BLOG CULTUREL
Parlez-moi de la pluie d'Agnés Jaoui
Voilà que revient Agnès Jaoui et la bande, enfin surtout Jean-Pierre Bacri accompagné de Jamel Debbouze et Pascale Arbillot. Eh bien j'ai été un peu déçu à vrai dire. Oui, il n'est évidemment pas question de revenir sur le jeu des acteurs, on le sait, ils sont bons et j'ai une préférence par ordre décroissant pour jean-pierre Bacri, Agnès Jaoui of course.
Non, c'est plutôt le film dans son ensemble auquel je n'ai pas accroché.
Des hommes, des femmes tous perdues dans leurs vies. Des vies simples et complexes à la fois. Un Bacri rêveur, perdu dans les airs, une Jaoui qui est forte mais pas heureuse, peut être arrivera t-elle à changer le cours des choses, c'est sûrement elle qui en a le plus les capacités, sa soeur Florence a été trop meurtrie dans son enfance pour pouvoir remonter la pente... Jamel lui est dans le souvenir, dans la plainte, dans l'absence de décision et le décalage, il n'est pas bien dans sa peau, agressif mais peut être trop, cela n'apporte pas grand chose, on sent que quelque chose larve entre lui et Jaoui mais au final, ce n'est pas vraiment crédible cette dent qu'il a depuis des années, on y croit pas trop. Sa vie effacée avec sa femme... et leurs rapports
Globalement pas réellement un scénario emballant de mon point de vue, à la limite un peu chiant je dois dire, heureusement qu'il y a la belle personne et la superbe critique qui donne envie d'y aller de benjamin... Voilà je ne vais pas pas m'étendre plus sur le féminisme, l'engagement en politique et la difficulté des petits agriculteurs; le passé qui agit sur notre futur, l'absence de décision de beaucoup qui au final ne sont pas heureux et subissent plus qu'ils agissent bien que je me doute que cela ne soit pas toujours aussi simple...
5/10...
Mala Noche de Gus Van Sant
Le premier film de Gus Van Sant qui est ressorti il y a quelques temps chez MK2. Eh bien dans la même langueur que d'autres de ces films Mala Noche est un beau film, l'histoire, relativement simple : "Un jeune homosexuel tombe fou amoureux de Johnny, un immigré mexicain clandestin qui ne parle pas un mot d'anglais et qui n'a même pas 18 ans?" Voilà tout est dit ou presque et maintenant le film peut commencer à respirer et à être lui-même.
C'est vrai que Gus Van Sant est entre autres le réalisateur du sublime Drugstore cowboy (1989), du magique My own private Idaho (1991) et de l'ovni Gerry (2002) trois films qui ont tous, un peu une filiation directe avec Mala Noche.
Tourné en noir et blanc, caméra au poing ou presque avec quelques scènes mythiques et une ambiance propre, toute personnelle, des acteurs ou plutôt des personnages hors normes, une vie comme on en voit pas souvent, les dessous du rêve américain, des envolées lyriques et de belles ballades... un quotidien pas évident, une tranche de vie à découvrir tout en apesanteur...
Cela reste quand même réservé aux cinéphiles à mon avis...
Plus d'infos sur le site de MK2
Woopets.com, le site communautaire dédié aux animaux de compagnie
Woopets vient d'ouvrir ses portes, alors de quoi s'agit-il ? eh bien à l'instar de facebook voilà qu'apparaît maintenant le site dédié aux animaux de compagnie. Eux aussi on droit à un espace d'expression qui leur permettra de trouver des compagnons, des amis, de discuter entre chiens de race, d'échanger sur les dernières tendances ou les soucis qui peuvent arriver dans la vie de vos pets préférés.
Retrouvez les derniers inscrits, les animaux proches de chez vous (quartier), de petites annonces et célébrez leurs anniversaires, tout en discutant d'autres sujets sur le forum... Suivez la vie de vos animaux en créant des albums photos,... connaissez leur mood du jour... A la fois pour les professionnels, les amateurs, les passionnés, Woopets devraient très vite devenir le doctissimo des animaux.
Bientôt une version rich media vous permettra un accès direct au site depuis votre mobile, c'est plus simple, plus convivial surtout si vous avez votre nouvel Iphone...
Alors pour tous ceux qui ont un animal de compagnie, on s'inscrit rapidos et on partage avec la communauté ses envies....
