visual experience" as they said...
Donc avis aux amateurs de découvertes musicales si vous ne connaissiez pas déjà... et pour vous donner un autre son de cloche même s'il date un peu...
Île Pacifique de Sergio Toppi
Ce qu'il y a de bien avec Toppi c'est cette beauté immanente, intemporelle, ce coloriage subtil et tout en finesse et puis les histoires, les contes d'ailleurs, d'un autre temps à la limite d'un monde fantastique et finalement tout simple aussi.
Il nous emmène dans d'autres monde, dans un autre temps; celui du début du 20ème sicèle quand encore quelques découvertes ou secrets étaient gardés dans des îles sans nom à la croisée des voyageurs imprudents. Aujourd'hui, on a parfois le sentiment que ce vaste monde s'est retranché sur lui-même, sur quelques arpents et que tout est accessible en un seul clic, d'une seule main et que ce fantastique n'est plus. IL est grand temps de partir pour ces terres oubliées au confin de la terre pour rettrouver qui dans les îles pacifiques, qui sur Avalon.
Le rêve est là qui guide nos pas et nous entraîne à travers les contrées sauvages. Avec Toppi, le reêve continue et agrandit notre champ de vision...
Toujours un plaisir indicible à lire un de ces vieilles histoires (et légendes).... Le destin d'un homme entre sa vie vécue et sa vie rêvée, parfois la différence est infime mais il y a toujours un prix à payer et souvent le tribut de la gloire est lourd à porter mais comme le héros grecs, il y a le choix : qui se résume d'ailleurs souvent à vivre une vie intense et Belle et mourir de sa belle mort, en héros ou .... vivre une longue et tiède vie sans se voir inscris dans la mémoire des Hommes...
Ici rassurez-vous rien de tout cela mais une opportunité de vivre autrement