BLOG CULTUREL
Irina Polin, Balthus et The other sweet dreams au Freud's Dream Museum
Ah la la, une nouvelle exposition au Musée des rêves de Freud (Freud's Dream Museum) d'Irina Polin auquel je ne pourrai malheureusement pas assister mais déjà, rien que de voir son travail et ses photographies et je suis comblé. Alors dans un premier temps regardez un petit peu le travail qu'elle peut effectuer et si le coeur vous en dit, allez voir l'exposition à SaintPétersbourg qui débutera l14 septembre 2008 jusqu'au 1er novembre 2008.
Je l'avais découverte il y a quelques temps par le plus grand des hasards et j'espère bien la voir à nouveau en France d'ici peu, avis aux amateurs et amatrices et galeries associées d'ailleurs... Cette fois-ci donc, elle revient avec une série de 2007 qui reproduit sous un autre angle et toujours avec ses poupées objets les tableaux du peintreBalthus qui au 19ème siècle à peint l'éveil de la sexualité féminisme en essayant de capter leurs moments d'intimité ce que reproduit à sa manièreIrina Polin.
Étonnant travail de précision que celui mené par Irina Polin avec dans un premier temps cette capacité à reconstruire patiemment des mondes en miniature qui finalement se suffisent à eux mêmes puis dans un second à introduire des poupée (dolls) mise en scène dans ces environnements qui sont finalement en accord avec leur être, leur essence.
Une superbe cuisine à l'abandon, pas loin d'une réalité ou d'un film de genre, un jardin qui s'efface, un couloir au compas, un piano en attente d'interprètes, une chambre de fille rose,... c'est "12rooms" service en 2006.
Des évocations polisonnes et poétiques à la fois avec ces femmes fleurs de 2007 dans lesquelles parfois on se laisse emporter par une paire de jambe qui vous laisse pantois et on a de la chance de ne pas tomber comme l'abeille dans unbutinage en règle de fleurs, c'est tentant... (petite parenthèse, la diminution du nombre d'abeille est dramatique pour la terre et ).
On s'aventure alors sur la série objet de l'exposition : Balthus et la féminité made in Irina Polin. Et voilà que s'ouvre un nouveau monde dans lequel on va se plonger avec délice et volupté encore une fois...
D'ailleurs, pour ceux qui aiment Balthus, une exposition a lieu en ce moment à Martigny, à la Fondation Pierre Gianaddaen Suisse pour l'anniversaire de son centenaire. L'exposition Balthus à la Fondation Pierre Gianadda est en place jusqu'au 23 novembre 2008.
Voici quelques unes des oeuvres en parallèle de celles de Balthus, interprétation et représentation réussie et subtile...
Et puis ensuite, la série "The Other sweet dreams" que je vous laisse découvrir...
Freud's Dreams Museum,
Bolshoi Prospekt Petrogradskoi Storony,
18A Saint Petersburg, Institute of Psychoanalysis
Simple men d'Hal Hartley
Après avoir vu il y a quelques temps de cela sur MK2 VOD Trust Me d'Hal Hartley, voilà que je viens de terminer Simple men. Bon rien à voir mais encore une fois, un grand film à la fois simple et efficace; complètement décalé également, avis aux amateurs maisHal Hartley est l'homme de la situation. Dommage qu'il n'y ait pas plus de titre disponible à la VOD par exemple...
L'histoire est assez simple, deux frères partent à al recherche de leur père, enfin plutôt un d'ailleurs, un cambrioleur et un intello ou ... leur père, qu'ils n'ont jamais vu, donc existe t-il, il habiterait du côté de Long Island... un anarchiste ou un activiste, allez savoir enfin en tout cas les voilà parti et il croise en route un homme à la moto, une femme qui vient de trouver une fille atteinte de
Une longue tirade sur l'Amour et les femmes, sur la vie, un shérif qui s'interroge sur l'existence, une femme d'un charme non convenu, une amante qui se partage, un cambriolage, del'Amour, l'absence de fuite et deux frères qui se retrouvent alors que tout les sépare... un bon moment à passer en tout cas...
Le tout sur un superbe musique made in Sonic Youth, un film qui date de 1992 et oui cela ne nous rajeuni pas mais bon cela vaut le détour, décrochage et planage assuré, enfin ça dépend aussi de vous, quelques scènes mythiques dont celle de la petite danse que vous pouvez voir dans la vidéo ci-dessous...
La poésie est au rendez-vous tout autant qu'un soupçon de mélancolie et de vérité...
Tradition et volupté à la Marine dans le 10ème arrondissement
Cela faisait longtemps que je n'étais pas venu à la Marine, près du canal saint martin évidemment. La chaleur aidant, la terrasse était entièrement full... dommage mais bon l'intérieur comme vous pouvez le voir ci-dessous en vaut bien la chandelle même malgré le peu de climatisation, les fenêtres aidant; ambiance ancien appartement parisien, boulangerie ou je ne sais quoi, en tout cas charmant à souhait, je vous conseille juste pour le coup d'oeil déjà...