L'Etienne Marcel des frères Costes, chic et délicieusement kitsch délicieusement dans le 2ème arrondissement
Voila qu'en tant qu'ancien habitant du quartier, de la rue même, je n'étais jamais allé faire un tour là-bas, cela me semblait un peu trop "too much". Eh bien j'avais grand tort car après avoir testé la terrasse en soleil et les saveurs, j'y retournerai avec grand plaisir.
Bon il est vrai que cela reste un peu un endroit "hype" si l'on peut dire et si ce terme a toujours un sens aujourd'hui... il n'empêche, les serveuses étaient charmants, ma salade thaï succulente et au final l'addition pas si élevé que ça,. Bon je ne vous dirai pas que c'est bon marché mais à choisir entre une salade ou autre mets très moyennement passable et une terrase en plein soleil savoureuse un peu plus cher, mon choix est vite fait.
Donc voilà, c'est à tester en tout cas, rafraîchissant... On est dans un décor à la mode seventies avec des fauteuils blancs en plastique moulé
assez sympa en tout cas...
bon évidemment, il serait plus judicieux de venir avec vos lunettes de soleil dernier cris pour rester incognito... ensuite vous pouvez aller chiner chez Kiliwatch (chiner n'est sûrement pas le bon terme....)
L'Etienne Marcel des frères Coste
34 rue Etienne Marcel - 7500 2 Paris
Tel : 01 45 08 01 03
Les Cendres du temps - Redux de Wong Kar-Wai
Sans revenir sur les 3 minutes de plus oun de moins de l'original, il y a un air de décalage dans ce film, de décalage par rapport au temps, aux prises de vues, quelques unes sont sublimes, complètement irréelles presque, des cadrages comme seul certains arrivent à en faire avec des bouts de ciels embrasés, bleus, qui donne à respirer à envahir l'espace qu'ils occupent et puis cette histoire d'amours, de femmes, d'hommes, de vie qu'il nous est donné d'essayer de comprendre, de saisir au vol.
Ouyang Feng est ce passeur, cet intermédiaire qui partit dans le désert après la perte de l'être aimée (Maggie cheung). Elle s'est lassée de l'attendre et à finalement époser son frère...
Cela débute avec la demande Murong Yang (présenté d'abord comme le frère, il s'avère qu'il s'agit de la soeur ainée) de tuer Huang Yaoshi (Tony Leung - pas encore l'acteur fétiche) qui s'avère être le meilleur ami de Ouyang Feng, Yaoshi étant par ailleurs amoureux de la belle Maggie Cheung, cela comme donc à se compliquer un peu surtout que l'on se demande si Murong Yang, celle que Yaoshi a promis d'épouser, enfina sa soeur n'est pas un peu schizophrène sur les bords...
Arrive alors la soeur de Murong Yang, Murong Yin (en fait il s'agit de la soeur ainée dans son autre eprsonnalité...) qui demande à tuer son propre frère qui l'empêche de vivre son amour avec Yaoshi.... Il n'est pas simple pour elle de survivre à ce cataclysme intérieur qui la coupe littérallement en deux...
Vient alors la deuxième partie du film lorsqu'une fine lame, pratiquement aveugle, (Le Tony leung) demande à combattre pour revoir une dernière fois son village sous le prétexte fallacieux de revoir une dernière fois les "pêchers en fleurs", en fait, plutôt "Fleurs de pêcher" qui n'est autre que sa femme qui s'est amouraché de yaoshi... Un combat digne des grands films de sabre, "précurseur" subtil des films tels que Tigre et dragon ou des fils de Tsui Hark par exemple mais avec une autre dimension, plus poétique.
Enfin, dernier épisode où la femme aux oeufs demande à ce que son frère soit vengée, elle n'offre que des oeufs et ce sera Hong Qi (jachie Cheung) qui se chargera de la besogne, y perdant son doigt mais trouvant dans cette femme la force de changer de vie, de s'ouvrir et d'essayer une autre voie, rien d'impossible dans ce monde...
Voili voilou, pas évident à suivre cet entrelac mais il est question d'hommes, de femmes, de sentiments, de choix, de décisions et de beauté, celle du désert aux portes duquel se trouve Ouyang Feung dans la beauté de ces journées qui passe dans le souvenir de l'être chérie
Un bel ensemble qui a mon avis ne séduira pas autant que In the modd for love, 2046,... mais voilà, il y a toujours la patte de Wong Kar-Wai. Il faut encore que je regarde Chungking Express (1994) et les Anges déchus (1995) et le cycle sera, pour l'instant bouclé...
Donc plutôt réservé aux amateurs du cinéaste