Ensuite, avec un petit mojito à la fraise tout va pour le mieux, la chaleur descend d'un cran et moi je m'éveille un peu plus, surtout que la carte regorge de petites entrées et plats appétissants à souhait. Finalement, j'opte pour une douceur avec le pavé de thonmi-cuit et sa salade aux mille saveurs et grand bien me fasse, j'avais hésité avec les raviolis frais à la ricotta ... et en face de moi, c'est un dos de cabillaud aux petits légumes qui a la préférence du jour, un petit rosé en accompagnement, rien de tel, c'est vrai qu'il fait chaud chaud alors voilà et puis l'été étant enfin là...
Un petit délice que nos plats respectifs tout en douceur, en subtilité et en finesse. Nous dégustons ces petits mets dans une ambiance cool et détendue, c'est un plaisir et ensuite vient l'heure des desserts, le choix sera unanime, pannacotta aux fruits rouges, ferme et délicieuse, voilà le constat de ce petit repas d'été bien agréable et l'endroit vaut bien le déplacement...
Des prix raisonnables, une addition près des 80? avec cocktail and co, cela reste honnête
Allez hop, à vous de jouer et de déguster...
La Marine
55 bis quai de Valmy - 75010 Paris
Tel : 01 42 39 69 81
La Marine
55 bis quai de Valmy - 75010 Paris
Tel : 01 42 39 69 81
Corto Maltese, tome 19, 20 et 21 d'Hugo Pratt évidemment...
Pour ceux qui aiment, c'est Corto Maltese qui est là, toujours aussi présent, une publication de ses aventures au petit format, pour seulement 4,95?, ça va, il n'y a pas mort d'hommes. Me voici donc aux tomes 19, 20 et 21, le tome 18 devrait arriver d'ici peu, il n'était plus en stock aie aie aie...
Cette fois-ci, je me contenterai des quatrièmes de couverture qui me semblent assez représentatif de l'ambiance des différents tomes que vous allez avoir le plaisir de lire. car avec Hugo Pratt aux manettes et Corto Maltese qui mène l'enquête, s'engage, aide, s'aventure, réfléchit, rêve... il y a toujours du plaisir, de la poésie et évidemment un peu de folie, de mystère, de tsigane, les personnages sont singuliers, le goût du désert salé aussi, et la beauté, les couleurs d'un autre temps qui vous bercent dès les premières pages.
La seule difficulté étant d'arriver à la fin de chaque volume car on y arrive trop vite, croyez moi, c'est triste car c'est attendre les prochains volumes pour les dévorer de plus belles et connaître un peu plus la vie deCorto, le marin, pirate d'ailleurs... l'aventurier d'antan, le héros par excellence...
Corto Maltese T19, Burlesque entre Zuydcoote et Bray-Dunes
Cette fois-ci, je me contenterai des quatrièmes de couverture qui me semblent assez représentatif de l'ambiance des différents tomes que vous allez avoir le plaisir de lire. car avec Hugo Pratt aux manettes et Corto Maltese qui mène l'enquête, s'engage, aide, s'aventure, réfléchit, rêve... il y a toujours du plaisir, de la poésie et évidemment un peu de folie, de mystère, de tsigane, les personnages sont singuliers, le goût du désert salé aussi, et la beauté, les couleurs d'un autre temps qui vous bercent dès les premières pages.
La seule difficulté étant d'arriver à la fin de chaque volume car on y arrive trop vite, croyez moi, c'est triste car c'est attendre les prochains volumes pour les dévorer de plus belles et connaître un peu plus la vie deCorto, le marin, pirate d'ailleurs... l'aventurier d'antan, le héros par excellence...
Corto Maltese T19, Burlesque entre Zuydcoote et Bray-Dunes
"Sur la côte de la Mer du Nord, juste en lisière de la France et de la Flandre, alors que la Première Guerre mondiale fait encore rage, le théâtre aux armées réjouit les soldats en permission, et la belle chanteuse Mélodie Gaëlle envoûte les jeunes hommes qui vont partir se battre... Deux d'entre eux, l'Américain Caïn Groovesnore et le Français de Trécesson, en viennent à se battre pour les beaux yeux de la belle. Le premier laisse le second pour mort... Un beau fait divers pour la police militaire. Mais est-on bien certain qu'il ne s'agit que d'une simple dispute amoureuse ? N'y a-t-il pas quelque motif caché au coeur de ce règlement de compte ? Corto Maltese mène l'enquête..."
Corto Maltese T20, Au nom d'Allah le miséricordieux
"Quelque part dans les sables d'Arabie, tout près des rives de la Mer Rouge, Corto mène un audacieux coup de main contre un fortin sous contrôle des forces turques, alors engagées aux côtés des Allemands dans la Première Guerre mondiale. L'enjeu : libérer le jeune princeSaoud , héritier d'une grande famille qui pèsera d'un poids politique décisif lorsque la guerre prendra fin. Pour mener à bien cette périlleuse mission,Corto fait la connaissance d'un personnage inquiétant et ombrageux, sauvage et presque nu dans cette immensité impitoyable. Le marin ne le sait pas encore, mais il vient, pour la première fois, de croiser la route de l'un des plus fascinants personnages de la grande sagaprattienne : Cush, le guerrier Danakil ".
Corto Maltese T21, Le coup de grâce
"Non loin des côtes somalies, alors que la Première Guerre mondiale tire à sa fin, Corto a un sévère accrochage avec le capitaine Bradt, un officier britannique rigide que la rumeur accuse de lâcheté. Désireux de vider sa querelle avec Corto, Bradt se laisse aller à des confidences sur sa vie passée, à l'époque de la révolte irlandaise, lorsque le fort est soudain attaqué par les derviches deMad Mullah, en rébellion contre les Anglais. Capturé, Bradt connaîtra une fin tragique, avec le concours inattendu d'un Corto bouleversé par ce qu'il a découvert de la vraie nature de l'officier britannique ".
The Bank Job (braquage à l'anglaise) de Roger Donaldson
Eh bien franchement bien plaisant ce petit film aux allures années 70 basé sur une histoire vraie en plus.
Lorsque quelques méchants garçons sont contactés par Martine, une de leur ancienne amie qui a un tuyau pour braquer de manière quasi infaillible une des plus grosses banques londonienne, pourquoi refuser ?
Terry qui s'était rangé mais avait encore quelques problème de cash est d'accord avec ses 5 acolytes ils montent patiemment le casse du siècle mais au final, qu'est-ce queMartine, leur vieille copine veut exactement ? qu'est-ce qui se trouve dans le coffre-fort n°118.
Lorsque le gouvernement et le M6 de l'époque veulent quelque chose de compromettant, surtout s'il s'agit d'une personne de la "Royalfamily ", plus aucune limite n'existe surtout si ces photographies sont détenues par un activiste un peu trop voyant et revendicatif. Mais dans une banque londonienne de ce type, se cache également d'autres secrets et c'est le premier ministre lui-même qui pourrait sauter ? allez savoir ce que recèles les coffres-forts des banques, les secrets les plus absolus perdurent pour le meilleur et pour le pire aussi...
Enfin, un petit film rondement mené avec un bel accent de là-bas et puis rien n'est jamais simple aussi quelques complications vont survenir et quelque peu gâcher un si beau job...
Lorsque quelques méchants garçons sont contactés par Martine, une de leur ancienne amie qui a un tuyau pour braquer de manière quasi infaillible une des plus grosses banques londonienne, pourquoi refuser ?
Terry qui s'était rangé mais avait encore quelques problème de cash est d'accord avec ses 5 acolytes ils montent patiemment le casse du siècle mais au final, qu'est-ce queMartine, leur vieille copine veut exactement ? qu'est-ce qui se trouve dans le coffre-fort n°118.
Lorsque le gouvernement et le M6 de l'époque veulent quelque chose de compromettant, surtout s'il s'agit d'une personne de la "Royalfamily ", plus aucune limite n'existe surtout si ces photographies sont détenues par un activiste un peu trop voyant et revendicatif. Mais dans une banque londonienne de ce type, se cache également d'autres secrets et c'est le premier ministre lui-même qui pourrait sauter ? allez savoir ce que recèles les coffres-forts des banques, les secrets les plus absolus perdurent pour le meilleur et pour le pire aussi...
Enfin, un petit film rondement mené avec un bel accent de là-bas et puis rien n'est jamais simple aussi quelques complications vont survenir et quelque peu gâcher un si beau job...
On peut lire sur le Guardian : "Thirty-six years ago, one of the most remarkable and daring bank raids shocked Britain. The 'walkie-talkie bank job' saw £500,000 - worth £5m today - stolen from Lloyds in London's Baker Street and the crime was never solved.
Now the film industry is to attempt to explain why the robbery and its investigation have remained secret. The story, which will incriminate high-ranking police officers, the secret service, politicians and a prominent member of the royal family, is to be at the centre of The Bank Job, starring Saffron Burrows and Jason Statham as bank raiders. It was written by Dick Clement and Ian La Frenais and results from co-operation with a 'deep throat' informer who was involved in the original investigation.Reports of the raid were on the front pages of newspapers for a handful of days in September, 1971. Then, oddly, a government gagging order, or D Notice, was imposed to prevent further coverage. The raid had already attracted national attention because of apparent negligence by police who failed to act quickly following a fluke tip-off from a member of the public who overheard the robbers talking on two-way radio".
Now the film industry is to attempt to explain why the robbery and its investigation have remained secret. The story, which will incriminate high-ranking police officers, the secret service, politicians and a prominent member of the royal family, is to be at the centre of The Bank Job, starring Saffron Burrows and Jason Statham as bank raiders. It was written by Dick Clement and Ian La Frenais and results from co-operation with a 'deep throat' informer who was involved in the original investigation.Reports of the raid were on the front pages of newspapers for a handful of days in September, 1971. Then, oddly, a government gagging order, or D Notice, was imposed to prevent further coverage. The raid had already attracted national attention because of apparent negligence by police who failed to act quickly following a fluke tip-off from a member of the public who overheard the robbers talking on two-way radio".
